Retranscription des premières minutes :
- Brigitte Lahaie, Sud Radio, le sexe au conseil.
- Alors Michel Oudoul, on va parler du vagin et de la musculation du vagin parce que c'est un exercice qui peut être utile sur le plan anatomique mais également sur le plan psychologique.
- On sait à quel point avec vous comment le corps et l'esprit sont reliés, n'est-ce pas ? Parce que c'est vrai qu'en soi le vagin est un conduit assez inerte.
- Il n'y a pas des muscles à l'intérieur du vagin, il n'y a pas énormément de sensibilité neurologique.
- Mais en revanche, il est encerclé par les muscles pubocoxygéens qui interviennent lors de contractions, notamment lors des mixtions, des accouchements, des actes sexuels.
- Et plus la femme va savoir bien les utiliser, non seulement elle va pouvoir mieux sentir le pénis mais également obtenir plus de jouissance.
- Donc c'est vraiment intéressant.
- C'est vraiment important pour les femmes d'être un peu plus conscientes de ça.
- Et donc c'est des exercices qui peuvent se faire toutes seules, allongées sur le lit.
- On peut soit se servir de ses doigts mais on peut également se servir de jouer.
- Il existe maintenant tout ce qu'on veut.
- Et l'idée c'est d'essayer de contracter, d'essayer de ressentir.
- Alors moi j'aime bien l'idée des doigts parce qu'on ressent mieux une pression autour de son doigt ou de ses doigts plutôt qu'autour d'un objet inerte, bien sûr.
- Et puis sinon, on peut également le faire évidemment lors de l'acte sexuel.
- Et c'est vrai que quand on contracte 5 à 6 secondes, on relâche, on recommence.
- Si on le fait régulièrement, eh bien on va être un peu plus en conscience, si je puis dire, avec cette partie interne de son corps.
- Et c'est toute la difficulté parce que oui, c'est une partie interne.
- Et ça demande donc une prise de conscience, si je puis dire, de son monde intérieur.
- Et c'est peut-être aussi comme ça que les femmes peuvent t'aider, s'aider à être plus en relation, à être plus en relation avec elles-mêmes.
- Voilà, donc c'est un petit conseil qui vaut le coup d'essayer.
- Surtout que porter sa conscience et prendre soin d'une zone corporelle qui participe au plaisir.
- Ça peut servir.
- Et quelque chose qui peut quand même être utile et servir.
- Mais on peut rebondir là-dessus, si j'ose dire, avec tout ce qui est la structure musculo-tendineuse du corps.
- C'est-à-dire que le but d'un muscle et d'ailleurs sa constitution, elle dépend de la manière avec laquelle on le sollicite.
- Et donc toutes les zones corporelles ont besoin de cela.
- Et même et surtout, bien sûr, celles dont on n'a pas conscience.
- Parce que si c'est le biceps pour avoir le bras ou avoir les baux deltoïdes, c'est très bien, etc.
- Mais ça ne sert à rien d'avoir des pectoraux magnifiques et puis d'avoir des zones qui sont des zones corporelles, notamment en participant au plaisir, qui elles ne sont pas du tout, du tout développées de la même façon.
- Il y a un déséquilibre qui se crée.
- Donc oui, bien sûr.
- Et c'est d'autant plus important.
- Et utile que nous sommes quand même des enfants issus d'une culture dans laquelle ces zones corporelles étaient plutôt mises de côté parce qu'elles n'étaient entre guillemets pas dignes ou en tout cas pas sujettes à une attention nécessaire.
- Parfois même appelées parties honteuses.
- Voilà, absolument.
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Transcription générée par IA