Retranscription des premières minutes :
- La signature de l'accord du Mercosur, c'est la fin de l'élevage français-européen.
- La fin. C'est terminé. Donc en 6 mois, il disparaît.
- On n'est plus compétitif. On travaille à 10 euros de l'heure, eux, ils sont à 1 euro de l'heure.
- Aujourd'hui, tel que l'accord est en train d'être négocié avec le Mercosur, la France s'y oppose.
- C'est des milliers de tonnes de viande qui va débarquer avec des prix défis en toute concurrence.
- Parce que c'est un accord qui date d'il y a plusieurs années et qui n'impose pas aux agriculteurs comme aux industriels du Mercosur des règles qui sont homogènes avec les nôtres.
- Les vraies voix Sud Radio.
- Et par Jean-Gilles Mélanie sur ce report du Mercosur, par exemple.
- Oui, mais c'est plus qu'un report qu'il faut. Il faut arrêter.
- Je veux dire, il y a 30 ou 40 ans, on nous a vendu la mondialisation heureuse.
- On nous a dit en France, on sera une terre de services, de tourisme, de tout ce que tu veux, sauf de travail.
- Et le problème qu'il y a, c'est qu'on est arrivé à une France qui est catastrophique, qui s'est dé-ins-du-est-disé.
- Je suis mal à parler. Et qui finalement parle mal.
- On avait un îlot un peu qui sortait la tête de l'eau.
- L'agriculture, la viande, le Beauvais, c'était en train de repartir les prix parce qu'on faisait de la qualité.
- Alors certes, peut-être un peu cher, mais ça valorisait vraiment le travail que font ces gars-là, ces femmes et ces éleveurs qui font un boulot formidable.
- Et là, en plus de ce qui arrive avec la maladie de l'ardamatose, maintenant, on va leur mettre ça.
- Le mercosur.
- Donc ça, on va leur mettre le couvercle sur la tête pour finir de le tuer.
- Et dans 3 ou 4 ans, peut-être avant, on va faire en plus rentrer l'Ukraine.
- Alors là, ça sera dans l'Europe, je précise, ce qu'ils veulent tous, les nouveaux pontes là-haut.
- Et donc là, ça sera vraiment la fin de notre...
- Qu'on y a de notre agriculture et de nos territoires.
- L'Irak, je vais vous situer.
- C'est un petit village du Lot-et-Garonne où, à l'époque, il y avait beaucoup plus d'agriculteurs.
- Alors malheureusement, comme partout, les levages...
- Il reste un éleveur de blondes d'Aquitaine et un éleveur de porcs noirs.
- Qui font des super produits.
- Oui.
- Il ne reste plus que, malheureusement, deux élevages.
- En termes de superficie, on est la 7 ou 8e commune du Lot-et-Garonne.
- On est vachement étendu.
- On pourrait vraiment... On a encore des coteaux.
- On a encore vraiment de quoi faire.
- Bon, on a écœuré tous ces gens-là.
- Moi, je fais dans un boulot. On travaille pour le maraîchage.
- Je vais dans l'Aveyron.
- Donc, en plus de faire du maraîchage...
- Les gars, ils se multicartent.
- C'est-à-dire qu'ils font des laitières.
- Ils font de la viande.
- Mais les gars, ils font un boulot extraordinaire.
- Il y en a un qui est un à nous.
- Qui, à mon laboratoire, ils font du fromage.
- Les gars, ils se battent.
- Ils font du lait.
- Ils font des produits toujours d'exception.
- Et là, il ne reste pas les deux mêmes.
- D'à l'époque, ce que je veux dire, c'est qu'on dit souvent que les agriculteurs, ils râlent.
- Oui, ils râlent.
- Parce que les mecs, ils en ont vraiment plein les bottes.
- Parce qu'ils ont des noms.
- Et en fonction de ce qu'ils vivent, par rapport à ce qu'ils vivent, je trouve qu'ils ne râlent pas beaucoup, quand même.
- Oui, c'est un peu ce que j'ai dit.
- C'est un peu ce que j'ai dit.
- Parce que je vous garantis qu'on a vraiment...
- Mais je crois qu'on a un peuple aussi qui est docile.
- Je vais vous dire en français.
- Parce qu'avec tout ce qu'on nous fait subir...
- Après, dans le monde employé, dans tout ça, je peux vous dire qu'à ça fait longtemps, il aurait dû y avoir des têtes qui seraient tombées.
- Parce que ça devient...
- Moi, je suis vraiment d'une tristesse.
- Je dis...
- Alors, moi, j'écoute que sur une radio.
- C'est comme ça.
- Merci.
- J'ai beaucoup roulé et je vous ai écouté toute la journée.
- Et le soir, j'ai découché.
- Donc, je dormais en...
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