Retranscription des premières minutes :
- Et je vous propose de revivre pendant près d'une demi-heure les moments les plus marquants de l'antenne de Sud Radio.
- C'est ça, le meilleur de Sud Radio, l'occasion de faire un petit replay sur les instants marquants que vous avez peut-être loupés.
- Comme par exemple la venue il y a quelques jours du philosophe Michel Onfray qui était l'invité de Patrick Roger dans La Vérité en face.
- L'occasion de revenir sur sa vision du monde actuellement et notamment celle de la gauche.
- On recevra aussi de façon plus légère Chantal Goya.
- Elle est en train de fêter ses 50 ans de carrière actuellement avec une tournée dans toute la France qui s'arrêtera notamment du côté de Paris.
- Et elle était l'invité de Valérie Expert et de Gilles Gansman.
- C'était mercredi dernier.
- Mais avant ça, je vous propose de retrouver le meilleur de l'invité politique de Jean-Jacques Bourdin qui recevait cette semaine.
- Eric Lombard, c'est le ministre de l'économie et il était là notamment pour nous dire s'il allait, oui ou non, augmenter les impôts l'année prochaine.
- Réponse donc maintenant au micro de Jean-Jacques Bourdin sur Sud Radio.
- Sud Radio, l'invité politique, Jean-Jacques Bourdin.
- Merci d'être avec nous, Eric Lombard, bonjour.
- Bonjour Jean-Jacques Bourdin.
- Merci d'être sur Sud Radio ce matin.
- Vous êtes ministre de l'économie et des finances.
- D'abord, avant de parler de croissance, de grands chiffres macroéconomiques, je voudrais, Eric Lombard, que vous précisiez deux choses.
- Parce qu'hier, à l'Assemblée nationale, les questions ont été posées.
- Moi, je vous les repose ce matin, clairement.
- Alors, première question, est-ce que vous nous confirmez que nous ne paierons pas de contributions, même modestes, aux services publics de notre commune ? On a une situation qui est la suivante et qui est très simple.
- Le pays est sûr.
- C'est un pays qui est très endetté.
- Je commence par ça parce que c'est important de le partager avec les Français.
- 3 300 milliards de dettes.
- Cette année, nous allons verser à nos prêteurs, à nos créanciers, plus de 65 milliards d'euros.
- Et donc, la priorité, c'est de réduire cette dette.
- Et pour ça, il faut réduire le déficit.
- Mais pour réduire le déficit, le chemin qui nous paraît le plus approprié, c'est d'abord de gérer la dépense publique, qui est importante dans notre pays, qui finance des choses indispensables.
- Les collectivités sociales, les collectivités locales.
- Je vais y revenir.
- Mais c'est le moyen privilégié.
- Et nous ne souhaitons pas augmenter les impôts.
- Nous ne souhaitons pas instaurer de nouveaux impôts, même au profit des collectivités locales.
- Parce que dans notre situation économique, ça risque de peser sur la croissance, qui déjà a un peu de mal dans un environnement mondial, on va en parler, qui est très chahuté.
- Et donc, non, nous ne mettrons pas en place de nouveaux impôts, même au profit des collectivités locales, qui jouent un rôle.
- C'est un rôle si important dans notre pays.
- Donc, pas de contribution modeste aux services publics.
- C'est clair.
- Pas de contribution, c'est clair.
- L'abattement fiscal, autre question qui est revenue, qui revient sans cesse dans les médias et chez les politiques.
- L'abattement fiscal de 10% d'aux bénéficiaires et retraités sera-t-il supprimé, oui ou non ? Alors, Jean-Jacques Bourdin, je vais vous arrêter, parce qu'il y a dans le paysage des dizaines d'idées.
- Oui.
- Mais celle-là est majeure, quand même.
- Celle-là, elle est majeure depuis 15 jours.
- Elle est venue souvent.
- Mais il y en a eu encore une de la période avant.
- Non, mais ce sont des ministres, Éric Lombard, qui font ces propositions.
- Ce n'est pas moi.
- Alors, si je peux me permettre, la ministre, qui est ma collègue Amélie de Montchemin, n'a pas fait cette proposition.
- Elle a juste fait une constatation qui, après, a été traduite en mesure fiscale.
- Oui, François Montchemin avait fait la précédente.
- Voilà.
- Ce qui se passe, c'est que nous sommes dans une situation politique particulière.
- Et nous allons bâtir le budget de 2026.
- Parce que là, on parle du budget de 2026.
- Oui.
- Je rappelle qu'on est fin avril.
- Donc, on a quand même un petit peu de temps.
- Mais on va le faire d'une façon très originale.
- On va le faire dans...
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