Retranscription des premières minutes :
- Et quel plaisir de vous accompagner jusqu'à 15h sur l'antenne de Sud Radio pour les meilleurs moments de ces 7 derniers jours sur Sud Radio.
- L'occasion de réécouter les débats de l'été avec Maxime Liedot qui s'est posé la question de savoir s'il fallait être pessimiste ou optimiste pour l'avenir de la France sur les 15 prochaines années.
- On aura des éléments de réponse d'ici quelques instants.
- La France qui fait de moins en moins d'enfants et on s'est posé la question avec les vrais voix de Frédéric Bindel et de Judith Bélair de savoir si justement les Français et les Françaises devraient faire plus d'enfants ou non.
- Et puis enfin on a parlé de cette loi du plomb avec la pétition qui continue d'être signée par de nombreuses personnes.
- Un agriculteur est venu sur l'antenne de Sud Radio pour répondre à ces détraqueurs.
- Mais avant ça je vous propose de retrouver le meilleur de l'invité politique de cette semaine.
- Avec Benjamin Gleize qui recevait le ministre de l'Industrie Marc Ferracci.
- C'était ce jeudi sur Sud Radio.
- Marc Ferracci, ministre de l'Industrie et de l'Énergie.
- Marc Ferracci, bonjour.
- Bonjour.
- Un grand merci d'être avec nous ce matin sur Sud Radio.
- Plus qu'une semaine, une semaine avant la date couperait.
- Si au 1er août les négociations entre l'Europe et les Etats-Unis n'ont pas abouti, Donald Trump imposera 30% de droits de douane sur l'ensemble des produits européens.
- Alors vous vous tirez la sonnette d'alarme, vous prenez un changement de méthode, une posture de négociation plus ferme.
- Vous avez des bonnes raisons ce matin d'être inquiet.
- J'ai des inquiétudes, comme toute l'industrie française, parce que nous sommes dans un contexte de guerre commerciale, une guerre commerciale que nous n'avons pas voulu, il faut quand même le dire.
- C'est l'administration américaine qui est à l'origine des augmentations de tarifs.
- Et dans ce contexte, tout doit être fait pour obtenir une désescalade, c'est-à-dire une baisse des tarifs qui, je veux quand même le dire, s'applique au moment où nous nous parlons.
- Puisqu'il y a des tarifs qui s'appliquent de la part de l'administration américaine, 10% de plus, et sur certaines filières comme l'aluminium ou l'acier, c'est 50%.
- Et donc, dans cette situation, qu'est-ce qui est en jeu ? C'est l'emploi dans nos territoires, c'est la compétitivité de nos entreprises industrielles, et c'est de manière plus générale...
- Et de maintenir les entreprises aussi en France.
- Tout à fait, notre capacité à continuer à réindustrialiser le pays, en tant que ministre de l'Industrie, évidemment que je suis en première ligne.
- Il y a deux jours, j'ai fait adopter par le Conseil national de l'Industrie un avis qui exprime la position consensuelle de l'industrie française, et cette position, vous l'avez dit, c'est que ce qui s'est fait depuis trois mois, c'est-à-dire une négociation entre la Commission européenne et les Etats-Unis, n'a pas abouti aux résultats escomptés, ça n'a pas infléchi la position des Etats-Unis, elle s'est même durcie, puisque Donald Trump propose au 1er août, vous l'avez dit, de taxer à 30% la majorité des biens, et ça, évidemment, c'est inacceptable, ça créerait des dommages absolument considérables, et de ce point de vue, effectivement, je pense qu'il faut mettre sur la table toutes les options, c'est en cela que j'appelle et que nous appelons à un changement de méthode, et y compris des options qui sont aujourd'hui dans l'arsenal juridique de la Commission européenne et de l'Union européenne, afin d'établir un rapport de négociation qui soit plus favorable.
- Le but, ce n'est pas l'escalade, évidemment, et encore une fois, la Commission européenne est en première ligne pour cela, ce n'est pas la France.
- Le but, c'est bien d'obtenir un retour à une situation qui soit acceptable pour nos industries, pour nos emplois et pour nos territoires.
- Ça veut dire que si au 1er août, Donald Trump impose 30% de droits de douane à l'Europe, vous mettez en place l'instrument anti-coercition sur nos bazookas commerciaux ? Ça, c'est la discussion qui a lieu aujourd'hui, et c'est les débats qui ont eu lieu à l'intérieur de l'Union européenne, entre la Commission et les États membres.
- Quelle est la nature de la réponse que nous devons...
Transcription générée par IA