Retranscription des premières minutes :
- Et c'est parti pour le meilleur de Sud Radio, comme chaque dimanche, on a l'occasion ensemble de revivre les moments les plus marquants de cette semaine.
- Et oui, on profite de ce long week-end de Pâques pour réécouter les instants marquants de votre radio préférée.
- Avec à suivre dans les prochaines minutes, Sheila, qui était l'invité de Valérie Expert, et Gilles Ganzmann.
- Elle est venue nous présenter son nouvel album et puis revenir aussi sur sa carrière et ses passages nombreux à la télévision.
- On va parler également dans quelques instants de ces chefs d'entreprise qui galèrent, on peut le dire, à recruter ici en France.
- C'était Dans la Vérité en Face avec Patrick Roger.
- Mais avant ça, je vous propose d'écouter le meilleur de l'invité politique de Jean-Jacques Bourdin.
- C'était ce mercredi avec Clément Bonne, le haut-commissaire au plan, qui va nous expliquer justement à quoi sert ce haut-commissariat.
- Au plan, en France.
- Sud Radio, l'invité politique, Jean-Jacques Bourdin.
- Notre invité ce matin, Clément Bonne. Bonjour.
- Bonjour.
- Bonjour Clément Bonne, ancien ministre délégué à l'Europe, ancien ministre des Transports.
- Vous êtes aujourd'hui haut-commissaire au plan.
- J'ai dit bien haut. On ne dit pas commissaire au plan, mais c'est haut-commissaire au plan.
- Ce n'est pas moi qui ai choisi, mais vous savez, c'est un titre qui existe depuis longtemps en fait.
- Parce que le premier, c'était Jean Monnet, qui lui était commissaire général.
- Donc ça a pu changer, mais...
- Commissaire général.
- Voilà, c'était le titre historique, choisi par le général de Gaulle en 1946.
- Et ça a changé depuis, mais il y a toujours eu un plan en France, quels que soient les gouvernements.
- Alors ça, c'est intéressant, parce que ça a été décidé par le général de Gaulle.
- C'est vrai, la création de ce commissariat au plan.
- Absolument.
- Commissariat en plan, au plan chargé de réfléchir au grand...
- Finalement, au chemin à prendre pour améliorer la situation de la France et des Français.
- C'est ça.
- Et c'était aussi dans une période de reconstruction, alors la reconstruction physique.
- Évidemment, après-guerre, en 1946.
- C'était la dernière décision du général de Gaulle quand il était à la tête du gouvernement provisoire de la République.
- Janvier 1946, on va fêter les 80 ans l'année prochaine.
- Il n'y a jamais eu de suspension, de suppression du plan.
- On a changé de nom, parfois.
- Aujourd'hui, on parle de France Stratégie.
- Mais c'est quand même intéressant de voir que c'est une des rares institutions qui a survécu à deux républiques, à 53 gouvernements et à toutes les alternances.
- Donc j'espère qu'il y a quand même un intérêt à la chose.
- Je vais essayer de le démontrer.
- Et puis, ça a été créé en 1946 pour cette reconstruction matérielle, cette reconstruction des idées.
- Il y a toujours eu...
- En fait, deux idées constantes dans le plan, puisque le premier commissaire au plan choisi par de Gaulle, c'était Jean Monnet, pendant six ans.
- Ces deux parties prises, c'était la production, la croissance.
- Il faut produire, travailler.
- Et puis l'Europe.
- Parce que Jean Monnet, on le sait, a été donc le premier commissaire général au plan, mais aussi le père de l'Europe avec Robert Schuman.
- Il avait quelques différences et même des divergences avec le général de Gaulle.
- Mais justement, on oppose souvent l'un à l'autre.
- À l'époque, des personnes de sensibilité différente devaient se parler.
- Leaders syndicaux, leaders patronaux.
- Les différents partis politiques.
- Et c'était aussi l'esprit du plan qui était un lieu d'accueil.
- Et je vais relancer ça avec les partenaires sociaux, avec les élus locaux.
- Parce que si on ne fait pas des constats partagés et qu'on n'a pas des solutions communes, je pense qu'on n'y arrive pas.
- Alors, la différence, par exemple, avec la Cour des comptes, c'est que vous n'êtes pas indépendant du pouvoir politique.
- Alors, c'est...
- Vous n'êtes pas indépendant.
- Il y a une forme d'indépendance, je vais dire.
- Vous êtes nommé par le président de la République.
- Oui, bien sûr.
- Ce n'est pas la Cour des comptes.
- Non.
- La Cour des comptes.
- Mais quelle est votre indépendance, quand même ? Alors, on n'est pas la Cour des comptes.
- La Cour des comptes, elle est reconnue par la Constitution.
- Elle a...
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