Retranscription des premières minutes :
- 8. Sud Radio Bercov, dans tous ses états, le fait du jour.
- Assassins de la police, cut-killer. Jean-Alexandre, bonjour.
- Bonjour M. Bercov.
- Bonjour. Vous êtes ancien policier de la BAC, de la brigade anti-criminalité.
- Dont on a beaucoup parlé. Je me rappelle d'un film qui exposait vraiment un certain nombre de problèmes.
- Et très très bien. BAC Nord qui avait été très polémique.
- Mais qui disait un certain nombre de vérités que d'aucuns, ses vertus, a cachées.
- Vous êtes infecté à Lyon. Vous êtes délégué du syndicat France Police.
- Alors, par rapport, je voudrais qu'on commence peut-être par parler de cette affaire de ces juges d'instruction.
- C'était d'ailleurs les mêmes qui avaient dit qu'il n'y avait pas.
- Il n'y avait pas de problème que l'affaire était réglée avec ce refus d'obtempérer et ce meurtre de Naël pour ce policier Florian.
- Et voilà-t-il pas qu'on les renvoie, qu'on renvoie ce policier devant la justice.
- Qu'est-ce que ça vous inspire ? Je pense parler pour beaucoup de gens au sein de la profession et même au sein de la population française en règle générale.
- C'est révoltant. C'est tout simplement révoltant.
- Le collègue Florian, il a fait le travail.
- L'usage de l'arme est réglementé par deux textes, deux textes législatifs.
- Donc la légitime défense, le 122-5 du code pénal et donc le code de la sécurité intérieure qui légifère sur l'usage des armes.
- Il respecte aussi bien un texte que l'autre au niveau de la légitime défense.
- Il n'a plus l'usage de son arme pour arrêter une personne dangereuse.
- Encore une fois, elle a mis en danger des personnes.
- Elle a mis en avant, c'est acté.
- Oui, tous les détails de l'affaire, la voiture, la voiture qui était collée contre un mur, etc.
- Il y a eu toute une étude.
- Ce qui est étonnant dans cette histoire quand même, Jean-Alexandre, ce qui est étonnant, c'est qu'on revienne sur les faits alors que ça avait été jugé et on pensait que c'était terminé.
- C'est ça qu'on ne comprend pas aussi.
- J'imagine que c'est votre incompréhension.
- Elle est partagée.
- Bien sûr, tout à fait.
- On a cette impression que c'est une décision politique, tout simplement.
- Une décision politique.
- Et vous parliez de divorce entre la police et sa population.
- Je parlerais plus de divorce entre la police et la justice.
- Encore une fois, malheureusement, les magistrats font leur travail, ils le font du haut de leur chaise.
- Ce sont des gens qui n'ont jamais été à la place de Florian.
- Donc, c'est assez difficile.
- C'est assez difficile de juger.
- Ils ont le temps.
- Florian n'a pas eu le temps de réfléchir.
- Il a agi par instinct.
- Par conditionnement, presque.
- Il a sauvé sa vie.
- Il a sauvé celle, certainement, d'autres personnes.
- Il a fait un acte citoyen, un acte respectable.
- Très honnêtement, encore une fois, c'est révoltant.
- À mon sens, il mérite tout notre soutien.
- Cette décision, elle est révoltante et inconfensible.
- Mais justement, évidemment, c'est toujours un meurtre est un meurtre.
- Et on peut dire, oui, un acte respectable.
- Mais comme vous dites, il y avait la légitime défense.
- Et ça a été d'ailleurs démontré.
- Mais quand vous dites que c'est intéressant, je voudrais qu'on creuse là-dessus.
- Vous dites qu'il y a un vrai divorce entre la police et la justice.
- C'est vrai qu'on a vu, par exemple, les peines, vous savez, après la Coupe des champions, ce qui s'est passé aux Champs-Élysées et ailleurs dans d'autres villes de France, les premières apparutions immédiates, ça s'est soldé par des sursis.
- Que des sursis.
- Ça vous inspire quoi ? C'est quoi ? Qu'est-ce qui fait qu'il y a...
- Qu'est-ce qui est divergent aujourd'hui entre la justice et la police ? C'est quoi, à votre avis ? À mon avis, encore une fois, c'est de la déconnexion.
- De la déconnexion de la réalité du terrain.
- Ils ne vivent pas dans le même monde que nous.
- C'est un peu compliqué.
- Vous faites la comparaison, elle est bonne.
- Encore une fois, un policier qui fait son travail, qui malheureusement, dans le cadre de son travail, encore une fois, je le rappelle, utilise son arme.
- Il est...
- Il est comparé à un meurtrier.
- Enfin, pour vous rendre...
Transcription générée par IA