Retranscription des premières minutes du podcast :
- Sud Radio Bercov dans tous ses états, le fait du jour.
- En sortant de l'école, nous avons rencontré un grand chemin de fer qui nous a emmenés...
- Très belle chanson d'Yves Montand écrite par Jacques Prévert en sortant de l'école.
- Alors qu'est-ce qui s'est passé ? Il s'est passé ceci, mardi 29 octobre, la commission des finances de l'Assemblée nationale a adopté le budget de la mission...
- Commission des finances, hein, a adopté le budget de la mission anciennement scolaire du projet de loi de finances 2025, profondément remanié par de nombreux amendements du groupe LFI-NFP, voilà.
- Et alors, parmi ces amendements, eh bien, il y a un amendement du député de la France Insoumise, Paul Vannier, et qui dit un truc très simple, il faut pour lui, très très simple, ça a été adopté, encore une fois, le 29 octobre en commission, il envisage de financer la gratuité totale de la solidarité, donc de l'école publique, par la suppression de l'essentiel, en tout cas une grosse partie des crédits de l'enseignement privé.
- Voilà, je vous ai donné les chiffres, hein, 6 milliards, 300 mille, 300 millions, pardon, ou 6 milliards 200 millions, et voilà, on fait une soustraction et on fait une addition.
- Alors, est-ce que c'est aussi simple que ça ? Bonjour Benoît Perrin.
- Bonjour André.
- Vous êtes directeur de conseiller de l'Associé, qui a fait une remarquable étude, je le dis, parce que je la recommande vraiment, sur...
- Voilà, vous avez fait ça pour la rentrée, là, qui vient de paraître, rentrée 2024, et donc, qu'est-ce qui se passe exactement ? C'est une proposition, certes, ce n'est pas du tout votée, mais quand même, ça a été ratifié par la commission des finances.
- En fait, je crois que, effectivement, la partie la plus radicale à gauche de l'Assemblée, en fait, utilise toujours la même stratégie, c'est-à-dire, en fait, pour promouvoir la gratuité pour tous, eh bien, ils vont piocher dans la poche, des uns et des autres, et notamment, en gros, ceux qui réussissent.
- Ils vont piocher dans la poche des grosses entreprises pour financer les dépenses inconsidérées qui sont les leurs, ils vont piocher dans l'argent des contribuables qui ont le mieux réussi pour financer les aberrations qui sont les leurs, et là...
- Ça paie les riches ! Exactement, et là, même logique.
- Plutôt que de se dire, en fait, il y a des choses qui fonctionnent, par exemple, des grandes entreprises qui marchent bien, par exemple, des Français qui réussissent bien, comment ils ont fait, comment, finalement, on peut les imiter ? Et là, c'est la même histoire, c'est-à-dire qu'en fait, ils se disent, on y a un système qui marche bien, en l'occurrence, le système privé, qui marche bien en termes de résultats et en termes de coûts, on va y revenir, eh bien, plutôt que de s'inspirer des méthodes qui fonctionnent, eh bien, on va tout casser, voilà.
- Et la logique est finalement toujours la même, c'est-à-dire une espèce d'égalitarisme forcené...
Transcription générée par IA