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Par avec Bernard Delcros, Loïc Kervran

Les services publics délaissent-ils la ruralité ?


Éducation, santé, mobilité, haut débit.. des services publics déjà fortement en tension, davantage aujourd'hui dans les zones rurales de France ? Les services de base et de qualité suffisante sont-ils assurés dans nos campagnes, ou délaissent-ils au contraire ces zones qui représentent pourtant 91,5% du territoire du pays ? On en parle avec Bernard Delcros, président du Parlement Rural Français et Loïc Kervran, député Renaissance du Cher.
Les invités

Accompagné d'un invité expert, André Bercoff détaille pour vous, du lundi au jeudi, un fait marquant de l'actualité du jour. À retrouver sur Sud Radio et en podcast.

Stéphanie De Muru avec Bernard Delcros et Loïc Kervran

Retrouvez ci-dessous la retranscription automatique des 2 premières minutes de votre émission :

"Il suffit de parcourir la presse régional locale pour se rendre compte du phénomène."

Stéphanie De Muru : L'abandon des services publics des territoires ruraux, on en parle très régulièrement, sauf que le problème est bien, il s'arrange pas vraiment, voire il empire, que ce soit les déserts médicaux ou les fermetures d'école, il suffit de parcourir la presse régionale locale pour se rendre compte du phénomène, les médecins manquent sur presque tout le territoire et pas seulement dans les campagnes. Quant aux fermetures d'école, c'est en ce moment que se joue la carte scolaire du premier degré. On va en parler avec Bernard Delcros, sénateur, président du parlement rural français qui est avec nous. Bonjour Bernard Delcros, avec vous également pour en parler Loïc Kervran, député Horizon du Cher, très en pointe sur les sujets de ruralité. Bonjour Loïc Kervran. J'ai voulu vous inviter parce que vous avez posé la question directement, vous à l'ancienne ministre de l'éducation, bon elle n'a pas fait long feu, Amélie Castera-Oudéa qui avait promis d'ailleurs qu'elle ferait justement de ces fermetures d'école, de l'éducation, une priorité. Rappelez-nous en substance comment vous l'avez interpellé à l'Assemblée nationale.

Loïc Kervran : Simplement j'ai voulu attirer son attention sur le prix démesuré que payait la ruralité dans ces fermetures de classe et lui dire que si on continuait avec les logiques qui étaient à l'œuvre, on allait vraiment fermer massivement et empêcher finalement les gens de vivre à la campagne et puis souligner en même temps les incohérences des politiques publiques envers la ruralité parce qu'il y a des choses qui vont mieux, il y a du redéploiement de services publics mais il y a aussi de vraies incohérences puisque là on me fermait des écoles, là où par ailleurs avec le plan gendarmerie, on ouvrait de nouvelles gendarmeries en milieu rural, là où on déployait petite ville de demain, un programme qui vise justement à redynamiser nos petites villes de ruralité.

Stéphanie De Muru : Justement, on va commencer à prendre les chances de l'ordre, on va commencer avec l'école puisque la carte scolaire ça se joue en ce moment. (...)

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