Retranscription des premières minutes :
- Le 10h midi, Sud Radio Média, Valérie Expert, Gilles Gansman.
- Bonjour, bonjour à toutes et à tous, bonjour Gilles.
- Bonjour Valérie.
- Notre invité aujourd'hui, Stéphanie Pilonca, bonjour.
- Vous êtes journaliste, réalisatrice, documentariste.
- Vous venez nous parler de ce documentaire « Invincible été ».
- Vous avez filmé Olivier Goua.
- Olivier Goua, son nom est devenu familier des Français, puisqu'il est atteint de la maladie de Charcot depuis maintenant près de 5 ans, c'est ça ? Absolument.
- Depuis 5 ans.
- Le diagnostic était dans les 3 ans.
- Il est d'une énergie, d'une luminosité absolument incroyable.
- Vous l'avez suivi dans sa famille, au travail.
- Vous avez vu l'évolution de la maladie.
- On va en parler avec vous dans un instant.
- Vous l'avez rencontré comment, Olivier Goua ? J'étais en train de tourner un film sur le cancer du sein.
- J'avais quand même une certaine charge émotionnelle déjà en tant que réalisatrice, avec une histoire vraie en plus.
- Et il y a un producteur qui m'a demandé, il m'a dit « Écoute, j'aimerais beaucoup que tu rencontres Olivier Goua ».
- Alors, je ne savais pas du tout qui était Olivier Goua pour faire un film sur lui.
- Donc, je suis revenue à Paris et j'ai été face à cet homme.
- Je n'avais pas du tout le temps.
- Je me suis dit « Je ne vais pas le faire.
- Je ne vais pas le faire, c'est trop lourd.
- Je n'ai pas envie, je ne me sens pas. » Et quand je l'ai vu rentrer dans la pièce, j'ai vu son visage, j'ai vu ses yeux, j'ai vu sa lumière, son charisme et bien d'autres choses, évidemment.
- Et je me suis dit « Ok, on fait un film. » Et on le fait ensemble.
- Alors, moi qui suis un boomer, ce qui me fascine chez vous, c'est que vous êtes partie d'Exclusif et de la Starac pour être une journaliste avec des paillettes, des lumières, où vous voyez sourire, avoir souvent des fourrures avec Emmanuel Gaume dans Exclusif.
- Et comment on passe de ça à des sujets très sérieux, alors que lorsqu'on part dans des émissions comme ça, on a plutôt une ambition de faire de la télé, d'aller sous les paillettes.
- Et vous avez choisi une autre voie, alors que vous étiez dans une super voie.
- Vous fonctionnez.
- Vous fonctionnez très bien à cette époque-là.
- Écoutez, je crois que ça s'appelle la vie, quoi.
- Qu'il y a plus d'imagination que nous.
- Beaucoup plus d'imagination qui nous prend et qui nous emmène ailleurs.
- Moi, j'ai adoré être journaliste de paillettes, animatrice, chroniqueuse paillettes.
- Et puis, j'adore aussi parler de sujets profonds.
- Et je pense qu'on peut tout faire dans la vie.
- C'est ça qui est beau.
- Mais pourquoi vous changez de voie ? Ah, je ne change pas de voie.
- J'ai expérimenté une voie.
- J'ai adoré.
- J'ai eu des années télé très légères et très drôles, comme Valérie, d'ailleurs.
- Oui, la vie évolue.
- Et puis, j'aime aussi...
- Je me dis qu'une existence, c'est très, très courte.
- Et on s'en rend compte en traitant des sujets comme la maladie, comme la mort, comme le handicap.
- Et on doit s'emparer de choses.
- Et puis, j'aime bien être un petit colibri et essayer de diffuser des choses heureuses.
- Pour montrer que la vie, finalement, n'est pas si dure.
- Ce sera diffusé samedi à 21h sur Paris 1er en clair.
- Je crois que le patron du groupe M6 a eu un énorme coup de cœur, si on peut appeler ça comme ça, pour Olivier Gouin.
- Il a été touché par...
- Mais on ne peut être que touché.
- Moi, j'ai eu la chance de le rencontrer aussi.
- On ne peut être que touché par cet homme qui dégage, comme vous l'avez dit, un charisme, une énergie absolument incroyable.
- Il est lumineux dans le docteur.
- Et donc, ce sera diffusé en clair sur Paris 1er, samedi à 21h.
- On va en reparler avec vous dans un instant.
- Stéphanie Pilanca, tout de suite, c'est le Zapping.
- Sud Radio Média, l'instant Zapping.
- Alors, vous qui aimez les témoignages forts.
- J'ai évidemment pris ce temps-là.
- Ce sont pour vous.
- La France reste sous le choc.
- Comment un enfant de 14 ans se met...
Transcription générée par IA