Retranscription des premières minutes :
- Le Petit Matin Sud Radio, 5h-7h, Benjamin Gleize.
- Il est 6h40, Sud Radio, la vie en vrai, c'est une vidéo qui a fait le tour des réseaux sociaux et qui continue de cartonner sur les réseaux.
- Samedi soir, après la finale de la Ligue des Champions, un élu a ordonné à un jeune de remettre en place un poteau qu'il avait arraché ce dernier.
- Lui obéit tout peinot, et bien cet élu est avec nous ce matin.
- Bonjour Blaise Etaudet.
- Bonjour.
- Et merci d'être avec nous ce matin sur Sud Radio.
- Vous êtes le premier adjoint au maire de la commune de Fos, c'est dans le Val d'Oise.
- Vous vous attendiez à ce que ça cartonne autant, cette vidéo, Blaise Etaudet ? Non, du tout.
- On découvre les sollicitations et la force des réseaux sociaux.
- Bah oui, effectivement.
- Ça vous a surpris de vous dire, finalement, j'ai fait quelque chose que n'importe qui ou n'importe quel adulte aurait fait ou aurait dû faire.
- Et finalement, c'est repris un peu partout.
- Oui.
- Oui, je pense que cette séquence montre aussi qu'on peut sortir par le haut.
- C'est-à-dire que quand les adultes sont là, quand les parents sont là, quand on essaye de valoriser le vivre ensemble, tout se passe plutôt bien.
- Racontez-nous, pour ceux qui n'ont pas vu la vidéo, ou en tout cas qui ne savent pas ce qui s'est passé avant, qu'est-ce qui s'est passé ce soir-là, précisément ? Disons qu'on était un certain nombre d'adultes, de parents, en train de suivre le match.
- Il y avait un fast-food où les gamins suivaient le match comme il n'y avait pas suffisamment.
- Il y avait d'autres mondes sur la place de la mairie.
- Et à un moment donné, je pense qu'il y a eu un but dans l'euphorie collective.
- J'ai vu un des gamins qui était devant nous et il est parti avec une barre de fer.
- Le point, c'est que je l'ai coursé et ses copains à côté étaient en train de rigoler.
- Parce que j'avais peur qu'il y ait un accident, en fait.
- Qu'il puisse, par l'euphorie, cogner un des enfants qui étaient là.
- Parce qu'il y avait beaucoup d'enfants.
- Et donc, je l'ai rattrapé.
- C'est comme tous les parents.
- Je lui ai demandé.
- Je l'ai conduit à ce qu'il remette ça.
- Mais plutôt, voilà.
- Et il a obéi.
- Vous parlez des parents.
- De temps en temps, on n'obéit pas forcément à ses parents.
- Mais là, vous vous êtes fait respecter d'une certaine manière.
- Disons que le second nom de la ville, c'est la ville à la campagne.
- C'est un travail de fond qu'on fait avec le sénateur Pierre Barros, qui était maire.
- Et qui continue à être élu municipal.
- Enfin, on vit dans la ville aussi.
- Enfin, on a les problématiques de banlieue et des vélos rurales.
- Et donc, on est aussi là parce qu'à faute d'avoir les moyens de diffuser sur grand écran la finale, on reste devant les biens publics.
- On essaie de maintenir l'ambiance.
- Blaise, c'est une vaste question.
- Mais comment faire ? Également, on les connaît.
- Oui, ça, ça joue effectivement.
- Comment on fait ? Pour éviter les violences qu'on a connues ce week-end, il faut encadrer davantage ces jeunes.
- Les connaître, ça commence par là.
- Oui, effectivement.
- Oui, je pense aussi que...
- Enfin, moi, je suis adjoint aux finances.
- Je pense aussi que ça parle de la politique de la ville.
- Ça parle de la citoyenneté.
- Ça parle de la responsabilité.
- Où, au final, d'un côté, il y a la fermeté liée à l'éducation et tout.
- Mais il y a aussi la possibilité d'offrir des solutions alternatives.
- C'est-à-dire qu'à la fois, on se fait respecter parce qu'on est dans l'ordre juste.
- Et à la fois, je vous dis, si vous prenez tous les petits villages, vous prenez les petites villes, un écran géant, les droits télé, et puis la sécurité avec les barrières et tout, et puis vous faites une bonne petite fête.
- Voilà, tout le monde est content.
- Parce qu'on est quand même...
- À la base, on est fan de foot.
- On n'est pas le fan que Paris est gagné.
- Voilà, et puis...
- Et puis, on veut faire la...
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