Retranscription des premières minutes :
- Picotis Solaire, expert en solutions photovoltaïques pour un avenir durable et Akena, la reine des vérandas et des pergolas, vous présente Sud Radio, la planète de main, Christophe Debian.
- Bonjour et bienvenue sur Sud Radio dans l'émission la planète de main dans laquelle je donne la parole aux acteurs de l'écologie positive.
- Bien sûr ceux qui proposent des solutions durables à partir de l'innovation et des nouvelles technologies.
- Alors dans la seconde partie de notre émission, nous aurons le plaisir de recevoir le docteur Jean-Christophe Charrier, médecin généraliste, expert en phytothérapie clinique et en endobiogénie, président également de l'institut d'endobiogénie médecine préventive et intégrative.
- Mais pour l'heure, nous avons l'honneur d'accueillir François Demazière qui est maire de Versailles, ancien président de la cité de l'architecture et du patrimoine, commissaire général de la biennale d'architecture.
- Et de paysages de la région Ile-de-France et qui vient de publier aux éditions Erol un ouvrage intitulé « Pour une vie belle » préfacé par l'architecte et urbaniste Christian de Porzamparc.
- Bonjour monsieur le maire, cher François Demazière.
- Alors l'urbanisation croissante et le changement climatique nous imposent de redéfinir nos cadres de vie, surtout en ville.
- A cet effet, en écrivant ce livre, vous avez repensé la ville en définissant la beauté urbaine comme boussole de l'action municipale.
- Et cet ouvrage est véritablement une boîte à idées éclairante à l'usage de tous les élus et de l'écosystème de l'urbanisme et de l'aménagement du paysage.
- Alors cher François Demazière, en votre qualité de maire de Versailles, avec ce livre, vous avez défini 10 axes concrets visant à faire de l'esthétique urbaine une priorité démocratique et sociale.
- Comment l'entendez-vous précisément ? Eh bien écoutez, je crois qu'on est en train de vivre un changement de paradigme de l'approche de la ville.
- Quand j'étais à la Cité de l'architecture et du patrimoine, c'est-à-dire entre les années 2004 et 2012, c'était véritablement la prise de conscience qu'on ne pouvait pas penser la ville aujourd'hui comme on l'a pensé pendant notamment le XXème siècle.
- Parce qu'il y avait la préoccupation environnementale.
- Personne ne peut nier qu'il y a un risque réel au réchauffement climatique.
- Et là, on en voit les conséquences parfois dramatiques dans les éléments climatiques qui peuvent intervenir.
- Et cela veut dire qu'on va imaginer une ville qui est différente de celle du XXème siècle, où au fond on était au contraire dans un optimisme assez béat, il faut bien dire, où le béton permettait de construire la même chose dans toutes les parties du monde, et on avait peut-être un peu négligé cette dimension de la proximité des matériaux naturels qui existent dans telle ou telle région, et on avait peut-être un peu négligé cette dimension de la proximité des matériaux naturels qui existent dans telle ou telle région, qui n'existent pas dans d'autres régions.
- Et tout ceci amène à penser différemment les bâtiments et aussi la présence de la nature.
- Parce que ça aussi, c'est un élément fondamental de ces dernières années, c'est la revalorisation notamment du métier d'ailleurs de paysagiste, qui est tout un symbole.
- C'est qu'aujourd'hui, quand on pense la ville, on en pense une forme d'équilibre entre le construit et la nature.
- Et c'est ça qui m'a amené à ces réflexions, puisque en plus j'ai la chance d'être maire depuis 17 ans d'une ville d'histoire, d'une ville qui incarne beaucoup de choses, rien que par son nom, parce que c'est une qualité de vie, parce que c'est aussi, je dirais, une tradition culturelle française que véhicule le nom de Versailles.
- Et dire que cette ville avait été pensée au départ, au XVIIe siècle, car c'est une ville nouvelle du XVIIe siècle, par André Le Nôtre.
- Et Le Nôtre, au fond, c'était un paysagiste.
- Et il reste profondément ça dans l'ADN.
- Et je dis que cette ville, elle peut être intéressante dans la réflexion.
- Alors justement, les réflexions et solutions plutôt réalistes que vous partagez dans votre livre, sont-elles, selon vous, aisément applicables à l'échelon local ? Alors oui, je pense qu'aujourd'hui, il y a des solutions et j'en donne quelques...
- Voilà, c'est des idées. Et ce livre, vous verrez, ceux qui auront le courage de le lire, il y a beaucoup...
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