Retranscription des premières minutes :
- « Sud Radio, la culture dans tous ses états, André Bercoff, Céline Alonso. » « C'est une langue belle, avec des mots superbes, qui porte son histoire à travers ses accents, où l'on sent la musique et le parfum des airs, le fromage de chair et le pain de... » « Eh oui, notre langue est belle, elle est même très belle, André Bercoff, mais depuis plusieurs décennies. Eh bien, une offensive générale a été lancée contre elle. Nous allons en parler dans un instant sur Sud Radio, avec l'essayiste et docteur en philosophie, Samy Biazini, qui publie l'encyclopédie des euphémismes contemporains et autres manipulations militantes de la langue, André, et ceux aux éditions du Serre. » « Et quelle est l'ombre, et quelle est l'ombre, et pas la moindre, qui plane heureusement sur ce livre ? C'est évidemment George Orwell. George Orwell, l'inventeur de la novlangue. Celui qui a dit, et c'est pas lui qui a dit, c'est Jean Polan. Jean Polan, autre qu'on ne connaît plus aujourd'hui, qui est au purgatoire, qui était l'un des anges gardiens de chez Gallimard, et qui a dit « Nous sommes dans une époque, il l'a dit il y a 50 ans, où les mots ont changé de sens et les sens de mots. » « Par qui ? Par tous ces fabricants. Et ces fabricants, ils vous en parlaient très très bien avec ce collectif de 41 intellectuels que vous avez réunis, Samy Biazini, pour cette encyclopédie des euphémismes contemporains paru aux éditions du Serre. » « Ils ont été transformés, comme par hasard, de les genrer et de les trahir. » Donc, il y est avec Assis, Fergan Aziari, Chantal Delson, Caroline Goldman, Pierre-André Taguieff, et puis beaucoup d'autres.
- Cette encyclopédie, eh bien, elle fait le bilan.
- Elle fait le bilan de quelque chose qui est quand même très grave.
- Parce que vous disiez très bien qu'il y a la parole des armes, mais il y a les armes de la parole.
- Et quand cette parole devient armée, devient déformée, devient effectivement utilisée et manipulée pour une politique et une idéologie précises, ça donne les ravages que l'on sait, notamment le woke, notamment beaucoup d'autres choses, Céline, et on va en parler.
- Eh oui, on va en parler. Alors, pourquoi et depuis quand la langue est-elle devenue un champ de bataille idéologique, André Bercoff ? Comment comprendre les termes du débat et leurs enjeux ? Où va le monde occidental et pourquoi ? » « Est-il si fragile face à ces évolutions ? » Eh bien, réponse dans un instant sur Sud Radio avec Samy Biazoni.
- Sud Radio, la culture dans tous ses états. André Bercoff, Céline Alonso.
- « What if there was no niggas, only masterteachers ? I stay woke.
- What if there was no niggas, only masterteachers ? I stay woke.
- What if there was no niggas, only masterteachers ? I stay woke. » Eh oui, « I stay woke, masterteach, je suis woke », cette chanson de la diva américaine Erika Badou.
- André a popularisé cette formule et ce, en 2008.
- Eh oui, ce n'est pas d'hier.
- Eh oui, et vous, André Bercoff, vous êtes quoi ? « Ah, moi, je suis complètement woke. Moi, je mange woke, je dors woke, je rêve woke, je cauchemarde woke.
- Et d'ailleurs, je vais vous dire, je vais vous le dire très franchement, on ne se voit pas.
- Moi, je suis un cèdre du Liban.
- Et si on me refuse ma qualité d'arbre, c'est que vous êtes raciste, que vous êtes discriminatoire et que vous n'aimez pas le genre. » Voilà. Continuez, Céline, et vous parlez d'un cèdre.
- Eh oui, bonjour, cher cèdre.
- Alors, le hawkisme, la novlangue, eh bien, nous allons en parler avec Samy Biazoni.
- Vous, merci d'être avec nous sur Sud Radio.
- Alors, vous publiez l'encyclopédie des euphémismes contemporains et autres manipulations militantes aux éditions du CERF.
- Un livre dans lequel, eh bien, 41 intellectuels prennent la pub, donc, pour déconstruire ce que le politiquement correct a imposé dans le débat public.
- Pourquoi ce livre ? Parce qu'il y avait, me semblait-il, une forme de nécessité.
- Puis parce que j'avais entamé le travail avec mon...
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