Retranscription des premières minutes :
- TerreDeFrance.fr, le premier site d'articles français et patriotes présente La culture dans tous ses états, André Bercoff, Céline Alonso Je serai toujours pour la liberté de la presse, toujours.
- Après, on peut s'interroger sur des méthodes, sur des cibles, toujours les mêmes cibles, toujours les mêmes méthodes, d'être très à charge.
- Est-ce que ça sert l'information ? Rachida Dati, ministre de la Culture, André Bercoff, qui déclarait effectivement être pour la liberté de la presse, toujours pour la liberté de la presse.
- C'était le 17 juin dernier sur CNews, mais aujourd'hui, certains titres de presse n'échappent pas à la censure, André.
- Non mais vous savez, on censure toujours au nom de la liberté, toujours.
- C'est-à-dire, moi je suis pour la liberté, mais là, attention, attention, les bornes sont franchies.
- Et quand les bornes sont franchies, disait le sapeur Camembert, il n'y a plus de limite.
- Voilà, donc c'est pas bien, on défend la liberté.
- Mais, alors...
- Vous savez, c'est pas nouveau.
- Ce qui se passe actuellement avec La Furia, on va en parler avec Laurent Bertone et Marceau.
- Ce qui se passe, quand même, il y a toujours eu ça, le combat, la censure, la liberté, hein, de Big Gutenberg.
- Et bien avant Gutenberg, d'ailleurs, ça existait déjà.
- Moi, je me rappelle, en tout cas, vous voyez, ça ne me rajeunit pas, mais je me rappelle de Harakiri Hebdo, en 70, quand De Gaulle est mort.
- Ils avaient fait une couverture baltragique à Colombais, un mort.
- Eh bien, c'était...
- Il y avait eu un incendie à Saint-Laurent-du-Pont, dans une discothèque de Saint-Laurent-du-Pont, et il y avait eu beaucoup de morts, et ils ont fait ça.
- Eh bien, ça a été...
- C'était juste mort du général De Gaulle.
- Et interdiction, c'est pour ça que c'est devenu Charlie Hebdo.
- Après, ils ont été obligés de changer de titre.
- Mais entre-temps, je me rappelle de L'Express, je me rappelle...
- Il y a eu une période extraordinaire, c'est-à-dire que le pouvoir, il supporte très, très, très mal, en fait, même dans les pouvoirs démocratiques, évidemment.
- Alors, on me dit, oui, mais c'est pas la Corée du Nord, c'est pas l'Union soviétique, c'est pas la Chine.
- Certes, certes.
- Mais est-ce qu'on doit vivre dans un régime où les dictatures, c'est ferme ta gueule, et la démocratie, c'est cause toujours ? C'est un peu compliqué, c'est un drôle de...
- Vraiment de...
- De dilemme, et un faux dilemme.
- Donc, la liberté, c'est un sport de combat, il faut le savoir.
- Et là, on va en parler, par exemple, La Furia, revue satirique trimestrielle, remarquable, je dois dire, qui est... Ça fait quatre... Ça fait combien ? Trois ans, André.
- Trois ans, oui.
- Tant que la revue paraît, avec Papacito, avec Laurent Bertone, avec Marceau, et puis avec beaucoup d'autres collaborateurs.
- Et alors, qu'est-ce qui s'est passé ? C'est quand même intéressant de rappeler qu'en mars dernier, voilà, SOS Racisme a écrit un courrier appelant l'ensemble des distributeurs et éditeurs à retirer le magazine La Furia de leur point de vente.
- Bon.
- Sous prétexte que... Mais c'est intéressant.
- C'est-à-dire que, déjà, on peut se poser la question.
- Est-ce que c'est... C'est quoi ? C'est la droite d'Adolf Hitler ? Il y a eu des appels au meurtre ? Il y a eu des appels à la haine ? Non.
- Il y a des opinions différentes.
- Ah bon, une opinion différente, eh bien, c'est pas possible.
- Donc, R+, SOS Homophobie, Proporaciste, Sexiste, LGD, Béthéphobe, etc.
- Donc, et là, je voudrais tout de suite parler à l'avocat de La Furia, Céline.
- Ses associations interpellent la CPAP, Commission paritaire des publications des agences de presse.
- Alors, on va en parler avec Kévin Dailly, et puis on va en parler de tout cela avec Gilbert Collard, qui vient de sortir un livre remarquable.
- C'est mémoire de procès.
- Et on va en parler, on va parler de la censure.
- Tout de suite, on a jusqu'à 14 heures pour vous expliquer que la censure, c'est vraiment la fiente de l'esprit qui vole.
- Eh oui, selon vous, chers auditeurs, la liberté d'expression en France est-elle aujourd'hui en danger ? Réagissez 0826 300 300 et prenez la parole en direct dans un instant sur...
Transcription générée par IA