Retranscription des premières minutes :
- « 14h-16h, Brigitte Lahaye, Sud Radio. » Bonjour à tous, nous sommes ensemble durant ces deux heures sur Sud Radio.
- La femme connaît beaucoup plus de soucis d'ordre physique et tout particulièrement en ce qui concerne sa sphère génitale.
- Alors certes, c'est elle qui est en charge de mettre au monde les enfants, mais je vous propose qu'on avance sur cette question en compagnie de Michel Oudoul.
- Et si j'ai eu envie d'aborder ce sujet, c'est parce que j'ai constaté depuis de nombreuses années que les femmes qui assumaient bien leur féminité, que ce soit parce qu'elles sont des femmes épanouies dans la maternité ou au contraire des femmes épanouies dans une vie sexuelle active, et bien généralement, elles avaient moins de problèmes de santé.
- Alors ça soulève cette grande question, quelle est la part biologique, certes non négligeable dans les problèmes physiques des femmes, et quelle est la cause psychologique ? Alors bien sûr, il y a toujours des paramètres génétiques, des accidents de vie, donc il ne faut pas prendre tout au premier degré.
- Mais peut-être que cette émission permettra à certaines femmes de se sentir mieux dans leur corps de femme.
- C'est en tout cas ce que je souhaite, et je suis sûre que c'est ce que souhaite également mon invité Michel Oudoul.
- En tout cas, je vous invite à venir nous rejoindre, et pour ça, bien sûr, vous nous appelez au 0 826 300 300.
- Bonjour Michel Oudoul.
- Bonjour Brigitte.
- Sujet délicat, être une femme, c'est évidemment avoir un corps de femme, et c'est vrai qu'un corps de femme, ce n'est pas un corps d'homme.
- Il y a des spécificités différentes dans les maladies, déjà, on peut dire ça sans choquer personne.
- Oui, il y a des pathologies, il y a des problèmes qui sont typiquement féminins, comme il y en a qui sont typiquement masculins.
- Je pense, comme vous le dites, qu'il s'agit non seulement d'un sujet délicat, mais également d'un sujet sensible.
- Oui, bien sûr.
- Parce que nous sommes dans des époques où il y a une hypersensibilité, voire plus, un certain nombre de domaines et de champs qui concernent la question des sexes, la question des différences entre les hommes et les femmes, et la question de ce qu'est la féminité et le féminin.
- En tout cas, il y a une chose qui est certaine, effectivement, c'est que quand on regarde les pathologies et les souffrances qui peuvent exister, le corps de la femme, entre guillemets, en propose une quantité beaucoup plus grande que le corps des hommes, notamment dans tout ce qui est la sphère gynécologique, effectivement.
- Alors peut-être qu'on peut y trouver plein de réponses.
- Plein d'explications.
- À partir du moment où la femme donne et porte la vie, sans doute que son système est beaucoup plus complexe, beaucoup plus riche et beaucoup plus sujet éventuellement à dysfonctionnement que le corps de l'homme, qui est plus simple dans cette réalité, cette manifestation.
- On peut aussi aller, bien sûr, dans le champ qui est celui qui, moi, m'intéresse et me passionne, qui est celui des relations entre le corps et l'esprit, et se dire que peut-être bien que le corps de la femme exprime beaucoup plus de choses, de pathologies, parce que la femme est peut-être plus émotionnelle et plus sensible, plus en prise avec ses champs émotionnels et profonds, alors que l'homme, il est, entre guillemets, un peu plus basique et simple.
- On va parler de psychologie on-off, c'est-à-dire il y va, il avance, où il fait, il agit, où il transforme par l'agir et par le faire.
- On va trouver plein de pistes qui peuvent être des pistes intéressantes, mais il y a, je crois, une racine qui est une racine centrale, qui est effectivement, qu'est-ce que c'est qu'être femme ? Quelle est la représentation que l'on a de la femme et du féminin ? Et notamment l'une de ses composantes, qui est celle du rapport à la mère.
- Oui, et moi, en préparant l'émission, j'ai déjà remarqué deux choses essentielles.
- Il y a plus de femmes qui sont dépressives que d'hommes, et c'est vraiment très net.
- Et puis, il y a quand même plus de femmes qui...
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