Retranscription des premières minutes :
- 1 million à vous dire, M. le Président, de grâce.
- Écoutez-nous, 1 million.
- Nous sommes en guerre.
- Voilà, nous sommes en guerre, nous sommes en guerre, effectivement, avec Emmanuel Macron.
- Cela fait pratiquement 5 ans depuis le Covid.
- Et puis là, encore une fois, guerre à bas bruit.
- Et puis cette pétition dont on vient de parler, cette pétition, c'est quoi ? Eh bien, Philippe de Villiers, effectivement, il a 10 jours, dans le genre du dimanche, il faisait paraître une pétition, donc, sauvons la France, exigeons un référendum sur l'immigration.
- Alors, je ne vais pas vous lire tout le texte, mais depuis 10 jours, vous avez été plus d'un million, plus d'un million à signer la pétition, ce qui n'est pas rien.
- On va en parler, on va parler d'abord de l'état des lieux, avec Nicolas Pouvron-Montier, et puis nous allons parler de, légalement, qu'est-ce qu'on peut faire, quelles sont les possibilités, avec l'avocat Pierre Gentillet.
- Mais juste un mot, le texte, un petit extrait, toujours écrit par Philippe de Villiers, bien sûr, « L'immigration n'est plus un problème parmi d'autres, c'est la question centrale, celle qui commande toutes les autres.
- Nous sommes en train de changer de peuplement, nous sommes en train de changer d'art de vivre, nous sommes en train de changer de civilisation.
- Si nous ne faisons rien, dit Philippe de Villiers, c'est la fin de la France.
- Voilà pourquoi je lance cette pétition, exiger un référendum sur l'immigration, rendez la parole au peuple, faites signer, etc., etc. » Et on rappelle, voilà, plus d'un million de signatures en 10 jours.
- Et ça continue.
- Alors, Nicolas Pouvremonti, bonjour.
- Merci d'avoir répondu à notre invitation.
- Vous êtes directeur de l'Observatoire de l'immigration et de la démographie.
- Alors, faisons un tout petit peu, peut-être, l'état des lieux.
- Parce que l'immigration, ça fait quand même des années et des années et des années qu'on en parle.
- Mais auparavant, auparavant, une petite pause.
- Et on se retrouve tout de suite avec Nicolas Pouvremonti.
- Le fait du jour.
- « Sauvons la France, exigeons un référendum sur l'immigration. » Philippe Devillers lance sa pétition.
- Un million de signatures, plus d'un million de signatures en 10 jours.
- Alors, Nicolas Pouvremonti, dites-moi, directeur de l'Observatoire, je le rappelle, de l'immigration et de la démographie.
- Au fond, c'est extraordinaire, c'est, j'allais dire, c'est le but, le diapason de tous les fantasmes, de toutes les réalités de l'immigration.
- Alors, on a...
- On a longtemps caché la poussière sous le tapis.
- On se refilait un tas de choses.
- Non, non, non, on n'en parle pas.
- Non, non, il ne faut pas en parler.
- D'autres disaient, au contraire, quand on parlait même de grands emplacements, c'était tout de suite, on était à la droite d'Adolf Hitler.
- Enfin, il y avait tous ces fantasmes.
- Donc, la réalité, c'est quoi, le réel ? Écoutez, je pense que le succès apparent de la pétition de Philippe Devilliers met le doigt sur une tension majeure.
- D'une part, les Français, l'opinion publique, la société française n'a jamais été aussi opposée à l'immigration dans son ampleur et dans ses formes contemporaines.
- Vous voyez, on a maintenant un sondage par mois sur le sujet.
- On a toujours entre deux tiers et les trois quarts des sondés qui estiment que les niveaux d'immigration reçus en France sont trop élevés, d'une part.
- Et d'autre part, il n'y a jamais eu autant d'immigration en France qu'aujourd'hui.
- Et ça, c'est le cas, quels que soient les indicateurs qu'on prend en ce temps.
- Alors, juste un mot.
- L'immigration en France d'aujourd'hui, c'est combien ? C'est quoi ? Et qui vient ? Clandestin, illégaux, illégaux ? Expliquez-nous un peu. Vous avez des chiffres aussi.
- Non, non, bien sûr.
- En fait, l'immigration, c'est une conjonction de plusieurs canaux parallèles.
- Donc, on n'a pas un seul chiffre officiel de l'immigration.
- C'est ce qui fait parfois toute la difficulté.
- Et puis aussi, un peu le jeu d'enfumage sur les statistiques.
- Quels que soient les indicateurs qu'on prend, si on prend les principaux, nous en sommes à des niveaux historiques.
- Si on prend, par exemple, l'indicateur classique de l'immigration légale, qui est le nombre de premiers titres de séjour qu'on accorde...
Transcription générée par IA