Retranscription des premières minutes :
- Sud Radio, faut que ça change, Anthony Martin-Smith.
- Vous êtes bien sur Sud Radio en ce samedi 12 juillet 2025.
- Merci d'être aussi nombreuses et nombreux chaque semaine à nous écouter un peu plus, à nous suivre sur les réseaux sociaux et puis à nous écrire, nous partager vos histoires, vos témoignages, sachez qu'on les lit.
- Et puis, quand on peut, on vous passe à l'antenne.
- Je participe à sudradio.fr pour venir participer dans l'émission.
- Allez, les changements à la une avec Mathéo Lambleau.
- Agissons ensemble pour une société plus juste.
- L'association APF France Handicap présente Sud Radio, les changements à la une.
- En ce samedi 12 juillet 2025, les changements à la une.
- Mathéo Lambleau avec un taux d'emploi des personnes en situation de handicap en 2024 en hausse surprenante.
- Oui Anthony, on n'avait jamais vu ça et c'est encourageant.
- Le taux d'emploi des personnes en situation de handicap a grimpé à 5,93% en 2024.
- C'est mieux qu'en 2023 où on était à 5,66%.
- Mais on reste encore un peu en dessous du seuil légal des 6% fixé par la loi de 2005.
- Comme chaque année, c'est la fonction publique territoriale qui monte l'exemple.
- Elle est la seule à dépasser les 6%.
- Le Fonds pour l'insertion des personnes handicapées dans la fonction publique vise d'ailleurs cet objectif, atteindre ces 6% dans tous les versants de la fonction publique d'ici 2030.
- Mathéo, il s'est passé quoi ? Dans cette commission mixte paritaire où visiblement, on ne veut pas entendre parler, plus entendre parler pour l'instant en tout cas, des pôles d'appui à la scolarité.
- Oui Anthony, nous avons assisté à un petit coup d'arrêt pour l'école inclusive.
- Le 5 mai dernier, les députés avaient voté une proposition de loi pour mieux inclure les élèves en situation de handicap.
- Avec une mesure phare, la généralisation des pôles d'appui à la scolarité les passe.
- Mais le 1er juillet, la commission mixte paritaire, qui réunit députés et sénateurs, n'a pas trouvé d'accord.
- Le texte est donc rejeté.
- Pourtant, ce n'est pas suicide de l'espoir.
- Composé d'un personnel de l'éducation nationale et d'un éducateur, ils sont chargés d'évaluer les besoins des élèves et de proposer des solutions concrètes.
- Des expérimentations qui ont été jugées prometteuses par la ministre déléguée au handicap, Charlotte Parmentier-Lecocq.
- Elles avaient été lancées à la rentrée 2024 dans 4 départements, Lenne, la Côte d'Or, L'Or-et-Loire et le Var.
- L'objectif initial était clair, étendre ce dispositif à tout le pays d'ici 2026.
- Mais avec ce rejet parlementaire, l'avenir de cette réforme reste incertain.
- Charlotte Parmentier-Lecocq, qui était justement mon invitée il y a deux semaines et qui avait l'air assez confiante sur cette généralisation des pôles d'appui à la scolarité.
- Donc, juste après cette petite courte pause sur Sud Radio, vous ne bougez pas.
- Sud Radio, faut que ça change, Anthony Martin-Smith.
- Mon invité du jour, Juliette Méadel, bonjour à vous.
- Vous êtes ministre de la Ville.
- Vous avez déclaré le 6 janvier dernier chez mon confrère Jean-Jacques Bourdin, ici même à ce micro, que si je dois être la ministre des ascenseurs qui marche, je serai la ministre des ascenseurs qui marche.
- Est-ce que vous êtes la ministre des ascenseurs qui marche aujourd'hui ? Oui, parce que les choses bougent, les choses évoluent.
- Alors, je ne le fais pas toute seule.
- Rapprochez-vous un peu du micro, peut-être ? J'ai décidé de m'occuper de cette question des ascenseurs parce que j'ai eu beaucoup de témoignages.
- Première semaine de mandat de locataires, d'habitants dans les quartiers politiques de la ville qui me disaient « mais ce n'est pas possible, notre ascenseur, quand on ne peut pas se déplacer, quand on a un certain âge, qu'on n'est pas mobile, ou une femme enceinte, ou une personne en situation de handicap dont l'ascenseur est en panne depuis plus de trois semaines, c'est des situations insupportables. » Donc, certains bailleurs sociaux font des choses formidables, ils mettent en place des systèmes de portage, il y a des collectifs dédiés, le collectif Plus Sans Ascenseur en Seine-Saint-Denis, et l'enjeu, c'est comment on peut faire pour réparer le plus vite possible avec toute une série de mesures, dont notamment le plan ascenseur que j'ai lancé...
Transcription générée par IA