Retranscription des premières minutes :
- Sud Radio, faut que ça change, Anthony Martin-Smith.
- Eh oui, faut que ça change sur Sud Radio, chaque semaine à 20h30.
- En ce samedi 26 mai 2025, mon invité, Sylvain Nivard.
- Vous êtes président de l'association Valentin A.U.I.
- qui accompagne les personnes déficientes visuelles, mâles et non-voyantes dans leur autonomie, dans l'accessibilité, dans leur vie quotidienne.
- Vous êtes également vice-président de la Confédération pour la promotion sociale des aveugles et amblyopes de France.
- Bonsoir à vous.
- Oui, bonsoir Anthony.
- Merci d'être là.
- Et puis à mes côtés, encore vous.
- Eh oui, je m'accruste.
- Emmanuel Dalseco, bonsoir à vous.
- Bonsoir.
- Merci d'être là.
- Cette émission, elle va porter sur la déficience visuelle et la déficience sensorielle.
- Et vous allez voir aussi, à la fin, une semaine après ce festival de Cannes, les associations sont plutôt mécontentes.
- Vous verrez pourquoi.
- Sud Radio, faut que ça change.
- Il est arrivé.
- Anthony Martin-Smith.
- Il est arrivé.
- Et puis, bonsoir à vous, Thomas Sauret.
- Vous êtes à distance sur Zoom.
- Bonjour.
- Bonsoir.
- Vous êtes président de l'association Unanime.
- Désolé, je vous ai oublié en propos introductif.
- Alors, justement, je parlais du festival de Cannes, messieurs.
- Vous, vous êtes tous les deux présidents, respectivement, d'une association pour déficience visuelle, l'association Valentin A8, je précise, parce qu'il y a beaucoup de gens qui ont du mal à le prononcer.
- Déjà, qui était Valentin A8, Sylvain Nivard ? Oui, c'était Valentin A8.
- Oui, c'était Valentin A8.
- Ah, Valentin A8, c'était un grand monsieur, un pionnier, une des premières personnes à s'occuper du sort des aveugles et des malvoyants.
- On est en 1780.
- Et il a été touché par le fait que les aveugles étaient réduits à la mendicité, en particulier les enfants.
- Et donc, il a fait en sorte, en particulier en allant voir Louis XVI, pour créer une école pour permettre aux enfants aveugles et malvoyants d'apprendre à lire, à compter et à écrire.
- Influencé, d'ailleurs, par l'abbé de l'épée, qui avait fait, quelques années avant, la même chose pour les enfants sourds.
- Et vous, Thomas Sauret, vous êtes président d'Unanime, je le disais.
- Vous travaillez particulièrement sur les sujets.
- Alors là, on n'entend pas assez parler, je pense, de mon point de vue, en tout cas, de la surdicécité.
- Oui, tout à fait. Bonjour.
- Effectivement, je suis moi-même touché par la surdicécité, qui est, en fait, une combinaison d'une déficience auditive et d'une déficience visuelle.
- Oui, et ça, c'est une grande particularité.
- Enfin, c'est une grande particularité.
- C'est une particularité, en tout cas, qui demande beaucoup, je présume, d'adaptation, puisque la déficience visuelle, en tant que telle, déjà, ça demande du boulot.
- Mais alors, si en plus, on doit rajouter la déficience auditive, qu'on complète avec la déficience visuelle, j'imagine que là, il y a quand même beaucoup de sujets, Thomas Sauret.
- Oui.
- Oui, tout à fait. C'était la raison pour laquelle il y a eu une reconnaissance par la France en 2021 de la surdicécité comme handicap à part entière.
- Il y a eu la mission ministérielle où j'ai remis, avec mes collègues, un rapport à la ministre il y a un mois à peu près.
- Et effectivement, comme vous dites, la surdicécité, elle est caractérisée par l'absence de compensation d'assance par un autre.
- Vous êtes dans un angle mort, finalement.
- Oui.
- Des considérations, des politiques.
- Des politiques publiques et des politiques de compensation.
- Parce que finalement, vous vous traitez de pathologies qui sont voisines et en même temps qui, quand elles se cumulent, créent d'autant plus de difficultés au quotidien.
- Oui.
- Oui, et puis surtout, il y en a beaucoup, parce que c'est un peu la France, peut-être, d'obstacles juridiques.
- Et donc, moi, j'ai participé notamment à la création du forfait surdicécité, puisque avant...
- Alors, c'est quoi ce forfait surdicécité, pardon ? C'est la fameuse PCH, donc les prestations de compensation des handicaps, qui sont en fait des prestations d'AC par l'Écosse et les départements autos, qui visent, entre guillemets, à compenser, comment dire, l'handicap.
- Et donc, il y a des forfaits pour l'aide humaine.
- Et avant 2023, il y avait le forfait surdicécité et le forfait surdicécité.
- Oui, qui était distinct.
- Donc ça, c'est une aide mensuelle qui est perçue par...
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