Retranscription des premières minutes :
- Sud Radio, faut que ça change, Anthony Martin Smith.
- Bonsoir à vous sur Sud Radio, merci d'être là, aussi nombreux et de nombreux chaque semaine.
- Merci si vous nous rejoignez et si vous nous suivez sur les réseaux sociaux, sur sudradio.fr et sur l'application de Sud Radio.
- A mes côtés pour cette émission, Emmanuel Dalseco, bonsoir un beau.
- Bonsoir.
- Ce soir on va parler d'autisme et nos invités justement, Étienne Pau, bonsoir.
- Bonsoir.
- Vous êtes déléguée interministérielle en charge de la stratégie des troubles du neurodéveloppement et donc fait partie de l'autisme, comme je le disais, c'est notre thème de ce soir.
- Et aussi à vos côtés, Olivia Catan, bonsoir.
- Bonsoir.
- Vous êtes présidente fondatrice de SOS Autisme France.
- Vous avez aussi écrit un livre, à paraître aux éditions Les Impliqués.
- Merci Emmanuel Dalseco.
- Le sens de nos vies qui retrace votre parcours de femme.
- De maman avec votre jeune garçon.
- Alors jeune garçon qui a 19 ans néanmoins, Ruben, qui lui-même est atteint porteur d'autisme.
- Comment on dit ? On va dire porteur.
- Porteur d'autisme.
- Eh bien, Sud Radio, faut que ça change.
- Sud Radio, faut que ça change.
- Anthony Martin-Smith.
- Emmanuel Dalseco, je le disais, on parle d'autisme ce soir et on revient sur le livre d'Olivia Catan.
- Le sens de nos vies.
- Il sort le 28 mai.
- Couré en librairie pour lire cette pépite que moi-même j'ai dévorée en une après-midi jusqu'à 1h du matin.
- J'étais à côté de ma fille et à chaque fois je lui disais, non mais c'est dingue ce qui lui arrive, c'est dingue.
- Enfin, c'était que des rebondissements.
- Une saga familiale qui commence il y a très longtemps.
- Et puis, des choses pas toujours roses parce que finalement votre parcours peut paraître assez sombre.
- Vous avez connu la violence des hommes.
- Vous avez connu la maladie psychique de vos proches.
- Vous avez connu parfois le désamour de votre famille.
- Et puis, l'arrivée de Ruben, cet enfant autiste qui a un peu bouleversé votre vie et amplifié vos combats.
- Et en fait, malgré tout, puisque c'est quand même des évocations assez sombres, je trouve que ce livre est lumineux.
- Parce qu'à chaque fois, vous trouvez la force de survivre parfois.
- Je crois que c'est la capacité des femmes, de toute façon, à se retrouver.
- Après chaque épreuve.
- C'est pour ça que je suis aussi féministe et que j'avais créé aussi l'association Parole de Femmes.
- Parce que finalement, Parole de Femmes et SOS Autisme se rejoignent.
- Ce sont toujours, le plus souvent en tout cas, les mamans qui s'occupent de leurs enfants en situation de handicap.
- Et donc, évidemment, on traverse des épreuves, mais on arrive à se relever.
- On fait part de résilience, on fait preuve de résilience.
- Parce qu'on est au front tout le temps, on est débattante.
- Et donc, malgré les épreuves, on arrive à s'en sortir.
- Pour porter, tout d'abord, aussi nos enfants.
- Parce que c'est vraiment devenu notre survie.
- Donc, ce livre, pour moi, est en effet très important.
- Parce que c'est un livre, c'est l'histoire de ma vie.
- Alors, je dis que c'est un roman, mais il y a beaucoup de moi dans ce roman.
- C'est un roman autobiographique.
- Mais j'avais envie de parler, justement, parce que c'est mon parcours, mais c'est aussi le parcours des femmes.
- C'est une femme ordinaire.
- C'est un livre universel.
- Parce qu'on peut se retrouver dans ce livre, au niveau des violences, au niveau de la famille, de ce qu'on traverse, en fait, dans toute une vie.
- Avec aussi l'amour, parce qu'il y a beaucoup d'amour aussi dans ce livre.
- Mais je ne voulais pas être sombre, parce que ce n'est pas mon caractère ni mon tempérament.
- Beaucoup d'amour et beaucoup de courage aussi.
- Parce que vous avez, vous racontez dans ce livre, à quel point, en France, vous étiez dans la déshérence médicale pour poser un diagnostic sur ce qui arrivait à votre fils.
- Sans savoir, vous.
- Ce que c'était.
- Et finalement, vous traversez presque l'Europe pour aller en Israël.
- Disons que moi, le handicap est entré dans ma vie très tôt, puisque mon frère est déjà handicapé.
- Donc, on disait à l'époque, psychotique.
- Il s'est fait diagnostiquer à 45...
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