Retranscription des premières minutes :
- Sud Radio, les vraies voix qui font bouger la France, les vraies voix responsables.
- Et les vraies voix responsables ce soir, c'était la finale du trophée Be a Boss en partenariat avec Sud Radio qui distingue chaque année les projets entrepreneuriaux les plus prometteurs portés par des femmes.
- Ça s'est déroulé le 25 septembre dernier. Trois lauréates ont été mises à l'honneur par leurs talents et leurs forces et leurs idées, Philippe.
- Oui, et ce soir, nous recevons Laurent Zagaroli qu'on connaît bien, fondateur de Be a Boss.
- Et quelle bonne idée, bonsoir.
- Et c'est belle, on va en parler de toute façon de cette année de Be a Boss.
- Et Stéphanie Edmond-Mariette, présidente de SEM Habitat Durable qui fait partie des trois lauréates de cette année. Bonsoir.
- Bonsoir Philippe.
- Et on vous souhaite la bienvenue, on est ensemble jusqu'à 20h.
- Les vraies voix Sud Radio.
- Donc Laurent Zagaroli qui est avec nous, le 25 septembre dernier, cette remise de trophée de ces lauréates, on va en parler, mais moi j'aime aussi parler de toutes celles que vous avez rencontrées dans ce tour que vous avez fait à travers la France avec des idées formidables et on se dit que l'entrepreneuriat féminin, finalement, prend une dimension assez grande.
- Oui, on a effectivement clôturé notre roadshow national jeudi dernier après huit étapes dans huit régions.
- Et c'est vrai que depuis février, première étape à Bordeaux, on a rencontré cette année, on a eu un peu plus de 800 candidatures.
- C'est énorme.
- On en a sélectionné 61 qui ont pitché dans chacune des régions.
- Et puis on avait 16 finalistes à Paris jeudi dernier qui ont abouti aux trois lauréates que vous allez découvrir pour l'une d'entre elles dans quelques instants.
- Ça a été difficile, j'imagine, encore une fois ? C'est de plus en plus difficile. C'est difficile dans les régions.
- Et puis quand on arrive à Paris, c'est très difficile pour les membres du jury parce qu'on a des projets qui sont incroyables.
- Vous le verrez, je pense, dans quelques instants.
- Et on a des pitches qui sont d'une qualité incroyable également.
- Et puis une diversité.
- Une diversité de projets.
- Maintenant, on en a sur tous les secteurs d'activité.
- Ça, c'est vraiment super.
- Et comment est née BioBoss ? Rappelez-nous-le.
- C'était la onzième édition.
- Ça fait dix ans.
- En fait, j'avais créé, moi, il y a dix ans, un média qui s'appelait Digital Business News.
- On mettait à l'honneur des startups tous les jours.
- Et on a commencé à créer des événements pour mettre en relation des startups avec des investisseurs ou avec des grands groupes.
- Et au bout de trois événements, je me suis dit, ce n'est pas possible.
- J'ai vu zéro femme venir présenter un projet.
- Il faut créer un événement pour pousser les femmes à entreprendre.
- Et de là est venue l'idée de créer BioBoss.
- Est-ce qu'elles sont aujourd'hui plus actives ? Parce que généralement, les femmes entrepreneurs, elles ont tendance à s'oublier, à se mettre un petit peu en retrait, plutôt que les hommes qui ont une facilité à se mettre en avant.
- Est-ce qu'on sent quand même qu'elles se déploient aujourd'hui ? Alors, c'est vrai qu'elles se mettent peut-être un peu plus en retrait que les hommes.
- Mais malgré tout.
- Je trouve qu'aujourd'hui, il y a maintenant beaucoup, beaucoup de structures qui accompagnent les entrepreneurs d'une manière générale et les entrepreneurs en particulier.
- D'ailleurs, toi, tu fais partie du réseau Les Premières qui n'accompagne que les femmes.
- Je pense que le terrain, le terreau entrepreneurial, il est beaucoup mieux depuis quelques années.
- Et puis, il y a beaucoup d'initiatives comme la nôtre qui les incitent à se mettre en avant, à répondre oui quand on les sollicite, à déposer des dossiers de candidature à droite à gauche, à intervenir à l'événement de BPI France, etc.
- Stéphanie, pardon, je vais juste poser une question à Stéphanie Edmond-Mariette.
- Quand j'ai dit que je disais que c'était difficile de se mettre en avant, je vous ai vu hocher la tête.
- Elle a deux idées.
- Ça rappelle un film avec Louis de Funès.
- C'est compliqué pour une femme, en fait, aujourd'hui.
- Effectivement, on a certains freins à l'entrepreneuriat...
Transcription générée par IA