Retranscription des premières minutes :
- Sud Radio, 19h-20h, les vraies voix de l'emploi.
- Les vraies voix de l'emploi avec un métier qu'on aime beaucoup, les pharmaciens et les pharmaciennes bien entendu, puisque visiblement elles sont en majorité en France.
- Avec nos invités ce soir, Hervé Jouffre qui est avec nous, président de IGI, 31 groupements de pharmacie et de parapharmacie, et vice-président de FEDERGI qui est un syndicat qui ressemble les groupements des enseignements de pharmacie.
- Vous savez, tous les invités qu'on a, ils ont toujours des trucs à rallonge, c'est dingue.
- Stéphane Solinsky est avec nous, directeur général du groupement pharmacie Lafayette, et Cyril Tétard, pharmacien à Villeneuve-Dasque, vous avez vu cette fois-ci, on est bien, et président de Pharmacial, groupement d'achat pharmaceutique.
- Un petit mot sur ce métier de vocation.
- A la base, on a l'impression que les choses se perdent un petit peu, c'est comme les médecins.
- Il y a un rôle social chez les pharmaciens ? Ah oui, il y a un rôle social.
- Hervé Jouve ? Je ne crois pas qu'il y ait une perte de vocation, parce que c'est quand même des études longues.
- S'il y a moins d'officines, c'est qu'il y a moins de pharmaciens, dans l'absolu.
- Oui et non.
- C'est-à-dire que, oui, parce que les pharmaciens choisissent peut-être d'aller dans des zones un peu comme les médecins.
- Vous savez, le numérosclusus permet aujourd'hui de pouvoir s'assurer du maillage.
- Mais par définition, vous essayez d'aller dans une zone où il y a une population plus importante, et sur laquelle votre chiffre d'affaires, ou en tout cas la fréquentation, votre pharmacie va être aussi plus importante.
- Ce n'est pas le même genre de vocation que j'évoquais, en fait.
- Là, on est plutôt sur la vocation du chiffre d'affaires plutôt que du...
- Mais parce que le chiffre d'affaires permet aussi de faire vivre la pharmacie, d'embaucher du personnel, et donc de pouvoir mener à bien toutes les missions.
- C'est sûr que dans certaines zones, avec des petites pharmacies, quand vous êtes seul ou à deux, c'est extrêmement difficile de tout faire.
- Alors j'avais une question, moi, sur le rôle du pharmacien aujourd'hui.
- Bon, c'est des études, comme vous l'avez dit, qui sont longues, proches des prédictions.
- De médecine, et je trouve que le rôle du pharmacien n'est pas forcément valorisé à la hauteur du niveau des études.
- Il est parfois un peu cantonné au rôle de distributeur.
- Mais est-ce qu'on ne pourrait pas renforcer justement ce rôle, notamment pour les soins un peu qui en comblent les généralistes ? Alors, c'est tout à fait le cas.
- Moi, je suis dans cette profession depuis 12 ans.
- J'ai pris la tête de ce groupe il y a 12 ans.
- Effectivement, j'ai senti un complexe.
- Il y avait un complexe entre le pharmacien et le médecin généraliste.
- Aujourd'hui, en fait, c'est en train de s'inverser.
- Le Covid a changé des choses.
- Alors, le Covid a changé les choses.
- D'abord, on a donné beaucoup plus de responsabilités aux pharmaciens.
- Il a été essentiel pendant la pandémie.
- Je vous rappelle qu'il a distribué les masques.
- Il a fait des tests antigéniques.
- Il a fait de la vaccination.
- Il ne s'est jamais défilé.
- Il a toujours été là quand il fallait, avec des horaires d'ouverture, un travail de dingue, des gens, en plus, pas toujours très agréables.
- Mais on peut le comprendre à ce moment-là.
- Ils ont fait un boulot remarquable.
- Mais depuis la pandémie, effectivement, leur champ s'est élargi.
- Et ils deviennent, ils sont en train de devenir les premiers relais de santé des villes, des campagnes, des quartiers.
- Mais est-ce qu'il ne pourrait pas, justement, pour les prescriptions, vous savez, qu'on renouvelle, parfois, on est obligé d'aller voir son médecin, on se demande pourquoi.
- Est-ce que le pharmacien, justement, avec son niveau, ne pourrait pas, justement, se substituer à ce rôle ? C'est ce qui va se passer.
- Regardez, il ne pouvait pas vacciner.
- Aujourd'hui, il vaccine sur tous les rappels.
- Il ne pouvait pas prescrire.
- Il arrive aujourd'hui à prescrire.
- Il ne pouvait pas faire de tests.
- Aujourd'hui, il teste cystite, angine.
- Aujourd'hui, il ne peut pas.
- Certaines zones où il y a un déficit de médecins aujourd'hui, via des arbres...
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