Retranscription des premières minutes :
- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin.
- Christian est en onglette. Bonjour, Christian. Bonjour.
- Merci d'être avec nous. Avec plaisir.
- Comment avez-vous reçu, si je puis dire, les propos de Jérôme Gage à l'encontre de Jean-Luc Mélenchon ? Salopard d'antisémiste, t'il dit.
- Ouais, ouais. Ben là, on est au summum, là, non ? Je trouve que, franchement, déjà, quand on est homme public, je trouve que ça commence à bien faire, toutes ces insultes qui se font entre politiques. Un petit peu de respect pour les gens qui les écoutent.
- Comment voulez-vous qu'on puisse avoir des confiances dans ces gens-là, que ce soit Mélenchon et les autres ? Et puis cette histoire d'antisémite, ça commence à bien faire, quoi. Je veux dire, c'est servi à toutes les sauces.
- Comment on doit prendre ça ? Ben moi, je trouve que c'est abominable. Moi, je suis pas d'accord.
- Il faut trouver des sanctions pour les gens qui ont des insultes. Il faut trouver des sanctions pour les gens qui profitent, par exemple, aujourd'hui, de toute manipulation politique dans les autres pays, en plus. Parce que, bon, c'est vrai que rien ne fait à penser que Mélenchon cherche, vous le savez comme moi, cherche...
- du clientélisme, va dans tous les sens. L'autre, il veut se séparer de Mélenchon parce que, maintenant, là, il prend un peu peur.
- Il commence à traiter les gens de salopards d'antisémite. Ben je sais pas où est-ce qu'on va. Comment peut-on, aujourd'hui... Vous comprenez ce que je veux dire ? Oui, non, mais je comprends, Christian. Je comprends.
- Il y a 70 ans, j'écoutais la politique. Et il n'y a pas longtemps, on regardait un débat de... Vous l'avez sûrement vu comme moi, je sais plus sur quelle chaîne c'était, de François Mitterrand et Chirac, n'est-ce pas ? Oui. Malgré qu'ils étaient divisés, il y avait une politesse, une instruction. C'était des gens posés. Après, à nous, Français, de donner notre avis.
- Mais c'est pas en insultant des gens. Aujourd'hui, avec tout ce qui se passe, vous le voyez bien, on traite les gens d'assassins. Dans quel monde je vis ? J'ai 70 balais.
- Je me dis dans quel monde je vis ? Comment voulez-vous ? On leur dit « Ouais, mais alors là, attention, les enfants, les tablettes, les trucs... ». Bon, écoutez, on va commencer par la politesse. On va commencer à expliquer aux gens que les gens qui sont politiques, ils appellent le respect. Et les gamins peuvent être respecturants quand les adultes commenceront à se respecter eux-mêmes. Voilà. Christian, Julien est avec nous, à Viry-Châtillon. Bonjour, Julien.
- Oui. Bonjour, Jean-Jacques. Vous comprenez Jérôme Gage ? Alors je comprends Jérôme Gage. Mais d'un autre côté, je suis comme votre auditeur précédent.
- J'en ai ras-le-bol de cette tirade de toujours insulter les gens. Antisémitisme, fachos...
- La gauche, elle est devenue abjecte, alors qu'il y a un vrai problème de fond qui n'est pas du tout pris en conséquence. Le problème de fond, selon moi, c'est qu'il y a un courant politique qui s'appelle les Frères musulmans qui fait de l'antrisme en France puissance 10 000 par les courants de l'extrême-gauche en se disant victime de l'islamophobie, etc., alors qu'ils ne représentent pas l'islam, puisque aucun pays au monde islamique ne veut d'eux, à part peut-être l'Iran.
- Et donc on voit un peu la situation. Je ne sais pas si vous avez suivi. Il y a eu la flottille de l'élection.
- Il y a eu la flottille de la liberté qui a fait un grand bruit, un grand fracas, mais il y a un autre groupe qui a voulu passer aussi pour aller à Gaza en passant par l'Égypte et qui se sont fait arrêter, qui se sont fait frapper, qui se sont fait humilier en place publique et qui conduisent. Mais elle est où, votre humanité ? Mais personne ne veut de ces mouvements-là. Ils veulent anéantir les musulmans.
- Non, mais même les frères... Vous parlez des frères musulmans, mais les frères musulmans, pas en Iran, puisque l'Iran est chiite, je le rappelle.
- Oui, oui. Et les frères musulmans sont des sunnites. Oui, oui. Oui, tout à fait. Mais ce que je veux...
Transcription générée par IA