Retranscription des premières minutes :
- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin.
- Gabriel est avec nous à Muray, à côté de Toulouse. Bonjour Gabriel.
- Bonjour.
- Bonjour. Vous avez un fils de 12 ans qui utilise les réseaux sociaux.
- Oui.
- Et vous avez décidé de lui faire passer une formation de 4 heures pour le mettre en garde. Racontez-nous.
- Alors, je suis animatrice professionnelle auprès des adolescents.
- Et donc, je faisais partie d'un dispositif à l'époque qui s'appelle les promeneurs du net.
- Et donc, qui vise à accompagner les adolescents, leurs parents et aussi les professionnels dans l'utilisation des écrans et particulièrement des réseaux sociaux et d'Internet.
- Et donc, voilà, comme je travaillais auprès des enfants à partir de classe de CM2, puisque malheureusement, les réseaux sociaux, ça commence très, très, très, très tôt.
- On parle des ados, mais ça commence bien plus tôt pour beaucoup.
- Et donc, du coup, quand mon enfant est passé en 6e et m'a demandé à avoir un téléphone portable, j'ai dit, la seule condition, ce sera de passer cette petite formation.
- Donc, qui est faite sur 4 heures, normalement sur 4 semaines dans les écoles.
- Mais là, à mon fils, on l'a fait en 2 fois.
- Alors, c'est fait de manière très luxueuse.
- Et on traite vraiment tous les sujets liés aux réseaux sociaux.
- Ça, c'est formidable.
- Votre fils utilise Snapchat et TikTok, je crois.
- Exactement.
- Alors, TikTok, c'est tout récent.
- Et je ne vous cache pas que je ne suis pas super fan.
- Oui, moi non plus.
- Pas du tout, à vrai dire.
- Moi non plus.
- Mais d'un autre côté, ils apprennent aussi plein de choses sur TikTok.
- Attention.
- Faut pas toujours.
- Il ne faut pas toujours être négatif avec les réseaux sociaux.
- Je trouve que les adultes, pardonnez-moi, je vous coupe, Gabrielle.
- Mais ce que je lis, ce que je lis, écrit par des adultes sur X ou ailleurs, ça me choque souvent beaucoup plus que ce que je vois sur TikTok.
- Je vous dis tout de suite.
- Je vous rejoins, mais je vous rejoins complètement.
- Et le problème, c'est que je crois qu'il ne faut pas faire l'autruche non plus avec nos ados.
- C'est-à-dire que moi, j'ai beaucoup de...
- Enfin, j'ai mon fils et il y a beaucoup de ses amis qui se confient à moi et qui ont les réseaux sociaux.
- Les parents ne sont pas au courant.
- Moi, ça me rend triste aussi parce que le problème, c'est qu'on ne peut pas...
- On ne peut pas comparer notre époque à la leur.
- On n'a pas les mêmes manières de communiquer et tout ça.
- Et je crois que de diaboliser tout ça, c'est mettre...
- C'est se tirer une balle dans le pied.
- Nos enfants le feront.
- Ils y ont accès très facilement.
- Ils s'y connaissent beaucoup plus que nous.
- Ils peuvent cacher des applications.
- On ne peut pas être au courant.
- Et je crois que la complicité, le dialogue sont pour moi, en tout cas, la meilleure des manières pour pouvoir...
- Mais ces formations, vous avez entièrement raison, Gabriel, et ces formations, un conseil, donner un conseil aux parents, comment les trouver ? Alors déjà, aller sur Internet et regarder.
- Alors, je ne sais pas si je peux en parler, mais les promenaires du net peuvent être un moyen de s'y approcher.
- Il y a aussi...
- Il y a aussi des e-enfances qui travaillent sur tous ces sujets.
- Et en fait, c'est tout simplement d'aborder les sujets avec nos enfants, franchement, et de parler des vrais risques.
- Alors, bien évidemment, c'est quand même important de trouver les beaux mots.
- Et voilà, il y a quand même une formation derrière, mais on peut se rapprocher de professionnels.
- Mais il ne faut pas prendre nos enfants pour des imbéciles.
- Et surtout, il faut leur expliquer les vrais risques qu'ils peuvent rencontrer sur Internet.
- Par exemple, moi, je suis désolée, mais les mauvaises rencontres, à l'adolescence, voilà, de croire qu'ils discutent avec une pichoune de 12 ans.
- Et puis, en fait, c'est Robert Routier, 80 ans ou 70, je n'en sais rien.
- J'abuse un petit peu, mais c'est vrai que je l'aborde avec humour, avec les enfants.
- Et donc, du coup, ils en rigolent, mais l'information...
Transcription générée par IA