Retranscription des premières minutes :
- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin.
- Jean-Pierre et Julien sont là pour rebondir sur ce que vient de dire Françoise de Gouin.
- Jean-Pierre est à Marseille. Bonjour Jean-Pierre.
- Oui, bonjour Jean-Jacques.
- Bonjour. Alors, hier, Marine Le Pen a qualifié l'Union Européenne d'empire marchand, wokiste et ultra-libérale.
- Vous êtes d'accord ? Ah, je suis d'accord avec elle à 1000%.
- Elle a oublié au passage de dire assez corrompue, en tout cas assez soumise au groupe de pression et au lobby.
- Et je pense qu'aujourd'hui, on assiste en direct à une dérive de l'Union Européenne vers un côté antidémocratique.
- Puisque aujourd'hui, quand les peuples votent mal, et quand elle le fait depuis un moment d'ailleurs, elle les corrige.
- Je me rappelle à l'époque, c'est Fernand Le Pen qui avait osé dire non à l'Europe.
- Ils les ont fait re-voter jusqu'à ce qu'ils disent oui.
- Et je me rappelle à Juncker qui disait...
- C'était en Europe.
- Vous faites allusion aussi à ce qui s'était passé en France en 2005.
- On est en 2025.
- Si les peuples votent mal, ils auront quand même l'Europe.
- Donc quelle que soit la décision de mes peuples.
- Donc c'est devenu une machine à broyer.
- Vous êtes favorable à une sortie de la France, de l'Union Européenne ? Non, je suis favorable à une Europe des nations.
- Et on n'a pas à dire à la Pologne ou à la Hongrie à leur taper sur les doigts parce qu'ils veulent observer une identité chrétienne, qu'ils n'ont pas envie d'avoir des actes migratoires.
- Ils n'ont pas envie d'avoir des migrants.
- On n'a pas à dire à ces gens qu'ils n'en veulent pas, que s'ils refusent tel ou tel, ils auront 20 000 euros d'amende par personne.
- On n'a pas à dire des choses comme ça, qui vont en contradiction avec ce que veulent profondément les gens qui votent dans ces pays.
- On n'a pas à faire ça.
- Ça, c'est antidémocratique.
- Et l'Europe n'a pas de leçon à donner dans la mesure où même sa présidente actuelle a commandé 1,5 milliard de doses de vaccins en contravention de toutes les règles de concurrence.
- Qu'elle veut amener.
- Qu'elle veut imposer aux autres.
- Heureusement qu'on a eu le vaccin, remarquez Jean-Pierre.
- Oui, oui, oui, mais je ne parle pas de ça.
- L'Europe a été assez efficace dans ce domaine.
- Après, les conditions dans lesquelles les vaccins ont été acquis, je ne les connais pas.
- Vous non plus.
- Des enquêtes sont en cours.
- Néanmoins, l'Europe a joué son rôle lors du Covid.
- Je crois que l'histoire jugera la manière dont ces commandes ont été faites en contravention.
- Et en contradiction, semble-t-il, d'application de l'Union Européenne.
- Et puis, l'exemple que je voudrais donner dernier, c'est la manière dont on articule aujourd'hui, dont on construit le prix de l'électricité, qui est axé, donc, référencé au prix du gaz russe, qui fait que l'électricité est beaucoup plus chère que le prix à lequel on la produit.
- Auparavant, il y avait une entreprise d'État, mais je sais que je ne suis pas collectiviste, qui nous vendait l'électricité au prix pour écouter, à la production, plus l'entretien des machines, plus le coût du personnel.
- Et aujourd'hui, on paye trois fois le prix.
- Et ça, c'est quoi ? C'est une décision européenne.
- Bien. Je rappelle aussi quand même que les décisions européennes sont prises par les États de l'Union Européenne.
- Et la Commission n'est pas élue. Elle est désignée.
- Oui. Oui. Mais le dernier mot appartient aux États. Vous le savez bien, Jean-Pierre.
- C'est fini, ça.
- C'est pas vrai. C'est fini. Moi, je vous le dis. Concrètement, c'est fini. Concrètement, c'est fini.
- Bon. Alors là, on va pas débattre, Jean-Pierre. Je vous remercie.
- Mais Julien est là parce qu'il veut parler du bateau de Rima Hassan et d'Elefi.
- Enfin d'Elefi. Soutenu par Elefi, cette opération. Julien, bonjour.
- Oui. Bonjour, Jean-Jacques.
- Vous dites que Rima Hassan et Elefi ont réussi leur coup de com', mais dans les faits, ça n'a rien changé.
- Bah oui.
- Mais en fait, moi, ce qui m'énerve, c'est... Encore une fois, on voit un petit peu le fonctionnement de la gauche aujourd'hui.
- C'est-à-dire qu'il leur a été déconseillé d'y aller par le ministère des...
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