Retranscription des premières minutes :
- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin.
- Luc, le Péreux-sur-Marne, bonjour Luc.
- Bonjour Jean-Jacques, bonjour à tous.
- Ça me fait plaisir Luc de vous retrouver, vraiment.
- C'est très gentil beaucoup.
- Non mais c'est vrai, parce que vos réflexions sont toujours pertinentes, et j'aime bien, j'aime bien.
- Vous êtes promoteur immobilier, vous connaissez bien le marché de l'immobilier, il y a un problème dans de nombreuses villes, et notamment à Paris, je ne pense pas qu'il y ait une ville au monde où il y ait autant d'Airbnb qu'à Paris.
- Et ça pose un énorme problème aujourd'hui, à Paris évidemment, mais pas qu'à Paris, dans toute la banlieue parisienne, la multiplication des Airbnb à tel point qu'il y a une idée qui est en train de courir, qui va peut-être être impliquée dans la ville, il y a 100 000 logements parisiens loués sur Airbnb, record mondial, record mondial.
- Alors des élus souhaitent imposer un nombre maximal de locations par quartier, c'est-à-dire des quotas par quartier.
- Qu'en pensez-vous ? Alors vous avez raison, c'est pour une chose, c'est qu'en France on ne fait jamais les choses à moitié.
- Oui, oui, ça c'est vrai.
- Écoutez, je vais vous marrer une toute petite anecdote rapidement.
- J'avais un appartement près de l'avenue Foch il y a quelques années, et l'appartement du dessus a été loué en Airbnb par les propriétaires qui étaient partis, je crois, en preuve.
- Je vous entends mal là, Luc.
- Je ne comprenais pas trop pourquoi l'appartement qui était au-dessus du mien s'animait à partir de 2-3 heures du matin et était d'un calme olympique dans la journée.
- Et je me suis aperçu que cet appartement en Airbnb servait de base à des jeunes demoiselles.
- Et voilà. Prostitution. Prostitution.
- Et voilà. Absolument.
- Moi, je n'ai aucune, comment dirais-je, incohérentance idéologique avec le porteur de cette idée.
- Mais il n'en demeure pas moins qu'on s'aperçoit que dans Paris et aussi dans de nombreuses villes balnéaires, il devient de plus en plus difficile pour les gens avec des familles de se loger.
- Et on voit des appartements de grande taille.
- 4 piastres.
- 4 piastres, avec 3 chambres et autres, loués soit en coloc, mais surtout en co-Airbnb, où effectivement, on arrive à avoir des appartements familiaux qui...
- En plus, ça rapporte des sommes un peu non-d'un.
- Bien sûr, bien sûr.
- Alors, vous dites des quotas par quartier, c'est une bonne idée ? Écoutez, je ne suis pas assez féru en la matière pour penser que des quotas...
- Je ne suis pas assez féru en la matière pour penser que des quotas par quartier, c'est une bonne idée.
- Je ne suis pas assez féru en la matière pour penser que des quotas par quartier, ça va mettre un...
- Déjà, je pense que ça va être très, très difficile à faire.
- Moi, je pense que...
- Ce n'est pas tout à fait dans ma logique, mais je pense que seule une idée qui est de faire des logements...
- Et encore, je reviens, excusez-moi, je pensais au fait de limiter dans le temps les logements en Airbnb, pas plus de 10 jours par an.
- Oui.
- Ça impacte aussi les locations familiales, parce que...
- Bien sûr.
- Les baux familiaux, c'est des baux de 3 ans, ça ne peut pas marcher.
- Je vais dire qu'à part une imposition féroce, je ne vois pas ce qu'on peut faire.
- Merci, et merci Luc, je vous interromps.
- C'est un très bon sujet, ça vous fait réagir, vous n'hésitez pas, je vais en reparler tout à l'heure.
- 8h01, nous sommes avec...
- Marie Leclerc dans un instant.
- .
Transcription générée par IA