Retranscription des premières minutes :
- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin.
- Il est 7h55, nous sommes avec Baptiste. Bonjour Baptiste.
- Bonjour Jean-Jacques.
- Vous êtes à Boulogne-Biancourt, mon cher Baptiste.
- Qui est supporter du Paris Saint-Germain, évidemment.
- Bon, vous avez...
- Baptiste, quel régal, samedi soir, on va y revenir quand même un instant.
- C'était vraiment fou, c'était vraiment fou.
- Vraiment, moi qui ne suis pas un fan du PSG, mais là, je suis obligé de m'incliner.
- J'étais obligé de m'incliner.
- Oui, et surtout, je pense que dans une vie, d'abord c'est très rare d'avoir un club qui participe à une finale de Ligue des Champions, mais en plus que ce soit aussi, j'allais dire, aussi tranquille et qu'on puisse vraiment en profiter, parce que très vite quand même le match est un peu plié.
- On l'a compris.
- Oui, c'est vraiment fou.
- Au bout de 20 minutes, c'était joué.
- Au bout de 20 minutes, c'était joué, une finale.
- Alors, moi je suis...
- Alors, connaissant les antécédents du PSG, et connaissant un petit peu le football, moi j'ai quand même eu la décence d'attendre le troisième et même le quatrième but pour trouver que c'était plié.
- Ah bon, d'accord.
- Oui, mais non, mais c'était plié parce que...
- Nous, on sait qu'à 2-0, c'est pas du tout plié.
- Oui, mais l'Inter, oui, mais l'Inter était inoffensif.
- Oui, ça c'est vrai, ça c'est vrai.
- C'était inexpliquable d'ailleurs.
- Oui, inexpliquable, inexpliquable.
- Bien, en ce qui concerne les débordements qui ont suivi, pas qu'à Paris, parce qu'il y en a eu un peu partout, je veux le répéter, évidemment, on parle Champs-Élysées, Champs-Élysées, Champs-Élysées, d'accord ? Oui, c'est vrai.
- Parce que les images, alors les chaînes info, les réseaux sociaux, c'est une façon de...
- C'est un effet loupe qui est insupportable.
- Mais enfin bon, il y en a eu partout.
- Oui, oui, c'est vrai.
- Mais bon, qu'est-ce que vous dites de cela ? Moi, je suis assez heureux d'avoir entendu votre invité ce matin parce que je trouve qu'il est assez mesuré.
- Oui.
- Et bon, on sent que c'est quelqu'un qui est assez pointu.
- Et moi, j'aurais une question pour lui, en fait, parce que je me suis toujours posé cette question-là un peu naïvement.
- Je pense que je devine un peu la réponse, mais j'ai participé à des manifs, je suis allé dans des cortèges, dans des célébrations, et je n'ai jamais compris pourquoi les casseurs, qui sont quand même assez vite identifiés, dont on sait à peu près toujours d'où ils viennent et comment ils vont venir, parce que la préfecture était au courant des débordements dans les jours qui précédaient les célébrations, comment c'est possible que ces gens-là puissent casser en toute impunité et on a l'impression que les forces de l'ordre laissent un peu faire.
- Elles contiennent, mais elles laissent un peu faire.
- Et je n'ai jamais compris pourquoi on n'allait pas les chercher.
- Parce que moi, j'ai vu en manif des forces de l'ordre aller chercher des individus en plein cœur d'une manif parce qu'ils avaient jeté un truc, etc.
- Oui, un comportement, bien sûr.
- Donc je me suis toujours dit, est-ce que ça ne sert pas un discours politique un peu ambiant qui est qu'on s'attendait à ce qu'il y ait des débordements après la bifurcation, l'histoire du PSG ? Ma foi, laissons faire.
- Et ça sert notre discours sur il faut plus de sécurité, il faut plus de formeté, il faut plus de moyens.
- Moi, je crois, peut-être, Baptiste, mais je ne vais pas tomber dans une forme de paranoïa.
- Mais je pense, Baptiste, qu'il y a eu une faiblesse là.
- Parce qu'habituellement, le préfet de police est très efficace à Paris.
- Mais là, il y a eu une faiblesse.
- Mais pas qu'à Paris, encore une fois.
- On n'a pas mesuré l'importance de cette...
- cette occasion, de cet événement, me semble-t-il, pas suffisamment.
- Et puis ensuite, il y a eu une récupération politique.
- Et puis, récupération sur les réseaux sociaux.
- Et puis, récupération, parce que c'est politique aussi, les réactions sur les réseaux sociaux, bien souvent. Et puis, récupération dans les médias, les chaînes info, qui n'ont que ça à se mettre sous la dent, de toute façon, du matin au...
Transcription générée par IA