Retranscription des premières minutes :
- Brigitte Lahaye, Sud Radio, le sexe au conseil.
- Eh bien, on va parler de sodomie, Philippe Bruneau, parce que c'est intéressant de temps en temps de revenir sur le sujet.
- On sait aujourd'hui qu'il y a 38% des femmes qui ont pratiqué déjà la sodomie, c'est pas anodin.
- Il est évident que la pornographie a libéré cette pratique.
- Alors est-ce que c'est bien, est-ce que c'est mal, on n'a pas à se poser la question, chacun fait ce qu'il veut.
- Et je voulais juste rappeler quelques règles.
- La règle numéro 1, c'est lubrifier.
- Il existe maintenant de très nombreux lubrifiants.
- Et c'est mieux d'utiliser un lubrifiant spécial, parce que la salive, c'est pas très très lubrifiant.
- Et puis la vaseline, c'est incompatible avec le préservatif, et puis c'est pas non plus un très très bon lubrifiant.
- Ensuite, deuxième règle, prenez votre temps.
- N'oubliez pas d'abord de stimuler bien la zone.
- C'est pourquoi pas caresser les fesses, le creux des reins, etc.
- Ensuite, c'est important d'abord de prendre conscience que c'est plus la femme qui doit laisser le temps entre le moment où il y a pénétration, même s'il faut une pénétration douce et pas d'un seul coup, et le moment où on va pouvoir commencer à avoir un coït normal.
- Et puis, toujours le même conseil, il faut savoir qu'on détend l'anus et le rectum en poussant, et non pas en contractant.
- Donc ça c'est important aussi, même si a priori on peut avoir des craintes, parce qu'on a peur peut-être, en poussant qu'il y ait des matières fécales qui sortent, mais non, il n'y a pas d'inquiétude, c'est juste de pousser suffisamment pour détendre la zone.
- La zone anale, et que ça puisse entrer sans douleur, voilà.
- Ça montre bien, Brigitte, dans ce que vous dites, que ça s'apprend.
- Parce que, moi j'ai vu combien de fois des femmes qui disent, lorsqu'on en parle, ah surtout pas, j'ai essayé une fois, c'est pas bien, je lui ai dit mais c'est normal, parce que c'est pas fait pour.
- Mais par contre, si c'est préparé avec quelqu'un qui initie, qui connaît, et non pas avec celui qui dit je vais essayer pour la première fois, ça peut être quelque chose pour certains voluptueux, ils vont le continuer, si c'est désagréable, on ne le continue pas.
- Mais voilà, comme Brigitte l'a expliqué, ça s'apprend, ça se prépare, et à ce moment-là, ça peut être très intéressant pour certains.
- Mais oui, c'est d'autres sensations, et il y a des femmes qui adorent ça, et je ne vois pas pourquoi...
- Bien sûr, avec un petit bémol, non pas un bémol, vous le disiez bien Brigitte, il y a 38% dans les dernières études, c'est-à-dire qu'on voit depuis 1970, où on a des travaux là-dessus, on voit que ça augmente, c'est-à-dire qu'il y a plus de femmes qui ont fait cette expérience.
- Mais la question qui est posée, c'est avez-vous fait une fois dans votre vie une pénétration anale ? 38%.
- Quand on regarde, par exemple, qu'avez-vous fait dans le dernier rapport sexuel, la pénétration anale ne dépasse pas.
- Il n'y a pas 1 ou 2%, ce qui n'est pas fréquent.
- C'est important pour ne pas se sentir...
- Vous voyez, il y en a certains qui disent, ah bon, mais je suis complètement nul, parce que non, c'est quelque chose qui se fait pas tout le temps.
- D'abord, 38%, ça veut quand même dire qu'il y en a plus 50...
- Ah oui, qui n'ont jamais fait.
- Il y en a quand même 54% qui n'ont jamais fait, donc on est largement...
- Non, mais je crois si les chiffres...
- Je ne suis pas sûr tout à fait du chiffre, mais je crois que c'est à peu près 10%.
- C'est à peu près 10% de femmes qui vont la pratiquer relativement régulièrement.
- C'est pas énorme, on est bien d'accord.
- Mais parce qu'à ce moment-là, elles ont été initiées à cela, elles y trouvent beaucoup de plaisir, et je crois qu'en sexualité, il ne faut rien s'obliger, mais ne rien s'interdire, c'est ça qui est compliqué.
- Mais oui, mais oui.
- .
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