Retranscription des premières minutes :
- Oui, à 98% sur Twitter, vous voulez réagir, le 0, 826, 300, 300, le second débat.
- Et on aura Joseph, Joseph Touvenel, non, Frédéric Dhabi de l'IFOP avec nous, c'est pas le même style, aux alentours de 19h15, premier sondage à Paris.
- Et vous allez voir que Rachida Dati fait de bons scores, mais il y a plein d'autres informations à en tirer, notamment quel est le score de la gauche, le successeur possible d'Anne Hidalgo, Emmanuel Grégoire, où en est-il ? On analysera tous ces résultats avec Frédéric Dhabi, mais on vous pose cette question, les élections municipales de Paris ont-elles une importance nationale ? Eh bien, pour le moment, vous dites oui à 51%, alors que vous soyez parisien ou de la vallée du Lafdan, dans les Hautes-Pyrénées, comme Françoise de Bois, vous pouvez appeler au 0, 826, 300, 300.
- Arsens, Arsens, Arsens, Marsus, on va tous les donner, Orkia, Non, parce que là, ça va prendre trop de temps, je sens que tiens que j'ai de la famille, alors que je salue d'ailleurs.
- Allez, c'est parti pour le premier débat.
- Matisse, 19 ans, est mort dans la nuit de vendredi à samedi après avoir été renversé par le conducteur d'une voiture qui roulait à vive allure en état de refus d'obtempérer, qui était poursuivi par la police.
- Et on vous pose cette question, mort de Matisse, faut-il arrêter d'excuser les auteurs de refus d'obtempérer ? Et pour le moment, vous dites oui à 97%, vous voulez réagir, le 0, 826, 300, 300.
- On va faire un tour de table des vrais voix.
- Françoise de Bois, est-ce qu'on n'a pas été quand même très...
- Alors, je regardais, parce que je vérifiais un chiffre, j'ai pris des notes, parce que nous préparons, on a l'air de rien, mais on prépare cette émission, je regardais mes notes sur le laxisme.
- D'abord, tout a été durci.
- Je regardais les chiffres du ministère de l'Intérieur, au-delà de Matisse et du drame personnel et de la mort de ce jeune homme, je vais être un peu froide et un peu clinique, il y a à peu près 25 000 à 26 000 refus d'obtempérer chaque année.
- Un toutes les 20 et quelques minutes.
- En tout cas, chaque année, il y en a 20.
- En 2023, d'abord, on a durci la législation.
- En 2023, il y a eu 17 800 condamnations pour refus d'obtempérer.
- Vous vous rendez compte ? C'est-à-dire que pour les refus d'obtempérer spectaculaires et tragiques qui peuvent conduire justement à la mort de ce jeune homme, personne ne doit mourir à 19 heures, d'ailleurs, personne ne doit mourir tout court renversé par une voiture.
- Eh bien, au-delà de ça, vous avez plus de 17 000 refus d'obtempérer qui sont punis et 60 % d'entre eux par des peines d'emprisonnement.
- C'est pour ça que j'ai du mal...
- Beaucoup de sursis.
- Non, mais peut-être.
- Mais en tout cas, c'est les chiffres du ministère de l'Intérieur.
- Donc, ils ne sont pas falsifiables, ils ne sont pas discultables.
- C'est pour ça que votre question, je la comprends.
- Et en même temps, les faits ne disent pas ça.
- Les faits disent qu'il y a de moins en moins de laxisme.
- Vous savez que 60 % des refus d'obtempérer désormais sont condamnés.
- Ils sont condamnés pénalement.
- En 2016, je regardais les stats, je vérifiais, c'était juste 35 %.
- Donc, on a durci dans le comportement, y compris des juges, dans la législation, mais à l'évidence, ça ne suffit pas.
- Joseph Clouvenel.
- Il y a quelque chose de simple.
- Quand la police demande qu'on s'arrête, on s'arrête.
- Ce n'est pas plus compliqué que ça.
- Donc, le nombre...
- Alors, après, que la justice soit moins laxiste, c'est vrai.
- Que ça a été renforcé, c'est vrai.
- Mais enfin, les drames, c'est à vie.
- Mathis, c'est à vie que ses parents l'ont perdu.
- Oui, d'accord.
- Naël, c'est un refus d'obtempérer.
- On voit les conséquences.
- Et donc, il y a un problème d'éducation simple.
- Et puis, il y a un problème, quand on regarde, là, pour Mathis, on se demande ce que ce gars faisait dehors.
- Vous avez vu un peu son casier.
- Notamment, il a été condamné pour séquestration...
Transcription générée par IA