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Par avec Philippe Juvin

Avec Philippe Juvin, député LR des Hauts de Seine et chef des Urgences de l'hôpital Pompidou


Philippe Juvin, député LR des Hauts de Seine et chef des Urgences de l'hôpital Pompidou est l'invité politique de Jean-Jacques Bourdin
Les invités

Rendez-vous incontournable du matin, tous les jours à 8h30, les grands acteurs de la vie politique s'expriment au micro d’un Jean-Jacques Bourdin sans filtre. Retrouvez "L'invité Politique" sur Sud Radio et en podcast.

Jean-Jacques Bourdin avec Philippe Juvin

Retrouvez ci-dessous la retranscription automatique des 5 premières minutes de votre émission :

"La trêve ne peut pas être décrétée pour laisser au Hamas le temps de se remettre."

Jean-Jacques Bourdin : Bonjour, bonjour à toutes et à tous, 8h30, 9h00, notre invité politique, l'interview politique, les Français veulent savoir, vous le savez, vous le savez, parlons vrai, ce matin sur Sud Radio avec Philippe Juvin, député LR des Hauts-de-Seine et chef du Service des Urgences de l'hôpital Georges Pompidou, Philippe Juvin, bonjour.

Philippe Juvin : Bonjour.

Jean-Jacques Bourdin : Merci d'être avec nous, regardons ce qui se passe au Proche-Orient, la guerre Israël, Hamas, la trêve, jusqu'à demain matin, de nouveaux otages libérés hier soir, des otages toujours retenus par le Hamas ou d'autres mouvements palestiniens. Est-ce qu'Israël doit cesser les combats ? Est-ce que la trêve doit être poursuivie ?

Philippe Juvin : La trêve peut être poursuivie dès lors qu'elle conduit à des libérations d'otages, mais la trêve ne peut pas être décrétée pour laisser au Hamas le temps de se remettre. Je rappelle une chose très simple, mais qu'il faut répéter en boucle, c'est qu'on peut évidemment, et on a le droit, et c'est légitime de défendre la cause palestinienne, mais rien ne justifie qu'on ait enlevé des enfants ou des vieillards, rien.

"Philippe Juvin, qui profite de la trêve ? Le Hamas ?"

Jean-Jacques Bourdin : Philippe Juvin, qui profite de la trêve ? Le Hamas ? Le Hamas qui en profiterait pour scénariser la libération des otages ? Le Hamas qui pourrait dire si la trêve était poursuivie victoire militaire, et victoire de la communication ?

Philippe Juvin : Vous avez raison, cette guerre est aussi une guerre de communication. D'une certaine manière, malheureusement, il n'y a pas de bonne solution pour Israël, ou bien Israël ne réagissait pas et elle apparaissait comme l'image d'un pays qui subissait une attaque terroriste sans réagir, alors que je vous rappelle que nous, par exemple, les Français avions réagi après nos attaques terroristes, et personne n'avait dit la France n'a pas le droit de se défendre, soit Israël réagit comme elle réagit et elle est accusée des pire mots. Moi je retiens de la trêve, un point important c'est que tous les jours, il y a des otages qui sont libérés, j'ai parrainé deux petites filles de 3 ans, vous vous en savez Jean-Jacques Bourdin, des petites filles de 3 ans, des jumelles de 3 ans qui avaient été enlevées, qu'est-ce qui justifie que deux petites filles de 3 ans aient été enlevées ? Elles ont été libérées, c'était mes  filleules, puisque nous sommes quelques députés à avoir parrainé des otages, elles ont été libérées il y a 3 jours, je m'en réjouis grâce à la trêve, donc je suis un homme pragmatique, mais encore une fois ne vous faites pas avoir par le Hamas qui dit oui la trêve est nécessaire pour des raisons humanitaires, malheureusement c'est la guerre, pendant la guerre il y a des victimes et la guerre aujourd'hui à Gaza, elle n'a pas été causée par Israël mais par l'attaque du Hamas.

Jean-Jacques Bourdin : Alors à propos d'otages, le FPLP qui est un mouvement palestinien, le Front Populaire de Libération de la Palestine, détient une famille avec un bébé de 10 mois, une petite fille de 4 ans et leur mère, donc détenue par le FPLP qui a des liens avec LFI, même si LFI s'en défend, est-ce que vous demandez, LFI, ce matin de tout faire pour libérer cette famille ?

Philippe Juvin : Vous vous rendez compte de ce qu'on est entrain de dire ? Ça signifie qu'il y a un groupe terroriste, FPLP, qui détient des otages civils qui ne sont pas des militaires prisonniers au combat, enfin rien du tout, une famille, et le FPLP dit bah finalement nous on connaît des gens en France, c'est la LFI et s'ils nous demandent peut-être qu'on pourrait faire quelque chose, mais je serais la LFI, je me confondrai en excuses, la France insoumise, quelle honte, et puis quel aveu, les liens coupables entre la LFI et tous ces gens-là, il faudrait qu'il n'y ait pas de mots, je serais la LFI, je ne saurais pas comment m'en tirer, tellement c'est un aveu de complicité, parce qu'ils ne sont pas responsables de la prise d'otage au LFI, mais quand même.

"Pendant la guerre résolution, après la guerre volonté de trouver un accord."

Jean-Jacques Bourdin : Il faut déjà penser aussi à la suite, Benjamin Netanyahou, qui veut renforcer la colonisation en Cisjordanie, est-ce une folie ?

Philippe Juvin : Non mais on sait bien qu'après les guerres, après la guerre il faut trouver un accord par définition avec son ennemi, mais c'est Churchill qui disait "pendant la guerre résolution, après la guerre volonté de trouver un accord". Aujourd'hui la guerre n'est pas terminée, aujourd'hui les otages ne sont pas libérés, il n'est pas aujourd'hui temps de parler de l'après, aujourd'hui la priorité, c'est faire la guerre, toute la guerre, rien que la guerre, pour libérer les otages, ensuite on verra, et forcément il devra y avoir des accords, et je rappelle que le but de la guerre n'est pas de défaire le peuple palestinien, le but de la guerre c'est de défaire le Hamas, et ensuite il faudra donner au peuple palestinien les moyens de vivre en paix.

Jean-Jacques Bourdin : Mais est-ce qu'il faut cesser la colonisation ?

Philippe Juvin : Mais la colonisation à Gaza n'existe depuis 2005.

Jean-Jacques Bourdin : En Cisjordanie, je ne parle pas de Gaza, je parle de la Cisjordanie.

Philippe Juvin : Oui, très clairement, il faudra trouver une solution pacifiée, où chacun ait de son territoire. Moi je crois depuis toujours à la solution des deux Etats, qui aujourd'hui évidemment est mise à mal. Simplement, l'expérience doit nous éclairer, il faut en tirer des leçons. En 2005, Israël a libéré totalement Gaza, ils sont partis, ils ont laissé les infrastructures, ils ont donné une terre, et cette terre, qu'est-ce qu'ils en ont fait ? (...)

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