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Avec Sabrina Agresti Roubache, Secrétaire d’État chargée de la Citoyenneté et de la Ville


Sabrina Agresti Roubache, Secrétaire d’État chargée de la Citoyenneté et de la Ville, est l'invitée politique de Jean-Jacques Bourdin

Rendez-vous incontournable du matin, tous les jours à 8h30, les grands acteurs de la vie politique s'expriment au micro d’un Jean-Jacques Bourdin sans filtre. Retrouvez "L'invité Politique" sur Sud Radio et en podcast.

Sabrina Agresti Roubache et Jean-Jacques Bourdin

Retrouvez ci-dessous la retranscription automatique des 5 premières minutes de votre émission :

"58 otages libérés, depuis vendredi 117 prisonniers palestiniens libérés..."

Jean-Jacques Bourdin : 8h34, notre rendez-vous politique, les Français veulent savoir, tous les matins parlons vrai avec notre invité ce matin Sabrina Agresti Roubache, secrétaire d'Etat chargée de la citoyenneté et de la ville, bonjour.

Sabrina Agresti Roubache : Bonjour Jean-Jacques Bourdin.

Jean-Jacques Bourdin : Merci d'être avec nous. Le Proche-Orient, 58 otages libérés, depuis vendredi 117 prisonniers palestiniens libérés, pour l'instant parmi les otages, aucun français, pourquoi ?

Sabrina Agresti Roubache : Alors, la première chose c'est que les huit français, alors, ou disparus ou en otage, la réalité c'est que, on ne sait pas.

Jean-Jacques Bourdin : On ne sait pas s'ils sont morts, ou s'ils sont toujours otages du Hamas, ou du djihad islamique, je le précise.

"France n'abandonne et n'abandonnera jamais ses enfants, ou qu'ils soient."

Sabrina Agresti Roubache : La chose qui est sûre, et ça je viens l'affirmer devant vous et devant tous les français qui nous écoutent, c'est que le Président, c'est le dossier sur lequel il passe tout son temps. La ligne en ce moment, c'est de dire, libérer les français encore détenus en Israël, donc en Israël, par le Hamas.

Jean-Jacques Bourdin : On ne sait pas si les huit français sont vivants, donc on ne sait pas.

Sabrina Agresti Roubache : Alors, on ne sait pas, la réalité c'est qu'on n'a pas plus d'informations que ça, et puis quand bien même j'en aurais, je pense que ça serait très délicat que je vienne à votre micro le dire. Mais c'est l'obsession du Président de la République, et qu'une chose est sûre, et il a dit, et moi je reprends ces mots, la France n'abandonne et n'abandonnera jamais ses enfants, ou qu'ils soient. Et une pensée vraiment particulière pour les familles, parce qu'on a rarement l'occasion de leur dire, moi je leur dis que tous les jours j'y pense, tous les jours je partage leur peine. Et que ça, la France c'est ça, la France c'est partager la douleur, et de dire on sera toujours à leur côté.

"Il me semble que le Président de la République s'est exprimé, il a eu raison de dire qu'une trêve humanitaire était indispensable."

Jean-Jacques Bourdin : La trêve s'achève demain à 6h, est-ce que la France souhaite que la trêve soit prolongée ?

Sabrina Agresti Roubache : Il me semble que le Président de la République s'est exprimé, il a eu raison de dire qu'une trêve humanitaire était indispensable. La réalité c'est que cette trêve humanitaire permet aussi la libération des otages, au fur et à mesure, regardez vous venez de citer le nombre d'otages libérés, donc tout ce qu'on peut souhaiter c'est que cette trêve entraîne la libération de tous les otages détenus par le groupe terroriste du Hamas, ça c'est la première chose, et l'autre chose de dire les populations civiles à Gaza doivent être aussi préservées, moi je l'avais dit plusieurs fois et je suis parfaitement aligné sur la ligne du Président de la République et de mon gouvernement, et du gouvernement auquel j'appartiens, de dire on doit préserver toutes les vies civiles à Gaza.

Jean-Jacques Bourdin : Toutes les vies civiles à Gaza, le meurtre aveugle de civils innocents dans les territoires palestiniens est-il inacceptable ?

Sabrina Agresti Roubache : Écoutez, c'est chaque vie perdue de civils, parce que qu'est-ce qui est juste inacceptable ? C'est que comme d'habitude, le Hamas vient de créer, il faut revenir au départ, qui provoque ça à la base ? C'est quand même l'attaque odieuse, et moi j'ai pas de mot assez fort pour qualifier ce qui s'est passé le 7 octobre, et la réalité c'est que encore une fois, les populations civiles à Gaza se retrouvent prises en otage, en réalité, par le Hamas qui met ce son de bouclier humain.

Jean-Jacques Bourdin : Oui, mais moi je vous ai parlé du meurtre aveugle de civils innocents dans les territoires palestiniens, alors est-ce acceptable ?

Sabrina Agresti Roubache : C'est pas acceptable.

Jean-Jacques Bourdin : C'est ce que dit le Premier Ministre espagnol.

"La mort de Thomas, à Crépol. Aucune minute de silence pour Thomas, sauf sur les terrains de rugby ce week-end. Pourquoi ?"

Sabrina Agresti Roubache : Non, mais c'est pas acceptable, mais à la fois, le droit d'Israël de se défendre, et c'est pas moi qui... comment dire, vous m'avez déjà interrogé et j'avais répondu très franchement, le droit d'Israël de se défendre dans le cadre des règles de la guerre, et dans le cadre du droit international.

Jean-Jacques Bourdin :  La mort de Thomas, à Crépol. Aucune minute de silence pour Thomas, sauf sur les terrains de rugby ce week-end. Pourquoi ?

Sabrina Agresti Roubache : Je sais pas vous dire, mais en tout cas, Thomas mérite une minute de silence parce que déjà, première chose, je voulais... et j'en profite. Tous les mots que je pourrais prononcer à votre micro, à l'endroit de ses parents. Nous pourrons jamais être à la hauteur de la peine et de la douleur provoquée par la perte d'un enfant. Ça c'est la première chose, c'est-à-dire que mes pensées les accompagnent et leur présenter toutes mes sincères condoléances, première chose. Et Thomas, oui, moi je pense que Thomas, comme tous les enfants, c'est un enfant de 16 ans qui a perdu la vie. 16 ans, c'est pas un âge pour partir. Donc oui, vous avez raison, c'est une... on m'a déjà questionné, j'ai voué, bien sûr, une minute de silence pour Thomas. (...)

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