Retranscription des premières minutes :
- Il est 8h13 sur Sud Radio et mon invité politique ce matin est Stéphanie Rist, ministre de la Santé, des Familles, de l'Autonomie et des Personnes Indicatées.
- Bonjour Madame la Ministre.
- Bonjour.
- Merci beaucoup d'être avec nous ce matin.
- Énormément de sujets à voir avec vous naturellement après le vote et les différents votes.
- La volonté de lutter contre la faute sociale, les différentes idées qui se mettent en place dans le budget.
- Le ministre du Travail qui alerte sur un déficit de la sécurité sociale qui serait élevé.
- On va y venir donc je vous demanderai avec le nombre de sujets qu'on a évoqués d'être le plus concret et le plus pédagogue possible.
- Première question pour commencer.
- Hier le Sénat votait notamment des dispositions pour lutter contre la fameuse fraude sociale.
- Marronnier qui revient très régulièrement, Gabriel Attal en avait déjà fait un cheval de bataille.
- Ma première question est toute simple.
- Alors qu'on a en réalité un haut conseil pour le financement de la protection sociale.
- Qui estime que ce manque à gagner équivaut à près de 13 milliards d'euros.
- Mais que la sécurité sociale estime qu'elle n'a que 3 milliards d'euros, on va dire, sur lequel elle peut aller piocher.
- Comment on peut faire une lutte crédible alors qu'on n'a pas la totalité des fonds de fraude identifiés ? Alors deux choses.
- La première c'est que depuis le plan de Gabriel Attal, on a doublé les sous qu'on récupère de la lutte contre les fraudes.
- Ça c'est important parce que c'est un engagement des gouvernements ces dernières années pour aller récupérer les sous.
- Pourquoi ? Parce que c'est ce qui maintient notre pacte social.
- On ne peut pas demander aux gens de payer des impôts, de payer des cotisations si par ailleurs on ne va pas chercher ceux qui fraudent.
- Qui est une petite partie de la population, mais sur laquelle il faut lutter très fort.
- Mais qui coûte visiblement quand même 13 milliards d'euros.
- Tout à fait. C'est tout l'enjeu du texte qui a été voté hier au Sénat, qui va arriver à l'Assemblée Nationale en décembre.
- Et qui permet de mieux lutter contre la fraude avec plus de partage d'informations, de données entre les administrations, qui permet de mieux sanctionner, de plus sanctionner.
- On a renforcé les sanctions pour les gens qui ont des revenus illicites, pour les gens qui fraudent.
- On a fait en sorte que les versements d'allocations chômage, par exemple, soient que sur des comptes en France ou dans les pays de l'Union Européenne.
- Un ensemble de mesures qui sont parfois très techniques, mais qui vont donner à nos administrations plus d'outils, plus de force, pour aller chercher ces milliards qui relèvent de la fraude.
- Mais est-ce une lutte crédible ? Parce que j'aimerais que vous essayiez de répondre concrètement à cette question.
- On a en effet une fraude évaluée à 13 milliards. Globalement, il n'y en a que 2 ou 3 milliards parfaitement et clairement identifiés par les organismes de la Sécurité Sociale.
- Ça veut dire qu'il reste quand même 10 milliards totalement dans la nature.
- Est-ce qu'on peut dire que c'est, on va dire, un combat sérieux quand on laisse 10 milliards potentiels de fraude évaporer, aller ailleurs dans la nature ? C'est pour ça qu'on met en place ces outils.
- Quand vous espérez aller plus loin dans les recettes, on va dire, avec ces nouveaux outils, c'est ça ? On va essayer de prendre beaucoup plus en amont. Quand vous avez, je vous donne un exemple concret.
- Vous avez des entreprises qui sont appelées des entreprises éphémères qui, à peine ouvertes, se ferment et disparaissent.
- Donc, dans ces cas-là, une fois qu'elles ont disparu, vous ne pouvez plus aller les taxer.
- Donc, ce qu'on met dans ce texte, c'est des outils qui permettent de se dire, cette entreprise-là, elle va, elle est fermée.
- Donc, ce qu'on met dans ce texte, c'est des outils qui permettent de se crush.
- Et là, elle va, elle est faite par bande organisée d'escrocs et elle va faire de la fraude.
- Et là, elle est faite par bande organisée d'escrocs et elle va faire de la fraude.
- Donc, on va la taxer...
Transcription générée par IA