Retranscription des premières minutes :
- « Sud Radio, l'invité politique, Benjamin Gleize. » « Sud Radio, 8h53, parlons vrai avec mon invité politique ce matin, Mathieu Vallée, eurodéputé porte-parole du Rassemblement National. Bonjour Mathieu Vallée. » « Bonjour, désolé pour mon retard. » « Eh bien écoutez, on va faire vite en tout cas, parce qu'il y a beaucoup de choses à évoquer. Je souhaiterais évoquer pas mal de sujets, mais tout d'abord ce qui s'est passé en marge de ces célébrations, de la victoire du Paris Saint-Germain en Ligue des Champions, de nombreuses tensions, de nombreuses violences. Est-ce que c'est encore possible de fêter aujourd'hui une victoire de football sans que ça dégénère ? » « Non, malheureusement, la France, Paris singulièrement, a été livrée au racaille et on paye aujourd'hui 40 ans de laxisme sécuritaire, laxisme judiciaire et laxisme aussi migratoire. On a finalement, lors de cette finale, tout ce qu'on ne veut plus voir et finalement tout ce que nous on dénonce.
- Et je veux dire que je suis très admiratif des policiers et des gendarmes, dont 30 ont été blessés.
- Et pour ce policier de Rennes, de la brigade canine, qui est aujourd'hui dans un coma artificiel parce qu'il a reçu un mortier au visage et ses deux morts aussi, ainsi que cette famille, ces quatre personnes, ces victimes innocentes qui ont été shootées à Grenoble par un voyou de la route, par un voyou qui, en fait, faisait ce qu'il veut et à qui, finalement, l'impunité est le premier carburant. » « Bono Rotario, qui qualifie ses fauteurs de troupes de barbares. Vous-même, vous parlez de racaille. C'est cela ? » « Oui, enfin, au-delà des mots, il faut dire... » « Barbare, ça ne vous choque pas ? » « Non, c'est l'ensauvagement qu'on a vu sur la capitale ainsi que sur toute la France.
- On a des boutiques qui ont été pillées, on a un sapeur-pompier de la brigade des sapeurs-pompiers de la préfecture de police de Paris qui a été agressé au Trocadéro. Cette image a choqué beaucoup de monde parce que les pompiers, c'est ceux qui sauvent ou qui périssent.
- On a aussi, finalement, des boutiques comme Chanel qui ont résisté grâce à l'intervention rapide des forces d'ordre, mais d'autres n'ont pas eu cette chance-là. J'y suis allé hier après-midi sur les Champs-Elysées pour soutenir nos anges gardiens.
- Et donc, par exemple, la boutique Foot Locker a été complètement dévalisée. Encore une fois, c'est des vêtements de marque.
- « Avec 30 interpellations d'individus qui étaient justement dans ce magasin-là. » « Bien sûr, et au niveau de la salle, il y a eu 559 interpellations, donc 491 à Paris.
- Ça doit nous interroger et on va regarder au bout du compte le résultat de la réponse pénale. » « Mais ça montre qu'il y a eu une réponse sécurité, justement, au moins cela, avec ces interpellations qui ont été très nombreuses. » « Oui, mais moi, les images qu'on a vues hier soir au Parc des Princes avec une foule en liesse derrière son équipe, les supporters qu'on adore, c'est celles qu'on aurait dû voir, en fait, dans les rues de la capitale et de France samedi soir.
- Sauf qu'en fait, les supporters ont eu leur victoire confisquée par des bandes de racailles.
- Et moi, je fais la différence entre ceux qui aiment leur équipe et la soutienne et ceux qui détestent la France et qui saccagent nos centres-villes, nos rues et finalement nos valeurs et notre pays. » Le préfet de police de Paris, Laurent Nunez, qui dit que le dispositif de sécurité samedi n'a été ni une réussite ni un échec.
- Bruno Retailleau, qui indique que la fermeté de la réponse sécuritaire a été à la hauteur.
- Comment réagissez-vous à ces déclarations ? « Ce qui est très bien, c'est que vous m'aviez invité il y a quelques semaines et on avait parlé de la demi-finale de la Ligue des champions.
- Donc là, on voit le résultat. J'avais proposé au ministère interne avec Mickaël Taverne, député rassemblement national du Nord et qui est aussi un frère d'armes policier, qu'on utilise ces UCRS, ces unités de projection rapide, dont une est la CRS...
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