Retranscription des premières minutes :
- « Sud Radio, l'invité politique, Benjamin Gleize. » « Sud Radio, parlons vrai avec mon invité politique ce matin, Nicolas Dupont-Aignan, président de Debout la France et candidat à la prochaine présidentielle. Nicolas Dupont-Aignan, bonjour. » « Bonjour, monsieur. » « Et merci beaucoup d'être avec nous ce matin sur Sud Radio, beaucoup de sujets sur la table. J'aimerais qu'on commence par un anniversaire.
- Hier, c'était les 20 ans du non au référendum portant sur la création de la Constitution européenne, vote finalement contourné à l'époque par Nicolas Sarkozy, l'adoption du traité de Lisbonne, quasi identique au texte qui avait été rejeté par les Français. Vous aviez fait campagne à l'époque pour le non.
- Notre pays ne s'est toujours pas remis de cette trahison, selon vous ? » « Oui. D'abord, j'ai quitté l'UMP sur cette affaire et j'ai fondé avec des gaullistes de l'UMP, Debout la France, Debout la République, puis Debout la France, suite à la trahison, au viol du peuple mené par Nicolas Sarkozy, mais ratifié par la quasi-totalité des députés UMP de l'époque et des socialistes, c'est-à-dire d'une droite et d'une gauche de gouvernement qui gouvernent ensemble aujourd'hui, 20 ans après, qui n'ont jamais pu consulter les Français.
- Et pour moi, la crise civique nationale, la crise démocratique, le dégoût de la politique de nos concitoyens datent de ce viol du peuple.
- » « Est-ce qu'on aurait pu très bien imaginer que Nicolas Sarkozy fasse voter à nous ? » « Le viol du peuple, c'est quand même un terme très fort. » « Mais quand un peuple a voté, et qu'une classe politique refait voter, pas par le peuple, ils auraient pu faire un nouveau référendum, ça s'est fait en Irlande, en Danemark, non, ils l'ont fait, ils l'ont contourné.
- Et ce qui est fascinant et effrayant pour la société française, c'est que si vous regardez le bon sens qu'avait eu le peuple en 2005 sur les questions d'immigration, de délocalisation, de perte de souveraineté, les Français, après un vrai débat, moi quand j'ai commencé à faire campagne pour le non, je m'en souviens très bien, le non était à 25%.
- Donc on ne pouvait pas dire que je le faisais par intérêt politique.
- « Jean-Luc Mélenchon aussi avait milité pour le non. » « Tout à fait, Laurent Fabius même aussi. Et donc, il y avait un vrai débat sur la façon de construire l'Europe.
- Et j'avais proposé une façon intergouvernementale, gaullienne, la seule possible à mon sens.
- Et les chefs d'État et gouvernement, les dirigeants...
- n'ont pas voulu entendre le peuple néerlandais, le peuple français.
- Et si vous regardez tous les chiffres, c'est pas Dupont-Aignan qui pense ça, tous les chiffres sur la perte d'industrie en France, 2 millions d'emplois perdus en 20 ans, si vous regardez tous les chiffres sur l'immigration massive, si vous regardez les tarifs de l'électricité, bref, toute la dégradation qu'on a connue dans les faits, dans la vie quotidienne...
- « Tout ça, c'est la faute à l'Europe. » ... qui se sont soumis à un diktat du Nord...
- de l'oligarchie européenne non élue, la Commission et les juges, qui nous mènent dans un naufrage.
- Et si vous regardez, d'ailleurs c'est très intéressant, les chiffres de la puissance américaine par habitant, de la richesse américaine par habitant, et de la richesse européenne, c'est pas seulement la France.
- C'est l'Europe qui est en train d'être larguée dans l'histoire.
- Et donc, je réclame un nouveau référendum sur l'Europe.
- Et je réclame...
- Ah ben c'est très simple, je porterai à la présidentielle la rupture avec cette Union européenne.
- Il y a moins d'Europe, c'est plus d'Europe du tout, Nicolas Dupont-Aignan.
- Cette Europe de l'Union européenne est devenue autoritaire, malsaine, dangereuse pour les nations et l'Europe.
- Je pense que la France doit rompre.
- Mais je pense qu'on peut remplacer cette Union européenne par une grande négociation avec tous les pays, parce qu'on n'est pas les seuls à ne plus supporter Madame van der Leyen et la Commission de Bruxelles, et les juges de Luxembourg.
- Je pense qu'on doit tout remettre à plat.
- Et je propose...
- Voilà, Ursula von der Leyen qui a reçu d'ailleurs le prix Charlemagne, qui récompense les personnalités...
Transcription générée par IA