Retranscription des premières minutes :
- Et merci d'avoir choisi Sud Radio pour vous accompagner Comme chaque week-end, on a l'occasion ensemble de réécouter les meilleurs moments de la semaine Avec dans les prochaines minutes, les Chevaliers du Fiel qui seront au micro de Valérie Expert et de Gilles Ganzmann Ça fait partie des nouveaux rendez-vous à ne pas louper cette année sur Sud Radio Entre 17h et 18h, les Chevaliers du Fiel qui sont là pour nous faire rire Et ils sont venus s'expliquer sur leur choix de revenir ici à la maison sur Sud Radio On réécoutera donc leur passage d'ici quelques instants avec Valérie Expert et Gilles Ganzmann On retrouvera aussi Magali Berda et ses débats du soir Débat où on affronte deux personnalités qui n'ont rien à voir Deux personnalités, deux mondes très différents Avec aujourd'hui, vous allez le voir, un porte-parole du PS face à un homme d'affaires Avec cette question, est-ce que la France déteste les riches ? C'est intéressant On essaie de savoir comment ça s'est terminé ce débat On réécoutera ça dans les prochaines minutes Après, l'un des événements de cette semaine Si ce n'est l'événement dont tout le monde a parlé La démission du gouvernement Bayrou Et l'arrivée de Sébastien Lecornu à Matignon L'un des ministres démissionnaires de François Bayrou était à notre micro Celui de Maxime Yeddo C'était ce vendredi à 8h15 Il s'agit de Marc Ferragi Sud Radio, l'invité politique Maxime Yeddo Marc Ferragi, bonjour Bonjour Ministre de l'Industrie et de l'Énergie Des discussions qui vont commencer entre le ministre Sébastien Lecornu Et les différentes forces politiques, syndicales Bien sûr, le Premier ministre Sébastien Lecornu Qui l'a dit, il souhaite aussi bien une rupture sur la forme que sur le fond Tout y passe, prise de contact avec les différentes forces Le tout, évidemment, sans froisser la droite On a bien compris que la volonté était de discuter davantage avec le parti socialiste Est-ce que vous comptez que le parti socialiste est le premier ministre ? Est-ce que vous connaissez, vous, le montant du chèque, déjà ? Absolument pas Il y a un projet de budget qui a été construit Sous le précédent gouvernement, celui de François Bayrou Qui visait à faire 44 milliards d'euros d'efforts, d'économies Pour limiter notre déficit et notre dette publique Et j'insiste sur ce point L'enjeu derrière tout ça, ça n'est pas simplement un chiffre L'enjeu, c'est de préserver notre indépendance et notre souveraineté Vis-à-vis de ceux qui nous prêtent de l'argent On a des pays, on a des exemples Dernières années Qui montrent que lorsqu'on abandonne cet objectif Eh bien, on se trouve soumis à la volonté de ceux qui nous prêtent Et vous avez une première ministre britannique Il y a quelques années, Liz Truss Qui est restée à peine un mois en poste Parce qu'elle avait négligé cette nécessité D'être vertueux et rigoureux sur le plan des finances publiques Et ça veut dire que, puisqu'on comprend bien Quand on vous écoute, Marc Ferracci Que les enjeux sont quand même considérables Est-ce que ça veut dire que dans le prochain budget On devra quand même faire un changement ? Par rapport à tout ce que vous expliquez Rester aux alentours de 40 milliards ? Non, je pense que Au moment où on se parle L'enjeu, c'est d'avoir un budget Quoi qu'il arrive C'est ça l'objectif Mais on comprend à quel point, Marc Ferracci L'effort budgétaire, non mais singulier Est-ce qu'on doit, oui ou non Rester aux alentours de 40 milliards En tant que ministre, certes démissionnaire Mais ministre quand même encore de l'industrie Est-ce que le chiffre de 40 milliards Est une somme qui doit rester dans cette zone Pour atteindre, on va dire, les économies ? Est-ce que c'est un chiffre qui vous paraît cohérent ? Je ne vais pas vous donner de chiffres Parce que ce serait préempter la discussion Et la négociation qui va avoir lieu avec les forces politiques Ce que je peux vous dire, c'est qu'il faudra faire des efforts Et je pense que tous les partis de gouvernement responsables Savent qu'il faut s'attaquer A ce problème des déficits A ce problème de la dette Et nous y sommes prêts Je...
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