Retranscription des premières minutes :
- Brigitte Lahaye, Sud Radio, le Love Conseil.
- Eh bien, Michel Audoul, on va parler du corps aujourd'hui et j'en ai profité pour faire ce Love Conseil.
- Le corps, notre meilleur allié parce que c'est avec notre corps que nous agissons et que nous ressentons et que nous pensons.
- Mais tout ça, ça se fait évidemment par l'intermédiaire de notre cerveau quand même, qui est une sorte de tour de contrôle.
- Et l'énergie qui fait que ça fonctionne bien, c'est le plaisir.
- L'homme comme l'animal ne marche qu'au plaisir, en fait, en principe.
- Donc, ce que je voulais juste dire dans ce Love Conseil, revivez plutôt vos bons souvenirs, retrouvez vos meilleurs rêves plutôt que vous délectez de vos échecs et de vos chagrins.
- Et vous allez voir que cette fonction essentielle de l'amour, c'est la découverte de soi dans la confrontation avec l'autre.
- Et quand on est inconscient, c'est l'appétit qui va remplacer le désir.
- Et donc, on a des idées un peu confuses, tronquées sur nous-mêmes, sur le monde où on agit.
- Et par la réflexion et la prise de conscience, on peut transformer ce désir passif en actif, en passant de la dépendance par rapport aux causes externes à l'autonomie qui nous réalise.
- Et c'est par le corps qu'on peut le sentir parce que lorsque le corps ne va pas bien, lorsque l'on a des peurs, lorsque l'on se refuse des choses, en général, on ne va pas bien.
- Le corps est parfois même malade.
- Donc, peut-être une vraie prise de conscience en profondeur, ça peut peut-être se faire seul, mais souvent, on a besoin de quelqu'un qui va vraiment nous...
- Parfois, de se faire aider, oui.
- Oui, parce que...
- Et là, vous êtes en plein dans la notion de ce que j'appelle le juste désir dans un livre.
- Dans ce fameux livre, les cinq...
- Comment aller chaque jour de mieux en mieux.
- Oui, c'est ça.
- On est véritablement dans cette importance centrale du juste désir qui a besoin de la satisfaction, et du remplissage des quatre autres désirs fondamentaux, mais d'intégrer et de comprendre...
- Nous sommes dans une culture et dans une habitude du rapport à nous-mêmes, à notre corps, à notre vie, au monde, etc.
- Dans cette espèce d'imposture qui nous a été donnée à croire qui est que les choses, elles doivent être faites par elles-mêmes, que tout est dû et que rien ne nécessite un effort.
- Mais la vie elle-même est un effort.
- C'est une lutte, ça fait mal.
- Mais déjà, pour moi...
- Pour sortir du ventre de sa mère, il faut une sacrée force.
- Oui, absolument.
- Et pourquoi on la perd après, cette force ? Mais qui est démontrée d'ailleurs par quoi ? C'est que les enfants qui naissent par un travail qui est un travail normal développent une immunité qui est plus forte que ceux qui naissent par césarienne, etc.
- Donc cette notion du travail et de l'effort et de la lutte, oui.
- Quand je travaille sur mon corps pour aller bien, ça me fait des courbatures, ça fait mal, ça n'est pas confortable.
- Mais à partir du moment où dans mon corps j'ai quelque chose qui se manifeste, qui me montre que ça ne va pas bien, mon devoir, parce que c'est un vrai devoir à moi-même, et puis au monde extérieur et aux autres, parce que je suis aussi ce que je montre aux autres, eh bien c'est de faire l'effort d'eux.
- C'est de me faire ce mal, entre guillemets, là.
- C'est-à-dire de m'exhorter, de me pousser.
- Et il n'y en a pas toujours envie.
- Les plus grands bénéfices que j'avais quand je pratiquais l'aïkido encore, etc., c'était le jour où j'étais tellement fatigué que je n'avais pas envie d'aller au cours.
- Et que quand je réussissais à m'exhorter, à y aller quand même, j'en revenais avec un acquis qui était un acquis absolument incroyable, parce que cette espèce de fatigue m'avait obligé à lâcher les faux éléments.
- Je suis d'accord.
- Moi, je vais promener pratiquement tous les jours, marcher.
- Et les jours où il pleut, ce n'est pas très agréable.
- J'y vais quand même et je reviens encore plus fière de moi d'avoir fait cet exercice.
- Absolument.
-...
Transcription générée par IA