Retranscription des premières minutes :
- « Excellent réveil, je vous souhaite un très bon début de journée avec Sud Radio, il est 5h. » « C'est radio, parlons vrai. » « Vous êtes bien dans le petit matin, le journal c'est donc avec vous, Laurie Leclerc, rebonjour Laurie. » « Rebonjour Benjamin, bonjour à tous. » « Mobilisation massive attendue aujourd'hui à l'appel des syndicats, jusqu'à 900 000 personnes pourraient descendre dans la rue partout en France, encadrer ces personnes par un important dispositif policier.
- Les autres titres de l'actualité, Laurie. » « Le Premier ministre Sébastien Lecornu poursuit ses consultations sans convaincre les oppositions qui maintiennent leur menace de censure.
- Dix ans après le « dieselgate », des associations poursuivent l'état pour inaction.
- La fraude aux émissions des moteurs diesel aurait encore des effets aujourd'hui sur la santé publique et l'économie.
- Et puis le football, entrée en matière réussie pour le PSG en Ligue des champions.
- Victoire 4-0 contre la Talenta Bergami hier soir. » « C'est le jour J pour ce jeudi noir à l'appel des syndicats avec des manifestations, des actions et des blocages ainsi que des grèves attendues sur l'ensemble du territoire. » « Écoles, hôpitaux, pharmacies, transports sont concernés par cette grève. Dans les transports, on l'a dit, un TER sur trois, un intercité sur deux.
- Aujourd'hui, des perturbations dans les grandes villes en région, mais aussi en Ile-de-France.
- Les syndicats des transports parisiens se mobilisent en masse. Paola Boé, quelles sont leurs revendications ? » « Déclassement des conducteurs. » Par stagnation des salaires, ras-le-bol général, pour Bastien Berthier, secrétaire FO-RATP, les raisons de manifester ne manquent pas.
- « Nous, on doit passer un message au gouvernement et aussi à l'RATP. C'est le ras-le-bol des agents RATP.
- Avant, un agent RATP, c'était une classe moyenne plus. Aujourd'hui, un agent RATP, on a 700 agents RATP qui sont en rupture de logement, qui sont SDF aujourd'hui.
- On voit bien qu'avec nos salaires, on n'arrive plus à se loger, on n'arrive plus à vivre. » Pour certains, c'est aussi une occasion de rebondir sur le mouvement du 10 septembre.
- Aujourd'hui, responsable syndical, la base RATP.
- « On prône une convergence des luttes. Le 10 septembre, il y avait des revendications qui étaient citoyennes, qui partaient des travailleurs.
- Et là, le 18, c'est un appel syndical. Mais justement, il faut cette convergence parce qu'il y a un gros problème dans le pays. » Du côté de la CGT, l'objectif est surtout de montrer la dégradation des conditions de travail au sein de la RATP.
- C'est Miel Kijijiz, élu CGT RATP.
- « Aujourd'hui, les conditions de travail sont beaucoup plus néfastes et beaucoup plus compliquées puisqu'on a eu beaucoup de pertes au niveau de nos repos.
- Au niveau de l'amplitude horaire et du temps de travail. » Selon Force Ouvrière, le taux de grévistes devrait atteindre 90% chez les conducteurs de métro et 80% chez les conducteurs de RER.
- De quoi fortement perturber les transports.
- Et dans la rue, un 4 fois plus de manifestants sont attendus que lors du mouvement bloquons-tout du 10 septembre.
- Un dispositif de sécurité inédit accompagne aujourd'hui cette mobilisation.
- Albain Texera, des blindés aux coûts particulièrement élevés seront déployés.
- Pour la première fois depuis 2019, l'État ressort l'artillerie.
- Lourdes, 24 véhicules blindés Centaure de la Gendarmerie Nationale sont déployés.
- Des engins massifs capables de dégager des barricades et de résister à des projectiles.
- Mais ces blindés ont un prix, 740 000 euros l'unité.
- A cela s'ajoutent 10 canons à eau et près de 80 000 policiers et gendarmes mobilisés dans tout le pays.
- Un dispositif de sécurité XXL jamais vu depuis les Gilets jaunes.
- Assumé par le ministère de l'Intérieur qui redoute la présence d'éléments radicaux.
- Dans les cortèges, avec 250 rassemblements annoncés dans toute la France, la mobilisation pourrait atteindre 800 000 personnes.
- Et le préfet de police de Paris, Laurent Nouniassin, se dit très inquiet de la présence de nombreux casseurs dans la capitale.
- Il appelle les commerçants à fermer boutique et à se barricader.
- Et avant de faire face à la colère de la rue, le Premier ministre Sébastien Lecornu a reçu hier les partis d'opposition.
- Nous sommes restés sur notre faim avec...
Transcription générée par IA