Retranscription des premières minutes :
- Sud Radio Bercov, dans tous ses états, le fait du jour.
- « Coronavirus, connard de virus, connard de virus, connard de virus » « Connard de virus », c'était la chanson de Renaud, mais 5 ans après, 5 ans après, le nouveau ministre de la Santé américaine, Robert Kennedy Jr., il attaque à boulet rouge.
- Et il attaque très fort, et pas seulement lui, New England Journal of Medicine, le Lancet, eh bien Marcia Angeli, la directrice pendant 20 ans du New England Journal of Medicine, dit elle-même, publiquement, « Nous sommes le vaisseau amiral de la propagande pharmaceutique, nous ne sommes plus, j'ai la tristesse infinie de dire, des journaux scientifiques, dit ça, et Richard Horton, le co-directeur du Lancet, Lancet, encore une fois, je parle de la Bible, jusqu'ici, enfin, il y a eu des problèmes, on va en parler, il dit, eh bien, le problème, c'est que la moitié, dit Richard Horton, la moitié de la littérature scientifique que nous publions dans nos journaux est fausse.
- Il y a un côté corrompu, il y a un côté biaisé, il y a un côté absolument faussé.
- Didier Raoult, bonjour.
- Bonjour.
- Bonjour, vous êtes microbiologiste, on ne va pas le rappeler, je ne vais pas vous présenter, vous avez été l'auteur de nombreux bouquins, les derniers, c'était « Homo Chaoticus », et celui qui vient de paraître, « Les Cold Cases de l'Histoire », aux éditions tous les deux de Michel Laffont, ça, on va en parler avec vous longuement, dans la semaine prochaine, mais là, je voudrais votre réaction, parce que c'est vrai qu'on en parlait plus longtemps, l'histoire du Lancet, etc., mais là, franchement, ça éclate au grand jour, et Robert Kennedy Jr. va jusqu'à dire, nous ne publierons rien dans ces revues, nous allons déconseiller formellement, et s'il faut, on publiera des revues concurrentes.
- Qu'est-ce que ça vous inspire ? Ah ben, je trouve, je pense depuis longtemps que le salut viendra de l'Amérique.
- C'est l'Amérique qui a inventé la lutte contre le capitalisme fou, avec la lutte anti-monopole, j'espère qu'ils vont la réappliquer à Gates, en cassant Google, c'est mon plus grand souhait, mais ils l'ont déjà cassé avec Microsoft, ça avait été mis en place pour lutter contre Rockefeller, qui voulait avoir le monopole de la distribution du pétrole, rien que ça.
- Tout à fait, tout à fait.
- Il a donné la leçon à Bill Gates pour redevenir populaire, de créer une institution philanthropique, avec laquelle, d'ailleurs, Bill Gates a gagné plus d'argent que ce qu'il n'aurait jamais gagné grâce à la fondation Bill Gates.
- Grâce à quoi il vient d'avoir le plus grand prix scientifique des États-Unis, lui qui n'a jamais fait de science.
- Oui.
- Le prix de la guerre.
- C'est la rançon du succès, ça.
- C'est le retour sur le financement, ça n'est que ça.
- Bien sûr, retour sur investissement, on dit.
- Que la presse, le modèle de la presse, c'est un modèle qui fait rêver, c'est un modèle inouï.
- Les États, en général, financent, pour la plupart, la vraie recherche.
- Globalement, toute la recherche de l'industrie pharmaceutique, ça n'est pas de la recherche.
- Les gens essayent de faire croire que c'est de la recherche, avec leurs essais randomisés et tout, mais les gens qui font ça ne font rien que fournir de la chair fraîche, c'est-à-dire des malades.
- C'est pas eux qui écrivent le protocole, c'est pas eux qui choisissent les stratégies thérapeutiques, ils obéissent et ils fournissent la chair fraîche, sans même faire ce qu'on leur recommande dans la déclaration de l'ASPQI, de dire aux malades, vous savez, en vous enrôlant, je vais gagner de l'argent à titre personnel.
- Ce qui est scandaleux.
- On ne fait pas ça, en France.
- Bien sûr.
- Mais on sait depuis longtemps que le modèle économique de la presse est phénoménal, c'est-à-dire que, moi, j'ai publié 3500 publications internationales, je fais le travail, l'argent, essentiellement, c'est de l'argent de l'État qui m'a payé, payé mes salaires, les gens qui travaillaient avec moi, des thésards, j'ai payé les réactifs, ensuite j'envoie ça à un journal, maintenant, dans la plupart des cas,...
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