Retranscription des premières minutes :
- Vous êtes un artiste complet, parce que vous êtes difficilement classable dans la catégorie artiste.
- On vous connaît par vos animaux, par vos sculptures animalières.
- Il y a un auditeur qui voulait savoir pourquoi le monde animalier et pas le corps humain, par exemple.
- C'est une question très intéressante.
- C'est vraiment intéressant parce que c'est une question qui est très pertinente.
- En réalité, aujourd'hui, le rapport entre l'homme et l'animal est très particulier et privilégié, bien plus important et bien plus fort.
- Le statuaire qui était utilisé, ça plaît beaucoup moins.
- Aujourd'hui, le statuaire, c'est beaucoup moins.
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- Les gens n'ont pas cette.
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- D'abord, j'aime les animaux.
- C'est parce que les sculpteurs, on pense Rodin.
- Rodin, effectivement.
- Oui, c'est vrai.
- Il y a Pompon qui était chef de Rodin et qui a fait des sculptures d'animaux.
- Mais c'est vrai qu'aujourd'hui.
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- L'âne qui était aussi plus sur les animaux.
- Mais le statuaire plaît moins aujourd'hui.
- Moi, je me suis essayé d'ailleurs à faire du statuaire parce que j'ai fait le David de Michel-Ange, j'ai interprété la Vénus de Milo, j'ai interprété pas mal de sculptures.
- Mais il y a beaucoup moins d'engouement et c'est vrai qu'on a un rapport avec l'animal.
- On est tous, à l'île de la Jeanne, quand on est petit, l'animal, c'est quelque chose qui est très très fort pour nous.
- On a envie de le dominer.
- C'est le problème qu'on a nous.
- On a peur de lui, d'un King Kong.
- On a envie de le tuer.
- Il y a vraiment un rapport très très particulier.
- Les animaux domestiques, ils explosent aujourd'hui.
- Le marché de l'animal domestique, c'est un truc de dingue.
- Il y a vraiment un rapport qui est très très puissant et ça me touche moi personnellement.
- Donc c'est vrai que si ça touche le plus grand nombre et puis moi je sculpte pour les autres.
- Je fais des choses pour les autres.
- Donc ça me convient très bien.
- Le plus gros succès, c'est quoi ? C'est le Kong maintenant ? C'est le Kong.
- Oui, c'est un best-seller.
- Pourquoi ? Parce qu'en fait, il nous ressemble beaucoup.
- Nous, on aimerait tous être des Kongs puissants qui défendent la veuve et l'orphelin, qui est protecteur, qui défend la nature.
- C'est l'homme parfait, mais sans les poils.
- C'est un film, pardon, c'est un film qui raconte votre parcours.
- Vous êtes raconté aussi par des personnalités qui vous connaissent bien.
- Il y a Eva Longoria, il y a Romain Grosjean, Bernard Montiel avec qui vous êtes très très ami.
- Et c'est vrai que c'est un film qui dresse un portrait qui est passionnant et qui montre aussi votre impact mondial.
- Vous êtes un des artistes qui vendait le plus, qui est le plus vendu au monde.
- Français.
- Français, oui, un des artistes français.
- Comment vous avez, alors c'est David, je n'ai pas cité son nom, David Ferrero qui l'a réalisé.
- Comment vous l'avez accueilli ? Parce que ça a été présenté à Cannes, c'est quand même un film important.
- Bien sûr, bien sûr.
- Non, non, c'était, tant que c'est pas fini un film, on n'y croit pas.
- On ne sait pas ce que ça va donner.
- Donc bon, j'étais content effectivement qu'on fasse ce sujet sur moi.
- Après, c'était l'idée surtout encore dans le partage.
- Moi, ce qui m'a plu là-dedans, c'est effectivement de montrer ce qu'on fait à 360, les collaborations, les partages, mon implication.
- Je parle très rarement de mon implication dans le monde associatif, dans les fondations.
- Je soutiens une cinquantaine d'associations à travers le monde et c'est vrai que j'en parle jamais.
- Tout le monde me dit, des gens même haut placés me disent tu devrais plus mettre en avant ce côté.
- Et là, ça permet aussi de voir qu'effectivement on est là.
- C'est vrai que vous répondez toujours présent et je peux témoigner parce...
Transcription générée par IA