Retranscription des premières minutes du podcast :
- Le petit matin Sud Radio, 5h-7h, Maxime Trouleau. 6h41 sur Sud Radio. La vie en vrai, il est 6h41, minuit 41 à New York, 21h41 à Los Angeles.
- Les Américains sont suspendus au résultat de l'élection présidentielle. Les Américains aux États-Unis, mais aussi en France. Bonjour, Simone Deslars.
- Bonjour, Maxime. Comment ça va ? Très bien. Et vous, merci d'être notre invitée ce matin. Vous êtes doctorante en sociologie spécialisée en politique publique, présidente du chapter Toulouse, qui favorise on peut le dire comme ça les liens entre la France et les États-Unis dans la région toulousaine et en Midi-Périnée.
- Alors merci d'être notre invitée, Simone Deslars. Simple question pour le moment. Depuis combien de temps vivez-vous en France ? Ça fait depuis 2013. Donc bientôt 11 ans.
- Et est-ce que vous êtes allée voter pour cette élection ? Tout à fait. Donc moi, je vote au Texas, comme je suis née au Texas. Et ça se vote par courrier, d'abord, pour recevoir son bulletin.
- Et après, je le renvoie au Texas. Donc c'est une procédure qui est un peu assez longue. Mais au moins, j'ai pu voter.
- Mais vous avez donc voté. Alors comment avez-vous vécu en tant qu'Américaine qui vit en France ? Comment avez-vous vécu cette campagne depuis la France, qui a été très rude, beaucoup de coups bas, d'insultes, d'invectifs ? Comment vous avez vécu tout ça ? Très bonne question. Donc de le vivre de loin, on voit un peu plus, disons qu'on prend du recul quand on est aux États-Unis, un peu mergé dans tout ce qui est médias américains.
- Et là, depuis la France, je vais un peu être un peu plus critique pour plusieurs raisons, mais surtout par la distance. Je l'ai vécu avec une forte tristesse, je dirais, juste parce que je vois mon pays descendre dans un état de... Comment dire ? De petits jeux, de jeux qui ont des graves conséquences, pas seulement aux États-Unis, mais aussi à l'étranger. Et donc je dirais que oui, avec une forte tristesse. Et ce matin, avec les résultats qui sont déjà là, je suis en train de perdre un peu d'espoir.
- Oui. Est-ce que vous vous sentez toujours autant concernée par les préoccupations des Américains qui vivent là-bas ? Vous nous avez dit que ça fait plus de 10 ans que vous êtes en France.
- Est-ce que finalement, du coup, on vote de la même manière ? Oui. Je dirais que oui, parce que j'ai encore de la famille, j'ai encore ma mère, j'ai encore mon frère, mes amis, mes cousins qui habitent aux États-Unis.
- Oui.
- Donc je vis.
- Je vis encore ces enjeux de loin. Et je vote comme si ma vie dépendait là-dessus, parce que ça, c'était un peu une divise qui était divisée pour les droits des femmes, surtout par rapport à l'autonomie médicale cette année.
- Et donc je vis, comment dire, ça très charnièrement encore.
- Et quels ont été justement vous nous le...
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