Retranscription des premières minutes :
- 9h-10h, Sud Radio, la vérité en face, Patrick Roger.
- La vérité en face comme chaque matin jusqu'à 10h sur Sud Radio et ce matin plusieurs vérités en face.
- Finalement comme quasiment tous les jours face à nous, la sécurité sociale menacée d'une crise de liquidité.
- C'est sérieux, crise de liquidité, ce sont des mots adoucis si je puis dire pour voir et définir ce qui va se passer.
- Grosso modo, selon Pierre Moscovici et la Cour des comptes, notre sécurité sociale, notre déficit est hors de contrôle.
- Une dérive, menace sur les remboursements et les retraites, c'est ce qui est dit avec un déficit record de 22 milliards cette année en 2025.
- Le déficit qui pourrait atteindre quasiment 24 milliards en 2028.
- Nous allons en parler, qu'en pensez-vous ? C'est extrêmement dangereux, très grave évidemment ce qui est en train de se passer.
- Est-ce qu'il y a des remèdes ? Des solutions ? Quelques-uns, quelques remèdes possibles mais finalement on a quand même du mal à voir la fin, le bout du tunnel sur cette dérive.
- Nous en parlerons avec vous, 0826 300 300, j'aimerais vous entendre bien sûr.
- La vérité en face aussi avec cette loi sur la fin de vie, l'aide à mourir qui a été évoquée par Philippe Juvin qui était invité il y a quelques minutes.
- Les tracteurs qui rentrent à la ferme, la mobilisation des agriculteurs est suspendue.
- Vos réactions ? 0826 300 300 et puis tout à l'heure, mon invité.
- A partir de 9h30, vous pourrez là aussi réagir, c'est Xavier Driancourt, ambassadeur en Algérie à deux reprises qui écrit France-Algérie, le double aveuglement.
- Nous reviendrons bien sûr sur cette relation extrêmement compliquée aujourd'hui entre les deux pays alors que nous sommes fortement imbriqués.
- La vérité en face et la fin de vie, vous avez entendu Philippe Juvin.
- Avec Jean-Jacques Bordin il y a quelques minutes, puisqu'il y a deux propositions de loi qui sont étudiées à l'Assemblée nationale.
- L'une qui vise à développer les soins palliatifs et puis l'autre qui concerne l'instauration du droit à l'aide à mourir.
- C'est ce qui fait beaucoup plus polémique.
- Les deux textes seront probablement adoptés bien sûr.
- Qu'en pensez-vous 0826 300 300 ? Frédéric de Bordeaux est avec nous et il est dans le secteur médical.
- C'est ça, bonjour.
- Frédéric.
- Oui, bonjour M. Roger, bonjour à tout le monde.
- Alors je ne suis plus dans le secteur médical puisque maintenant je suis définitivement affecté chez moi.
- Ah oui, je crois que ça s'appelle la retraite.
- Donc j'ai travaillé six ans en gériatrie.
- J'ai fait mes études assez tard, j'ai fait mes études à 40 ans.
- Et à l'époque, on parlait de...
- Donc c'était Chirac, celui qui n'a jamais rien fait.
- Et donc on parlait de ces soins palliatifs.
- On parlait du fait de devoir...
- Aider les personnes à supporter leur fin de vie.
- Oui, c'est vrai.
- Et donc, qu'est-ce que je voyais ? Moi, je voyais des personnes dans un EHPAD, un EHPAD de l'hôpital de Bordeaux.
- Mais j'avais des personnes qui n'avaient pas toute leur tête.
- Il y avait des personnes qui...
- Mais elles tenaient...
- Je n'ai jamais...
- Il n'y en a jamais une qui m'a demandé, les quelques qui étaient conscientes.
- Il n'y en a aucune qui m'a jamais demandé de l'aider à décéder.
- J'ai travaillé dans un service avant de...
- De dermatologie, où les pathologies sont terribles.
- C'est un...
- La dermatologie, on croit que c'est des boutons, mais c'est quelque chose de très, très...
- Qui peut être abominable.
- Mais là encore, je n'ai jamais...
- J'ai trouvé...
- J'ai vu des gens très inquiets, qui sont morts, etc.
- Et jamais aucun ne nous a demandé...
- Ne nous a demandé...
- Aidez-moi, donnez-moi ceci, donnez-moi cela, pour en terminer.
- C'est vrai, parce que parfois...
- Parfois, Frédéric, il y a des personnes qui disent...
- Je voudrais qu'on arrête...
- Qu'on abrège mes souffrances.
- Je ne peux pas m'en sortir.
- C'est ça que j'allais dire.
- Oui, c'est ça.
- C'est ça que j'allais dire.
- À l'époque, j'avais entendu...
- Alors, un peu plus tard, j'ai entendu le docteur Axel Kahn, parce qu'il y a des personnes qui s'en souviennent...
- Oui, oui, bien sûr.
- Qui parlaient de ça, par rapport à l'expérience...
Transcription générée par IA