Retranscription des premières minutes :
- Sud Radio, la vérité en face, Jean-François Aquili.
- 0, 826, 300, 300, nous débutons la semaine comme nous l'avons fini, avec ce grand sujet qui occupe la une mondiale ce matin, les Etats-Unis.
- Ont-ils eu raison d'intervenir ? Trump est-il oui ou non ? Oui ou non, entrer en guerre, ce sujet nous préoccupe, tout le monde en parle.
- Après ces frappes contre ces installations nucléaires, c'est l'Iran maintenant qui menace de représailles les bases militaires américaines au Moyen-Orient.
- L'Iran qui menace également de fermer le détroit d'Hormuz, des bruits de guerre pour démarrer la semaine, ça vous fait réagir.
- 0, 826, 300, 300, autre sujet ce matin, vous savez, c'est cette fête de la musique qui a tourné aux violences.
- Une fois de plus, il ne se passe plus un événement désormais festif sans que ça dégénère sur le terrain avec des agressions multiples.
- Il y a eu 14% de hausse des violences par rapport à la fête de l'année dernière, 13 policiers blessés, 371 interpellations, presque autant de garde à vue.
- Et puis il y a cette espèce de mode délirante des piqûres, les piqûres de femmes, 24 en Ile-de-France ont été piquées, 145 cas de piqûres.
- Dans tout l'Hexagone, il y a eu 12 interpellations, mais d'où est-ce que ça vient ? Pourquoi cette mode malsaine des piqûres avec des messages échangés sur Internet, d'où ça sort ? Faut-il revoir l'organisation de cette fête censée marquer l'arrivée de l'été ? On en parle, 0, 826, 300, 300, dans la vérité en face, ça vous fait réagir, vous donnez votre avis.
- Nous parlons vrai ce matin sur ces fêtes qui dégénèrent.
- Allez, dans la deuxième partie de la vérité en face.
- Vérité en face, nous aurons deux invités, Bertrand Martineau et Franck Morel, deux experts associés à l'Institut Montaigne, deux experts économistes spécialisés dans les questions du travail, et puis qui publient Le Travail et la Solution, un essai passionnant, publié par Herman, réconcilier les Français avec le travail, tout un programme.
- Sud Radio, La Vérité en face, Jean-François Aquili.
- Allez, nous allons parler des Etats-Unis.
- De l'attaque américaine contre les bases nucléaires, les centres iraniens, la réaction de l'Iran qui menace de représailles dans un cycle habituel.
- Bonjour à vous, Jean-Pierre.
- Bonjour, Jean-François.
- Vous vous appelez de Marseille, Jean-Pierre, ce matin.
- Bon, j'imagine que ce sujet, il vous préoccupe, on en parle tous.
- C'est donc difficile d'y échapper.
- On ne peut pas y échapper, c'est bien normal, il faut voir la réalité en face.
- Non, moi, ce que j'ai à dire, c'est que, donc, l'Iran, c'est une théocratie musulmane chiite, que dans le monde entier, la seule organisation qui vient apporter son soutien à l'Iran, c'est, on va dire, le grand patron des frères musulmans.
- Ben oui.
- Pour tout le reste de l'humanité, même musulmane, personne.
- Tout le monde sait que l'Iran, s'il disposait de la bombe atomique, il bombarderait d'abord Israël, ensuite les pays sunnites, et ensuite les Etats-Unis, parce que ça se passerait dans cet ordre-là.
- Voilà leurs ennemis principaux.
- Mais la France et l'Europe n'y échapperaient pas.
- Donc, c'est une œuvre de salubrité publique que d'empêcher l'Iran d'avoir l'arme atomique et de faire en sorte, comme le font Donald Trump et Israël, que cette théocratie s'effondre sur elle-même.
- C'est ça.
- Donc, Jean-Pierre, vous comprenez, ce matin, l'intervention américaine ? Non seulement je la comprends, mais je ne comprends pas pourquoi, ce pleutre, si je viens de le dire, de Barack Obama n'est pas intervenu.
- Et on peut faire la liste de tous les présidents depuis 1979 qui ont refusé de voir la vérité en face.
- On ne peut pas négocier avec un État théorique qui pratique le mensonge comme, je dirais, corpus diplomatique.
- Leur but, ils l'ont écrit en toutes lettres, au moment où Roumanie, que nous avions accueilli en France, avait dit...
- ...disposé qu'il fallait détruire le grand Satan et le petit Satan, c'est-à-dire les États-Unis et Israël.
- Donc, de toute façon, c'est écrit, on va dire, dans la constitution de l'État iranien, il faut prendre les gens qui sont comme ça très au sérieux.
- On en parle autour de vous, à Marseille, quotidiennement, Jean-Pierre, de ce conflit et puis...
Transcription générée par IA