Retranscription des premières minutes :
- 9h-10h, Sud Radio, La Vérité en Face, Patrick Roger.
- La Vérité en Face, quand le dernier café ferme, c'est le rideau qui tombe sur une part de notre société.
- C'est ce qui se passe dans beaucoup de communes ou dans des quartiers parfois.
- A force de centraliser, on a fracturé des grandes villes qui saturent et les campagnes qui s'éteignent en silence.
- Aujourd'hui, on va mettre en lumière et en évidence le combat quotidien de cette France qui se bat pour conserver ses repères, des commerces, des écoles, des gares.
- C'est ce que je vous ai dit, dénoncer une logique de concentration en essayant de valoriser les innovations locales, les élans collectifs des uns et des autres, les initiatives.
- Il y en a énormément. C'est ce que nous allons voir dans La France qui reste debout.
- La France qui reste debout toute la semaine, bien sûr, vous le savez, en liaison avec la presse hebdomadaire régionale.
- Et c'est parti, évidemment. J'attends vos témoignages 0826 300 300.
- Vous avez des exemples autour de vous de commerces qui ont fermé, de commerces qui ont rouvert, de commerces qui sont en suspens, bien sûr, ou alors de services, d'écoles, de services publics qui ne sont plus présents ou alors au contraire, on les a regroupés dans des endroits qui n'étaient peut-être pas utiles et il aurait fallu les laisser un petit peu disséminés sur tout le territoire.
- Eh bien, dans La France qui reste debout, vous avez la parole 0826 300 300.
- Et cette France qui reste debout ce matin avec cette bataille et nous allons voyager de la Corrèze au Languedoc en passant par Marseille et beaucoup d'autres endroits en France, bien sûr, et parce que vous allez nous appeler. Je dis la Corrèze parce que nous avons mené cette opération ce matin avec la Vie corrézienne et nous sommes avec Cyril Grégy qui est le rédacteur en chef de la Vie corrézienne. Bonjour.
- Bonjour.
- Merci d'être avec nous. Hier et avant-hier, nous étions un petit peu plus bas puisque nous étions, en fait, hier et avant-hier, nous étions du côté du Tarn, bien sûr. Hier, nous étions au-dessus de chez vous, là, en revanche, enfin, juste au-dessus de chez vous, du côté de la Chartres et de Châteauroux.
- Et là, aujourd'hui, donc, nous sommes avec vous en Corrèze. La Vie corrézienne, c'est uniquement sur ce département ou vous êtes sur le côté de la Charte et de Châteauroux ? Sur les départements environnants aussi.
- Donc, la Vie corrézienne, non, c'est un journal départemental qui traite la Corrèze, mais effectivement, nous débordons un petit peu sur le nord du Lot, l'est de la Dordogne, un petit peu le Cantal. On est un petit peu lui également, voilà, en proximité de Corrèze.
- Oui, et également avec un site Internet ? Un site Internet, exactement. On est au goût du jour.
- Pour le maintien, en fait, bien souvent, il y a des...
- qui ne sont plus dans leur pays, leur commune, mais qui, malgré tout, en étant un peu plus loin, essaient d'avoir un contact sur ce qui se passe encore chez eux.
- Parce que la presse hebdomadaire régionale, elle est très implantée, en fait, dans les territoires. Il y a une notion un peu d'appartenance, non ? Oui, totalement, oui. On a énormément de Corréziens qui sont hors département, en France ou à l'étranger, qui restent abonnés au journal pour garder un lien avec leurs territoires, effectivement, oui.
- Oui. Alors, bon, dans la vie corrézienne, vous avez fait un focus, là, sur la France qui reste debout, hein, Cyril Grégui, et vous le faites régulièrement sur tout ce qui bouge pour essayer de maintenir ces activités, c'est à la fois des commerces et des services ? Oui, c'est un petit peu la philosophie du journal. Bon, on aime bien parler des trains qui arrivent à l'heure, à la vie corrézienne.
- La formation de la qualité est suffisamment anxiogène pour ne pas essayer de se distinguer en parlant, effectivement, des initiatives et des choses qui font...
- qui fonctionnent aussi et qui se passent sur notre territoire. Je pense que nos lecteurs sont en attente de ça aussi.
- Oui, c'est ça. Comme, par...
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