Retranscription des premières minutes :
- Sud Radio, La Vérité en Face, Maxime Trouleau.
- 9h03 sur Sud Radio, merci d'être avec nous en direct dans La Vérité en Face avant de retrouver dans une vingtaine de minutes désormais Patrick Roger pour son invité, ce témoignage de l'ancienne chef des urgences de l'hôpital de Laval.
- C'est un coup de gueule, elle sort un ouvrage, un témoignage de la souffrance des soignants et des patients qui, dit-elle, sont confrontés à la dégradation du système de santé hospitalier et de l'accès aux soins.
- Patrick Roger, tout à l'heure, aux alentours de 9h20.
- Mais vous, vous le savez, chers auditeurs, vous avez la parole.
- 0826 300 300, vous nous appelez sur le sujet que vous souhaitez.
- On peut revenir par exemple sur l'affaire Bétarame qui continue.
- François Béroud, hier, auditionné pendant plus de cinq heures.
- Est-ce que vous avez regardé ces cinq heures d'audition ? N'hésitez pas à nous dire si c'est le cas, ce que vous en avez pensé, si vous avez écouté les informations.
- Ce matin, là aussi, dites-nous si François Béroud peut résister peut-être ensuite à une motion de censure.
- On va parler de la 69.
- Et oui, ça continue.
- Les épisodes s'enchaînent du côté de Toulouse et de Castres.
- Aujourd'hui, c'est au Sénat de se pencher sur cette question de la 69 avec une proposition de loi qui pourrait peut-être contourner, sans mauvais jeu de mots, la décision de justice et peut-être faire reprendre les travaux.
- Vous pouvez nous appeler, n'hésitez pas, 0826 300 300.
- Et puis, un peu plus légèrement, on va parler.
- Entre autres, peut-être, de ce qui se passe du côté de Paris, la Seine.
- On va peut-être pouvoir se baigner dans la Seine.
- Alors, il y aura des analyses tous les jours à partir du 5 juillet.
- Mais donc, cet été, vous pourrez peut-être, parisiens ou autres, aller vous baigner dans la Seine.
- Est-ce que ça vous tente ? Est-ce que vous voulez faire l'expérience, si peut-être, je ne sais pas, dans d'autres lacs, dans d'autres fleuves ? Dites-nous.
- Vous nous appelez, 0826 300 300.
- Ah bah tiens, justement.
- On va commencer avec l'affaire Bétarame.
- J'en parlais il y a un instant.
- C'est Frédéric de Paris qui nous appelle au 0826 300 300.
- Bonjour Frédéric.
- Bonjour Maxime.
- Bonjour tout le monde.
- Merci d'être avec nous en direct sur Sud Radio.
- Frédéric, est-ce que vous avez regardé en partie ou en intégralité hier l'audition de François Bayrou ? Alors, j'ai regardé en partie.
- D'accord.
- Après, j'ai lu, bien sûr, des commentaires habituels.
- Qu'est-ce que vous en avez pensé, Frédéric ? Est-ce que François Bayrou vous a convaincu ? Alors, non, mais il est dans le rôle de tout homme politique français.
- On est habitué à ça.
- C'est un peu un théâtre, quand même.
- L'affaire Bétarame, c'est quand même une triste affaire.
- Je pense qu'il y en a eu quelques-unes dans ces années, on va dire, 50, 60, 70, 80.
- C'était certainement plus courant qu'on ne le pense ou qu'on ne veut le dire.
- Et M. Bayrou a réagi comme tout homme politique français.
- C'est-à-dire que quand on lui a posé la question dès le départ, il a nié.
- Plutôt que de dire, d'entrer, oui, OK, j'en avais entendu parler, je m'en suis entretenu avec le juge, et éventuellement dire, mais je ne pensais pas que c'était aussi grave.
- Mais au moins le dire, tout simplement.
- Ne pas nous prendre, nous, les Français, pour des armistices.
- Après cette audition hier, et les filles, bien sûr, reprennent l'affaire pour en faire un outil de combat, comme à son habitude, un outil de combat contre Bayrou, contre, bien sûr, l'Église catholique, les écoles catholiques.
- Pour eux, c'est la victime idéale, c'est la cible idéale.
- Ils sont moins...
- C'est vrai qu'ils instrumentalisent cela, parce que c'est dans leur logique politique.
- Ils sont beaucoup moins attentifs sur les mêmes cas qui se produisent d'une manière parfois différente, mais quand même des agressions dans des établissements publics, chez des éducateurs, chez des enseignants...
- Il y a un deux poids, deux mesures, c'est ce que vous nous dites, finalement.
- Oui, exactement.
- Là, ils ciblent, c'est leur côté anticlérical, toujours la même cible, l'Église catholique, l'Église catholique.
- Et en...
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