Retranscription des premières minutes :
- En direct du salon Inclusive Day, 9h-10h, Sud Radio, La Vérité en Face, Patrick Roger.
- La Vérité en Face sur Sud Radio jusqu'à 10h. Pour parler, vous l'avez entendu, de ce salon Inclusive Day, mais pas seulement parce que c'est un sujet capital. Anthony Martin-Smith est avec moi, animateur de Sud Radio, journaliste, il faut que ça change tous les week-ends. Bonjour Anthony.
- Bonjour Patrick, bonjour à tous.
- Parce que ça c'est ce salon, c'est l'événement où on fait le point sur le recrutement notamment des personnes qui ont des handicaps dans les entreprises. Et Dieu sait si c'est important parce que souvent on parle des handicaps qui sont plus sévères, bien sûr, comme malvoyant effectivement ou à la suite d'un accident, mais il y a des petits handicaps au quotidien et ça, ça concerne plusieurs millions de personnes.
- 18,2 millions de personnes sont en situation de handicap.
- 80% d'entre eux sont invisibles. Parfois un handicap, on le vit tous les jours, parfois on le vit temporairement quand on a un accident, quand on est malade, un cancer par exemple. Et bien dans ces cas-là, l'entreprise a un rôle à jouer auprès de ses salariés ou des personnes qu'elle doit recruter.
- Oui, et notamment on pense par exemple, il y a le recrutement dans un premier temps pour les plus jeunes.
- Il y aura des témoignages de jeunes qui cherchent ou qui ont trouvé, bien sûr.
- Du travail, mais ce n'est pas simple parce que qui plus est, dans une période qui est un petit peu plus tendue sur l'emploi.
- Et puis il y a aussi les gens qui sont en cours de carrière, en fin de carrière, qui parfois ont des petits handicaps, comme par exemple des gens qui tapent beaucoup sur leur ordinateur, qui ne peuvent plus en fait parce qu'ils l'ont fait pendant des années et des années.
- Ils se retrouvent dans une situation de handicap.
- Les problèmes d'ergonomie du poste de travail, les problèmes de maladies chroniques qui surviennent, les problèmes de gestes, par exemple, répétitifs.
- Hier, le président de la République est intervenu sur un harcèleur mital dans la sidérurgie.
- On a un taux de transformation malheureux des personnes en situation de handicap du fait des gestes répétitifs, des accidents du travail et des maladies professionnelles.
- Et oui, 80% des handicaps sont invisibles et on les oublie très souvent.
- Oui, alors justement, vous l'avez évoqué, le président de la République, Emmanuel Macron, qui s'est exprimé hier, il a joué les prolongations.
- Parce que ça a été quand même assez long, plus de trois heures.
- Il fallait rester jusqu'au bout avec toute une série d'intervenants.
- Comment l'avez-vous trouvé ? J'ai déjà entendu ce matin sur Sud Radio des auditeurs qui ont dit oui.
- Il n'a pas répondu, par exemple, sur le travail, sur l'ensemble des charges.
- Il n'est pas allé suffisamment loin.
- Vous allez me dire aussi si, justement, les personnes qui sont en situation de handicap ont pu déceler aussi quelques messages.
- C'est ce qu'on va voir.
- Mais les auditeurs sont au zéro.
- 826, 300, 300 comme chaque jour pour savoir évidemment ce que vous en avez pensé.
- Il n'y a pas eu beaucoup d'annonces.
- Il n'y a rien eu.
- Anthony ? Il n'y a rien eu.
- Il n'y a rien eu.
- Non.
- Et l'annonce de multiples référendums possibles, mais enfin toujours possibles.
- Tout est dans le possible, Patrick.
- Tout est dans le possible.
- Pour l'instant, c'est impossible.
- C'est plutôt ça.
- Alors, il y a Laurent de Mérignac et Sabine de Gignac qui sont avec nous.
- Bonjour, Laurent.
- Oui, bonjour.
- Bonjour.
- Qu'avez-vous retenu ? Ou si vous avez retenu quelque chose de précis hier soir du président de la République ? Écoutez, moi, j'ai vu une émission un peu floue, en fait, avec un président sur la défensive.
- Mais bon, le ton a été donné quand même délélito avec une mise en cause très, très forte.
- Donc, on savait que ça allait être à charge.
- Après, bon, j'ai eu de la peine pour Mme Binet.
- Ah bon ? Oui.
- Parce qu'elle ne maîtrise pas ses dossiers.
- Oui.
- Et puis, ben, les hors-sol, quoi.
- Donc, c'est quand même dommage de l'avoir...
- Sur la réforme...
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