Retranscription des premières minutes :
- Sud Radio, la santé en mouvement, Vanessa Pérez.
- Bonjour et bienvenue dans la santé en mouvement, l'émission pour prendre soin de vous au quotidien.
- Alors une toux persistante, un essoufflement, une fatigue inexpliquée, autant de signaux que l'on banalise parfois mais qui peuvent cacher une réalité bien plus sérieuse.
- Et aujourd'hui on va parler du cancer du poumon.
- Avec nos invités nous tenterons de comprendre la réalité des symptômes, les dernières innovations thérapeutiques et l'importance du dépistage.
- La santé en mouvement spéciale cancer du poumon, c'est tout de suite et c'est sur Sud Radio.
- Sud Radio, la santé en mouvement, Vanessa Pérez.
- Et pour commencer cette émission j'ai le plaisir d'accueillir le docteur Vincent Fallet.
- Bonjour docteur, vous êtes pneumologue spécialisé en oncologie thoracique à l'hôpital Tenon à Paris.
- Alors on va commencer par quelques chiffres, d'accord ? Hommes, femmes, répartition et hygiène de vie.
- Dites-nous toutefois.
- Bonjour, merci pour votre invitation.
- Donc effectivement le cancer du poumon c'est un enjeu de santé publique.
- Actuellement ça reste le cancer qui est la cause de mortalité par cancer la plus fréquente en France aujourd'hui.
- On estime, c'est environ plus de 50 000 patients, nouveaux patients, chaque année qui vont être diagnostiqués avec un cancer du poumon.
- Majoritairement des hommes, c'est plus de 30 000 hommes chaque année et autour de 20 000 pour les femmes.
- C'est un cancer qui malheureusement l'incidence elle évolue un peu, elle s'augmente chez les femmes.
- Finalement, l'épidémiologie est un peu du tabac, que les femmes ont commencé à fumer plus tard que les hommes dans les dernières décennies.
- Et donc c'est vrai qu'il y a une augmentation du tabagisme chez les femmes.
- Donc on voit plus de cancer du poumon chez les femmes actuellement.
- Et chez les hommes, l'incidence est en train de diminuer un petit peu.
- Il y a quand même une question qu'on se pose tous.
- Faut-il avoir fumé pour être malheureusement atteint d'un cancer du poumon ? Et qu'en est-il des fumeurs passifs ? Alors c'est vrai que le principal facteur de risque du cancer du poumon, c'est le tabac.
- Ça c'est clair, c'est vraiment démontré.
- C'est 8 cancers sur 10 du poumon qui sont liés au tabac.
- Le tabagisme, mais c'est vrai que tout n'est pas expliqué par le tabac.
- Vous avez dit le tabagisme passif, c'est vraiment un enjeu à prendre en compte aussi.
- Et ça je pense que nos politiques de lutte contre le tabagisme l'ont bien pris en compte.
- De vivre avec un fumeur, c'est 25% de risque de plus de faire un cancer du poumon.
- Donc le tabagisme passif, c'est aussi un facteur de risque de cancer du poumon.
- Et peut-être certains polluants également ? Donc il y a les autres polluants qu'on peut voir dans les facteurs de risque.
- La pollution atmosphérique, ça c'est bien montré aussi par l'OMS.
- Les facteurs de risque professionnels, notamment moi je pense à l'amiante, à la silice, qui sont des facteurs de risque qui exposent au cancer du poumon.
- On a d'autres facteurs de risque qui sont montrés, comme le radon notamment.
- Il y a d'autres facteurs de risque, alors génétique moins.
- On ne peut pas dire que le cancer du poumon c'est lié à un cancer génétique.
- C'est vraiment des expositions environnementales essentiellement, notamment le tabac.
- Alors docteur, éclairez-nous.
- Alors on va rester très positif et optimiste, parce qu'aujourd'hui c'est un cancer qui se soigne très bien, on va dire.
- Il est pris à temps et on va insister sur l'importance du dépistage.
- Mais quels sont les symptômes les plus courants qui doivent quand même alerter et nécessiter justement une vigilance de son médecin ? C'est difficile parce que les symptômes sont peu spécifiques.
- Et le poumon c'est un organe qui est peu énervé finalement.
- Vous ne sentez pas bien ce qui se passe dans votre poumon au jour le jour.
- Et c'est vrai que malheureusement souvent on diagnostique les cancers du poumon à des stades tardifs avec déjà des tumeurs qui sont très volumineuses et avec des localisations métastatiques.
- Et c'est vrai que c'est trois quarts des cancers du poumon qui sont diagnostiqués à un stade tardif.
- Les symptômes, ils sont non spécifiques.
- Ça peut être une...
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