Retranscription des premières minutes :
- Évolise, la solution de gestion et de facturation pour les TPE-PME présente Sud Radio, c'est bon à savoir.
- Et oui, c'est bon à savoir sur Sud Radio.
- Les biens faits tenaient de l'acupuncture.
- Elle est de plus en plus utilisée en complément d'un traitement, notamment pour les patients qui souffrent d'un cancer.
- Pour quels résultats ? Et bien pour tout savoir, je reçois le docteur Philippe Jeannin.
- Bonjour.
- Bonjour monsieur.
- Et un grand merci d'être avec nous ce matin sur Sud Radio.
- Vous êtes médecin acupuncteur à Paris.
- D'ailleurs, on dit médecin acupuncteur ou médecin et acupuncteur ? Médecin acupuncteur.
- Il faut être médecin pour être officiellement acupuncteur.
- Et bien voilà, précision faite.
- C'était important de commencer peut-être par là, docteur.
- L'acupuncture qui est utilisée maintenant en complément de traitements lourds, comme pour les cancers.
- Qu'est-ce que ça peut importer concrètement, docteur ? Alors nous avons une action majeure dans tous les stades du traitement.
- Par exemple, dans les chimiothérapies, nous allons neutraliser très souvent et très efficacement les nausées, les vomissements, les diarrhées, les aftes, les fatigues et tout ce qui est douleurs métastatiques, osseuses, digestives.
- Nous allons également agir sur le moral du patient, bien sûr, mais également sur le système immunitaire.
- C'est-à-dire que les globules blancs et les plaquettes vont être remontés par des points précis et qui vont permettre au traitement de se dérouler aux dates prévues.
- Dans les radiothérapies, nous allons agir et vraiment très efficace sur les brûlures et la fatigue.
- Dans le cas de l'hormonothérapie, il n'y aura aucune bouffée de chaleur, pas d'insomnie, pas de douleurs articulaires et pas de prise de poids.
- Et puis, autour d'un axe chirurgical, avant un axe chirurgical, nous allons éviter les nausées, les vomissements et nous en provoquer une récupération beaucoup plus facile.
- Le fait de neutraliser ces effets secondaires permet aux oncologues d'administrer le plus longtemps possible et à un moment donné, et à pleine dose, ces traitements.
- Dans les cas, par exemple, de cancer polymétastasé.
- Donc, nous allons contribuer à optimiser l'efficacité des traitements.
- Donc, notre rôle, il est charnière et nous agissons en pleine synergie avec les traitements.
- Et tout cela seulement en stimulant certains points de notre corps, c'est ça ? En ponctuant des points précis.
- C'est une combinaison de points précis que j'ai mis au point parce qu'il faut savoir que j'ai été le premier médecin à oser.
- J'ai été le premier médecin à oser prendre en charge en globalité un patient cancéreux et j'ai adapté, en fonction de chaque traitement, des protocoles de points précis qui sont publiés, bien évidemment.
- Quand vous avez commencé cela, comment vous avez été vu par le corps médical ? Pas bien, pas bien, pas bien, pas bien.
- Dans les années 2007-2008, quand j'ai commencé à prendre en charge les patients cancéreux et que ça s'est su entre patients, les cancérologues m'ont appelé pour me demander d'aller au médecin.
- Les cancérologues m'ont appelé pour me demander d'aller au médecin.
- J'ai joué ailleurs.
- Aujourd'hui, j'ai la chance de travailler avec les meilleurs cancérologues.
- Pourquoi ? Parce que j'ai fait des démonstrations de patient par patient et j'en ai plusieurs milliers maintenant derrière moi qui ont prouvé de manière éloquente l'efficacité de ce que nous faisons.
- C'était un pari osé, si je puis utiliser ce terme-là.
- Qu'est-ce qui vous a amené à vous tourner vers l'acupuncture et à lier cela en complément avec des traitements pour le cancer ? Deux choses.
- Avant 13 ans, j'étais gamin et j'avais d'abominables troubles de mémoire avant chaque composition de maths ou de géographie.
- Une amie m'a orienté vers un acupuncteur.
- On était 62 ans.
- Ensuite, j'ai rencontré le docteur Pierre Regard rue Madame à Paris et qui m'a changé la vie.
- Quand j'ai vu que quelques aiguilles faisaient le mieux, comme tel ou tel médicament, j'ai dit c'est ça que je veux faire.
- Ensuite, bien plus tard, je me suis installé en 78, j'ai été aussi le premier médecin acupuncteur à avoir le droit de rester conventionné.
- Parce qu'avant, dès qu'on touchait 3 et 10, on était mis au banc d'un société médicale.
- Et ensuite, ce sont les cancérologues en 82 qui sont venus à moi parce qu'ils...
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