Retranscription des premières minutes :
- A 6h50, Sud Radio, c'est bon à savoir, après le Nutri-Score ou encore l'indice de réparabilité pour l'électroménager, voici qu'arrive l'Eco-Score Textile.
- Il entrera en vigueur demain. Son objectif, c'est de nous renseigner sur l'impact environnemental des vêtements qu'on achète.
- Alors, à quoi ça va ressembler ? Pour nous renseigner, je reçois le président de la Fédération Nationale de l'Habillement, Pierre Talamon. Bonjour.
- Bonjour.
- Et merci d'être avec nous ce matin sur Sud Radio. Quelle forme ça va prendre cet Eco-Score ? Finalement, à quoi ça va ressembler exactement ? Écoutez, pour l'instant, il sera en phase d'apprentissage, si je puis dire, et puis il sera, disons, plus incitatif à partir de 2026.
- Ce sera des points d'impact environnementaux, c'est-à-dire qu'en fait, la marque peut aller sur un portail.
- Goof.fr, Eco-Balise, et donner des informations sur catégorie de produit, sur son poids, sur son lieu de fabrication, la composition de la matière, etc.
- Et tout ça va aider à calculer un impact environnemental et vous aurez une étiquette avec des points d'impact environnementaux.
- Alors, c'est un petit peu compliqué parce que ça va aller de...
- De 300 à 4000, si votre jean est fabriqué au fin fond du Bangladesh plutôt que d'être fait en Europe.
- Mais voilà, ça va être une étiquette, un affichage environnemental qui sera mis sur le vêtement.
- Est-ce que les marques seront obligées d'indiquer cet Eco-Score ? Alors, la finesse du dispositif, en fait. En attendant, je vous signale, en fait, que ce soit généralisé à l'Europe.
- Mais ce sera en 2029-2030. On peut quand même saluer le fait que la France, c'est comme la loi anti-fast fashion, prenne les devants sur ce sujet.
- C'est une façon de protéger, d'une certaine manière, les vêtements français, finalement.
- Les vêtements français, c'est 3% du marché. Disons, déjà, les vêtements européens, en tout cas, une mode qui soit plus vertueuse.
- Ça, c'est certain. La finesse, c'est que, si vous voulez, en 2026, on ne fournit pas les indications, une ONG, un journaliste ou un distributeur indépendant, c'est-à-dire nos 33 000 boutiques indépendantes, pourront le faire à sa place.
- C'est ça, le dispositif. Et ça, c'est important parce que, c'est-à-dire que si la marque se dérobe, alors on pense à la fast fashion, à ses responsabilités, une tierce personne pourra le faire à sa place.
- Il n'y a pas de caractère obligatoire.
- Donc, finalement, on aura une communication, quel que soit le vêtement, même si la marque ne veut pas communiquer.
- On aura une communication. Disons que ce sera incitatif.
- Et c'est une bonne chose pour essayer d'aller vers, en tout cas, nous, ce qu'on souhaite à la Fédération.
- C'est une mode quand même plus vertueuse que ce qu'on voit aujourd'hui avec les plateformes digitales internationales, alors qu'ils ne manqueront pas, évidemment, de cocher toutes les cases pour s'habiller d'un beau manteau.
- Mais le greenwashing, si vous voulez, on sait qu'il existe. Il faudra faire attention.
- La DGCCRF n'a pas des moyens extraordinaires pour venir contrôler tout ça.
- Mais écoutez, je trouve que c'est une très bonne chose, en tout cas.
- Symboliquement, en tout cas, c'est quelque chose de fort. C'est ce que vous nous dites, Pierre.
- Oui, absolument. Symboliquement, c'est quelque chose de fort.
- Ça veut dire que demain, si je vais faire les courses, en magasin, je vais pouvoir retrouver cette note, cet éco-score sur l'impact environnemental des vêtements que je vais acheter ? Oui, pas sur tous les vêtements, puisque ça n'est pas obligatoire.
- Mais le système, le processus va se mettre en marche petit à petit.
- Et puis d'ici, vous savez, ça va être assez lent.
- Moi, je pense que d'ici quelques années, ça sera communément répandu.
- Oui. Ce qui est important aussi, c'est ce qu'on appelle le coefficient de durabilité extrinsèque, c'est-à-dire extérieur au produit.
- Ce n'est pas la durabilité physique, mais ça sera une valeur qui sera donnée et qui sera calculée selon deux critères, c'est-à-dire tout d'abord la largeur de gamme.
- C'est-à-dire que si vous ne donnez pas le nom de produit de la famille concernée, par exemple des t-shirts qui sont fabriqués, la valeur par défaut appliquée sera 100 000, ce qui...
Transcription générée par IA