Retranscription des premières minutes :
- « Le Grand Matin Sud Radio, 6h-10h, Maxime Liedot. » Il est 7h09 et à la une ce matin, quatre voitures de sécurité incendie en pleine nuit à Montpellier.
- Un acte isolé, une intimidation, un symptôme peut-être d'un malaise beaucoup plus profond dans certains quartiers.
- Bonjour Steve Lefebvre.
- « Oui, bonjour. » Dirigeant du GSRI, le groupement de sûreté résidentielle interbailleur.
- Qu'est-ce qui se passe là ? Qu'est-ce qui s'est passé notamment ce week-end à Montpellier ? Qu'est-ce que c'est que cette histoire de voitures incendie ? Expliquez-nous.
- « Alors, juste pour remettre un peu dans le contexte, effectivement, je suis le directeur général du groupement de sûreté résidentielle interbailleur qui intervient dans les quartiers de Montpellier pour les bailleurs sociaux, pour travailler sur tout ce qui est tranquillité résidentielle dans les quartiers.
- Et en fait, ce qui se passe, c'est qu'au quotidien, malheureusement, lors de nos contrôles dans les résidences, ouverture de gaines techniques et tout, on fait beaucoup de découvertes de produits stupéfiants.
- Malheureusement, et du coup, ça provoque des représailles au sein du groupement.
- Donc, c'est des tentatives, bien évidemment, d'intimidation manifeste à l'encontre d'un outil de sécurité.
- Et donc là, ce week-end, ça a été plusieurs voitures qui ont aidé à incendier, c'est ça ? Donc, on a eu quatre véhicules, effectivement, d'incendier.
- Donc, on a pu, avec un grand élan de nos partenaires, la mairie de Montpellier, le parquet, la police nationale, et puis on a pu se débrouiller à essayer de retrouver, nous, de notre côté des véhicules et puis de l'aide énormément de la part de tous nos partenaires.
- Donc, vous nous dites d'abord que vous travaillez du côté de Montpellier, que vous avez pour but, en réalité, la sécurité dans certaines résidences, que régulièrement, dans votre quotidien, vous êtes amené, quand vous faites quelques réparations, quelques vérifications de sécurité, à trouver des produits stupéfiants.
- Et donc, vous parlez de tentatives d'indimidation.
- Et tout d'un coup, de voitures incendiées, je veux dire, c'est quand même une certaine montée en puissance, là.
- Oui, alors, juste pour remettre dans le contexte, on ne fait pas de réparation.
- Nous, on est là, clairement, pour travailler sur la sûreté, donc tout ce qui est acte de malveillance.
- On intervient dans les halls d'escalier quand il y a des fauteurs de troubles.
- On intervient également quand il y a du squat dans les garages.
- On intervient quand il y a des nuisances sonores.
- Et clairement, ça ne plaît pas du tout aux fauteurs de troubles.
- En revanche, je tiens à le souligner, on a fait quand même plus de 85% de satisfaction des locataires.
- Dans certains quartiers, nos agents ont quand même été applaudis.
- Donc, en fait, ça révèle clairement une situation qu'on ne peut pas mettre de côté.
- Et nous, en tout cas, à Montpellier, on a trouvé une solution qu'est le GSRI.
- Sous l'impulsion du maire de Montpellier, Mickaël Delafosse.
- Mais ça veut quand même dire qu'à partir du moment, pardonnez-moi, on en est à prendre ce genre d'initiative.
- Et je n'ai aucun sujet sur le fait que votre groupe et votre groupement fassent un travail absolument extraordinaire.
- Néanmoins, ça veut dire que l'ambiance est telle à Montpellier que ça nécessite ce genre de groupe.
- Alors, l'ambiance est bonne.
- Dans Montpellier, dans beaucoup d'esprits, j'imagine, de ceux qui nous écoutent, Montpellier, ce n'est pas non plus une succursale d'oranges mécaniques.
- Vous voyez ce que je veux dire ? C'est pour ça que votre description est...
- Non, pas du tout. Et ils ont raison, d'ailleurs.
- Ce n'est pas du tout une succursale d'oranges mécaniques.
- Et d'ailleurs, il ne faut pas stigmatiser les quartiers.
- C'est juste que dans ces quartiers, malheureusement, vous avez un nombre mineur d'individus qui foutent du trouble.
- Et notamment sur le trafic de stupéfiants, il faut le dire.
- Et qui font peur aux locataires.
- Et clairement, ce n'est pas les locataires qui ont...
- Qui doivent avoir la boule au ventre au quotidien.
- Et nous, on est là pour essayer de rassurer les locataires au quotidien.
- Et alors, je précise aussi qu'on n'est pas là pour substituer la police nationale ou la police principale.
- Ce n'est pas remarquable sur Montpellier.
- Mais par contre,...
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