Retranscription des premières minutes :
- « Le Grand Matin Sud Radio, 7h-10h, Patrick Roger. » « Du mis en cause, nous sommes avec le maire de Moissac, Romain Lopez. Bonjour. » « Bonjour. » « Bonjour. Ce qui scandalise certains, et vous je crois aussi, c'est que finalement, il n'y a pas de poursuite pénale, c'est ça ? » « Alors, effectivement, suite à cet incident dans la Bastiale, pour lequel d'ailleurs je n'avais pas été informé immédiatement, l'individu a été passé en garde à vue.
- Puis en suivant, le procureur a classé l'affaire sans suite, jugeant que l'infraction était insuffisamment caractérisée.
- Selon lui, il y avait une absence de réitération des menaces. » « Oui. » « Donc, il n'y a pas eu de poursuite. » « Oui. Et vous alors, justement, en ayant vu ce qui s'est passé, en discutant avec les uns et les autres, vous estimez qu'il y aurait dû avoir une poursuite judiciaire ? » « Il y aurait dû, à un minimum, avoir une réaction judiciaire.
- On apprend que cet individu avait des troubles psychiques.
- C'est pour ça aussi qu'il n'y a pas eu de poursuite.
- Mais il n'y a pas eu d'obligation de soins à son encontre.
- C'est qu'après, justement, ce charivari médiatique, que la famille a pu l'hospitaliser et le placer en hôpital psychiatrique, ce qui n'était pas le cas auparavant.
- Donc, il a fallu malheureusement cette réaction médiatique pour que la préfecture pousse le dossier de cette personne afin qu'il soit mis à l'hôpital psychiatrique. » « Mais vous, en tant que maire, de Moissat, qu'est-ce que vous avez été assez vite, finalement, quand même ? Vous l'avez dit dans un premier temps, pas informé, mais par la suite, vous avez eu des contacts avec le sous-préfet, le procureur ? » « Alors, j'attends toujours l'appel de la préfecture de Tarn-la-Garonne.
- Ça a été une absence absolue de communication de la part du préfet ou de son représentant, le sous-préfet.
- C'est moi-même qui suis allé à la pêche aux informations pour savoir ce qu'il en était advenu de la garde à vue de l'individu.
- Je ne sais pas. » « Je ne sais également pas si cet individu avait d'autres problématiques que simplement des soucis psychiatriques.
- Je ne connaissais absolument pas son profil.
- En réalité, mon coup de gueule reposait aussi sur le fait qu'en tant que maire, ce qui s'est passé n'est évidemment pas à Lodin, c'est au cœur de la ville de Nabatial, autour de laquelle il y a 70 000 visiteurs par an.
- Et je ne suis pas informé des cas complexes, voire dangereux, qu'il y a dans ma commune. » « Ce n'est pas la première fois que cela se passe à Moissac. » « Ah bon ? Vous avez eu d'autres cas à Moissac, de type comme ça un peu déraché ? » « Pas des cas aussi extrêmes, mais des individus qui, effectivement, avaient des comportements à surveiller aux abords de Nabatial.
- Mais malheureusement, à chaque fois, les maires sont toujours mis à l'écart de ce circuit.
- Or, les maires, avec leur police municipale, sont aussi les premiers leviers et sources de renseignements.
- Mais l'État, lui, malheureusement, par contre, alors que c'est sa compétence première, protéger les Français, est aux abonnés absents. » « Vous avez eu des nouvelles de cet individu ? Vous saviez s'il était de votre commune ou des environs ? On voit bien qu'il est quand même un peu dérangé quand on regarde la vidéo, Romain Lopez. » « Je ne le connaissais absolument pas.
- » « D'accord. » « J'ai appris après coup qu'il est...
- qu'il vivait sur le territoire Tarn-et-Garonne.
- Mais je n'avais aucune connaissance de son cas particulier. » « Et l'agriculteur qui a filmé la scène, il dit qu'il a été menacé ensuite par la famille du mis en cause.
- Lui, ça va ? Il est... ainsi que la religieuse.
- Comment vont-ils, en fait, ces deux personnes, qui ont été un peu secouées, évidemment, par cette affaire ? » « Alors, la religieuse va bien.
- Je me suis entretenu avec elle.
- Malgré tout, elle a quand même des craintes, évidemment, quand ce type d'événement se passe.
- D'autant que, je vous...
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