Retranscription des premières minutes :
- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-10h. Patrick Roger.
- Il est 7h13. C'est à la une. Plus de 3 millions de visiteurs. Record battu pour le Puy-du-Fou, qui devient le deuxième parc en France derrière Disney.
- Nous sommes avec Nicolas Devilliers, qui est le président du Puy-du-Fou. Bonjour, Nicolas Devilliers.
- Bonjour.
- Comment expliquer ce succès, les chiffres que vous venez de publier ? Écoutez, je crois que d'abord, le Puy-du-Fou, c'est le parc de toutes les familles, de tous ceux qui veulent aussi venir entre amis vivre des émotions qu'on peut partager avec toutes les générations.
- Et je crois que c'est la grande force de nos spectacles. C'est que finalement, vous pouvez venir avec vos enfants, vos parents, vos grands-parents.
- Et ce sont des retrouvailles qui, à chaque fois, opèrent en quelque sorte avec ces émotions qui passent et qui sont pérennes.
- Et je crois que la force du Puy-du-Fou, elle est là. C'est un parc en pleine nature.
- Et puis, c'est un parc qui nous reconnecte aussi à un imaginaire collectif.
- Celui du légendaire français qu'on a tous en tête et qui, vous savez, inspire tous nos spectacles.
- Oui, c'est ça. On y vient pour le divertissement, pour l'histoire.
- Pourquoi ? Quel est le principal motif d'attraction et de visite au Puy-du-Fou, Nicolas Devilliers ? Je crois que nos visiteurs viennent d'abord pour se divertir. Ils viennent pour laisser en quelque sorte les soucis à la porte.
- Et puis, passer un bon moment entre amis, en famille et, d'une certaine façon, trouver une petite parenthèse de bonheur.
- À travers des belles expériences dans une société qui est un peu angoissée, vous le savez.
- Donc c'est vrai que c'est une parenthèse un peu enchantée.
- Oui. Alors oui. Alors certains vont dire « Mais est-ce que c'est politique d'aller au Puy-du-Fou ? » Parce qu'on sait qu'il y a votre père qui est le fondateur évidemment aussi de ce parc.
- Et je sais qu'il y a parfois un clivage dans la société. Est-ce que vous le ressentez, ça, Nicolas Devilliers ? Très honnêtement, absolument pas. Parce que nous avons parmi nos visiteurs toute la France.
- Nous voyons que c'est vraiment toute la France qui vient, toutes les régions de France, et puis tous les milieux sociaux.
- Et la force du Puy-du-Fou, c'est que c'est le parc le moins cher d'Europe.
- Et donc nous permettons à des gens qui ont peu de moyens de venir passer aussi deux ou trois jours en famille dans ce lieu.
- Donc tout ça dépasse très largement toute forme de clivage ou d'a priori parfois un peu caricaturaux, qui sont des a priori journalistiques, vous savez. Ce ne sont pas les a priori de la société française.
- Non mais c'est vrai. Mais c'est traversé un peu dans la société et relayé par certains médias, bien sûr, Nicolas Devilliers.
- Il faut dire les choses.
- Assez peu, enfin, vous savez, par peut-être certains médias, parce que vous êtes vous-même journaliste, vous regardez les médias qui sont parfois assez confidentiels.
- Mais vous savez, le grand public, je crois qu'il s'en fiche un peu et que finalement, il vient au Puy-du-Fou avec beaucoup de joie et sans a priori.
- Oui. Bon, vous annoncez le lancement d'une tournée en France l'année prochaine, ou dans deux ans, en novembre 2027, je crois, c'est ça ? C'est ça.
- Ça consistera en quoi, alors ? Un spectacle du Puy-du-Fou, c'est ça ? Qui sera entouré...
- C'est ça. Nous créons un spectacle sur mesure, tout à fait original, qui est créé pour les Zéniths de France.
- Il va démarrer sa tournée à Paris en novembre 2027.
- Et puis ensuite, nous aurons l'occasion de visiter les Français, de visiter nos visiteurs, en quelque sorte, dans leur propre ville, partout en France.
- C'est donc une expérience pour nous formidable, parce que c'est un nouveau langage artistique.
- Il faut dompter celui d'un spectacle de tournée.
- Et nous avons... Eh bien, nous nous sommes lancés ce défi avec pour objectif...
- Sortir, en fait, de nos frontières naturelles et d'aller à la rencontre des Français.
- Oui. Alors quand on annonce record de fréquentation, de visite, on se dit « Ah bah tiens, je vais y aller. Peut-être que ça marche...
Transcription générée par IA