Retranscription des premières minutes :
- Chat de contrôle, vous allez me dire, c'est quoi le chat de contrôle ? Encore une histoire d'intelligence artificielle ? Non, non, non, rien à voir avec chat de GPT.
- Chat de contrôle, c'est que voilà, on veut effectivement en Europe, pour protéger effectivement les enfants, pour protéger, et c'est tout à fait légitime, la pédopornographie sur les sites et sur Internet, eh bien, on va essayer de mettre des règles, des règles de surveillance, de communication.
- Oui, mais attention, l'enfer peut être bavé de bonnes intentions.
- On va en parler avec la députée européenne Virginie Joron, et on va parler aussi de ce qui se passe avec YouTube.
- Libéralisation, Google bouge, on en parle tout de suite.
- Et puis, on va parler aussi de ce qui s'est passé à la mairie de Paris.
- Il paraît que quelques dépenses plus ou moins incontrôlées, et en tout cas peut-être pas excessives, mais enfin un peu avancées, quand on sait que la mairie de Paris affiche pratiquement 10 milliards d'euros de déficit, je répète, 10 milliards d'euros de déficit, eh bien, il y a des gens qui ont protesté en mettant des affiches.
- Eh bien, Anne Hidalgo, la mairie n'est pas contente du tout.
- Elle a réagi. Comment ? Eh bien, vous allez savoir.
- Claire Géronimi, son procès face à son violeur, on l'avait reçu, Claire Géronimi, ici, dans cette émission, et voilà, nous allons parler aussi de Gérald Darmanin, qui, une fois de plus, dit, eh bien, il faut sévir, il faut, il faut, il faut sévir.
- Oui, mais comment ? Et parler, c'est bien, mais peut-être faire, c'est mieux.
- Et ensuite, avec Céline Alonso, la culture dans tous ses états, nous allons recevoir le philosophe Michel Onfray, dans Déambulation dans les ruines.
- Quelle ruine ? Celle de l'Occident.
- A tout de suite.
- Eh bien, le fait du jour, c'est que les autorités européennes retenaient cette date le 14 octobre prochain.
- Les autorités européennes, se prononceront sur une proposition de règlement renforçant les outils pour lutter contre les contenus pédopornographiques.
- Tout le monde s'est dit, bravo, c'est très bien, mais écoutez, qui peut être pour ces contenus pédopornographiques faits par soit les criminels, des faussaires et des salauds ? Mais, mais, mais, mais, mais, encore une fois, je l'ai dit, l'enfer peut être pavé des meilleures intentions.
- Bonjour, Virginie Joron.
- Bonjour.
- Bonjour d'être avec nous, en direct.
- Merci.
- Vous êtes députée européenne.
- Les patriotes pour l'Europe, Virginie Joron.
- Alors, effectivement, il faut lutter contre la pédopornographie en ligne.
- Là, tout le monde est d'accord, mais est-ce que, pour certains, on dit, mais est-ce que ce n'est pas un outil de surveillance de masse ? Est-ce que ça ne risque pas de mettre à mal la sécurité et l'anonymat des exclusions en ligne ? Vous qui êtes au cœur du réacteur, Virginie Joron.
- Alors, ce règlement, cette proposition, cette proposition de règlement, vous en pensez quoi, vous ? Effectivement, les craintes sont aujourd'hui très audibles.
- Pourquoi ? Parce que ce sujet, on l'a sur la table depuis 2022.
- Effectivement, la problématique des abus sexuels sur les enfants qui sont utilisés via des plateformes numériques, ce n'est pas une nouveauté.
- Et donc, il y avait un besoin d'encadrer.
- À l'époque, nous avions, nous, au Parlement, aménagé ce texte pour protéger les communications interpersonnelles qui ne rentreraient pas dans le cadre de détails, de détections d'abus sexuels sur des enfants, pour protéger, effectivement, une partie de la population et j'espère une majorité, et c'est le cas.
- Donc, en fait, nous avions proposé à l'époque d'aménager ce texte qui a, sur le fond, c'est du bon sens, vous l'avez dit, mais on a toujours eu pour nous la ligne rouge, c'est de protéger quand même les citoyens et nos données.
- On avait fait donc un article 7 qui, finalement, sortait du schéma de contrôle, la détection des messages à tendance pédopornographique.
- Et donc, on avait sorti du cadre toutes les communications interpersonnelles et surtout, nous, nous avions mis un article de l'interdiction de surveillance générale.
- Et en fait, le problème aujourd'hui, c'est que la nouvelle présidence a une autre position.
- La présidence danoise, elle nous a enlevé ces articles.
- Donc, effectivement,...
Transcription générée par IA